Chapitre 32 : Reese

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- PUTAIN!

Et une chaise de plus qui passe par la fenêtre.

- R-Reese, calme toi...! T-tu nous fais peur...!, tente Julia.
- MAIS J'EN AI RIEN À FOUTRE!

Sa mère arrive vers moi et pose ses mains sur mes épaules. Ma mère arrive juste derrière elle pour prendre mes mains dans les siennes. Je sais que ça part d'une bonne attention mais je n'arrive pas à le faire. L'idée que MA Luna soit avec ces traîtres me dégoûte et plus j'y pense, plus la colère prend part en moi.

- Reese, calme toi. Ce n'est pas de ta faute.
- BORDEL DE MERDE BIEN SÛR QUE C'EST MA FAUTE!

Je réalise alors la phrase qui vient de sortir sans même que je ne m'en rende compte. Je me laisse tomber sur les genoux. C'est ma faute... Ils l'ont kidnappée devant moi et je n'ai rien fais. Le pire dans tout ça, c'est que je me lamente alors que sa mère ne laisse rien paraître. C'est elle qui devrais pleurer, crier, demander pourquoi sa fille et pas une autre... Alors pourquoi je continue à toujours être aussi faible?

- Désolé... Je ne sais pas ce qu'il me prend...
- J'étais sûre que tu étais le bon pour ma fille.

Lorsque j'entends les derniers mots de Tiffanie, la mère de Luna, et que je lève les yeux, je la voie avec les larmes aux yeux.

- Mais elle n'aura pas pu en profiter...!

Et elle éclate en pleurs. Ma mère la prend dans ses bras et tente du mieux qu'elle peut de la calmer mais rien n'y fais. Julia, Math, Alex et moi la regardons, compatissants mais ne sachant pas quoi dire. Je... Tout ça ne serait jamais arrivé si elle ne m'avais pas rencontré... Putain. Je peux pas laisser les choses comme ça. Faut que je répare tout ça. Ils doivent tous les deux payés pour ça.
Je me lève soudainement et regarde autour de moi. On peut vraiment dire que j'ai foutu un sale bordel. Tout est sans dessus dessous: la table est par terre, les chaises et canapés aussi, les deux fenêtres sont fracassées, des pommes et clémentines roulent encore sur le sol... Va peut être falloir que je range tout ça après...
Ma mère fais assoir Tiffanie avant de s'assoir elle même à côté. C'est à ce moment que je me dis qu'il faut que je parle. J'inspire un grand coup et...

- On ne peux pas laisser les choses comme ça.

Mon ton calme mais déterminé surprend tout le monde. Ils me regardent tous sans osé parler. Alex fini par rompre le silence.

- Ça, c'est sûr. Mais ton père y est aussi.

J'entends ma mère jurer. Je tourne le regard vers elle pour la voir fulminer. Je la comprend. Mon père m'as vraiment dégoûté et je crois que jamais plus je ne pourrais lui parler.

- Ce salaud, je m'en occupe.

Tout le monde est surpris pas les propos de ma mère mais moi, ça ne me surprend pas le moins du monde. Je la comprend parfaitement. Mais je trouve que son adjectif n'est pas encore assez fort pour le décrire.

- Moi, je m'occupe de Zach.
- C'est bien beau de dire tout ça mais si vous vous jetez comme ça dans la gueule du loup, à mon avis, vous allez pas aller très loin, dis Math.

On se tourne tous vers Math.

- Déjà, faudrai savoir où ils se cachent, poursuit Math.
- Après, faudrait savoir ce qu'ils ont prévu de lui faire, termine Julia.

Nous restons tous perplexes. Comment est ce qu'ils peuvent savoir comment procéder?

- Comment vous savez tout ça vous?, demande Alex.
- On regarde beaucoup de films, me dit Julia.

Je lève un sourcil. Drôle de famille.

- Je pense savoir où ils se cachent. Je me trompe peut être mais Zach avait l'habitude de se cacher là-bas quand on était petits et qu'il faisait des conneries. Je vais aller vérifier.

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