J'ai tenu Grégory éveillé pendant une bonne moitié de la nuit ! Je ne rentrerai pas trop dans les détails, mais disons que nous avons très bien fêter cette nouvelle année au lit ! En ce 1er janvier à 11h, nous nous levons bien tardivement ! Grégory prépare notre petit-déjeuner, vêtu seulement d'un caleçon. Je le rejoins nue sous ma robe de chambre et m'installe à ma place. Pour lui, c'est brioche au chocolat et café, et moi : mes céréales Trésor au chocolat blanc et un verre de jus d'orange pressé.
Moi : Dis, Grégory ?
Grégory : Mh ?
Moi : Pourquoi tu n'veux pas que je vois le frère d'Audrey ? Te connaissant, il doit bien avoir une raison non ?
Il soupire et passe une main dans ses cheveux, se mettant au fond de sa chaise.
Grégory : Tu vas te moquer de moi...
Moi : Mais non ! Allez dis-moi !
Je masse un peu son épaule pour l'encourager. Il me regarde, ses oreilles légèrement rouges de honte.
Grégory : Je n'veux pas que plusieurs hommes te voient seins nus... c'est déjà trop là, je veux être le seul... à te voir comme ça.
Je ne sais pas comment le prendre, sincèrement. Je trouve ça mignon, mais je ne comprends pas non plus. Je m'arrête de masser son épaule.
Moi : Tu sais, s'ils doivent m'opérer je devrais être obligatoirement seins nus. Et il y aura plus d'une personne.
Grégory : Pourquoi tu parles d'opération ?
Moi : Les cardiologues ne peuvent pas me laisser mourir alors que je suis enceinte, le bébé doit encore se développer en moi. Du coup, s'il m'arrive quelque chose avant l'accouchement, ils doivent m'opérer.
Grégory : Et s'il t'arrive quelque chose pendant l'accouchement ?
Un silence radio s'installe.
Moi : Je ne sais pas, on ne m'a rien dit...
Il soupire et me regarde dans les yeux, inquiet.
Grégory : Et pourquoi tu ne le vois pas plus souvent ? Pourquoi tu n'es pas plus suivi par des médecins spécialisés ? Pourquoi ils te laissent comme ça à ton propre sort ? La médecine ne peut rien faire ou quoi ?
Je me lève et l'attire contre moi, instinctivement. Sa tête sur mon ventre. Son impuissance à m'aider le tourmente tant que ça ? Rien qu'à cette pensée, mon cœur se serre.
Moi : Je ne sais pas Grégory... je suis désolée de t'inquiéter autant...
Je caresse doucement ses cheveux. Ça me fait du mal de le voir comme ça.
Grégory : Tu n'y es pour rien...
Je lève sa tête de ma main droite et l'embrasse aussi tendrement que je le peux.
Un peu plus tard dans l'après-midi, Grégory a l'air complètement désespérer. Une belle pile de feuilles sur les préparatifs de notre mariage est étalée devant lui. Il y en a tellement que je ne sais pas où donner de la tête. Je m'installe en face de mon fiancé et lui donne une tasse de café.
Moi : Eh ben alors, qu'est-ce qu'y t'arrive ?
Grégory : J'ai l'impression que je fais bêtise sur bêtise, qu'il y a quelque chose que j'ai dû oublier de faire ou que j'ai mal fait... mais impossible de mettre la main dessus.
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[Lemon] Will you marry me ?
RomanceCela fait cinq ans que Sandrine et Grégory sortent enfin ensemble, et deux ans qu'ils vivent ensemble dans cette grande maison dans un quartier calme de Strasbourg. Entre eux, c'est l'amour fou, rien, ni personne ne peut les séparés. À part le trav...