Prochain arrêt (Terminé)

Chapitre 18

OK, OK, certaines le demandait trop alors le voilà, mais c'est le seul, bande de perverses. Vous aurez les trois autres demain comme prévu😉
Je vous love lectrices fidèles😈
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Chad

Vous pensez quoi? Que je suis repartie chez moi, ou bien vous pensez que j'ai flanché et que je suis chez elle? Je suis assis sur un canapé, il se pourrait bien que ce soit le mien, tout comme il se pourrait que ce soit le sien, les paris sont ouverts.

— Tu veux un truc à boire?

Oups, les grandes gagnantes sont celles qui veulent ma mort!

— De l'eau simplement.

— Tu es sûr? J'ai de la bière, du jus?

— De l'eau Nicky, de toute façon je ne reste pas longtemps.

Elle s'éclipse dans la cuisine et je prends le temps de regarder son salon, son environnement. Je dois dire qu'elle a une maison de mec, les couleurs sont loin de faire fille et que dire de son écran plat, merde, il est comparable au mien, sans parler de la tonne de jeux vidéos dans le meuble en dessous. Il n'y a pas à dire, elle aime vraiment ça!

— Tiens.

Elle me tend un verre d'eau que je vide d'un trait avant de lui rendre. Devant son sourire je ressens le besoin de m'expliquer.

— J'avais soif.

— Je vois bien. Je te fais visiter? Elle demande en rigolant.

— Si tu veux.

Je me lève et la suis, avant de me rendre compte que c'est une très mauvaise idée. Je ne veux surtout pas voir son lit, lit où je me vois depuis trop longtemps maintenant. Cependant, je fais taire mes démons du mieux que je le peux et je la suis en fermant ma gueule alors que je passe dans la cuisine. C'est petit chez elle, mais bordé d'amour, on le sent à des kilomètres qu'elle aime sa maison. Elle me présente tous ses bibelots, qui ont à chacun une histoire de voyage ou de moment particulier. Nous passons ensuite dans son bureau, où trône la pile de papier la plus impressionnante que je n'ai jamais vu de ma vie.

— Je m'y retrouve, hein? C'est pas ce que tu crois, je ne suis pas bordélique.

— Je n'ai rien dit, Nicky.

Elle baisse la tête comme si elle avait soudainement honte de son...bordel, ouais, c'est un vrai bordel, mais je m'en contrefiche, ce n'est pas ce qui m'intéresse chez elle, loin de là. Elle sort de son bureau et je la suis dans la dernière pièce adjacente à la minuscule salle de bain, c'est donc sa chambre, l'endroit ou je redoutais me trouver.

— Voilà ma chambre, l'endroit où Morphée me berce chaque nuit.

Quel chanceux!

Elle possède un lit énorme pour la petite pièce, mais il y a assez d'espace pour deux bureaux ainsi qu'une coiffeuse. La déco est rétro, car un grand cadre de Marilyn Monroe trône au-dessus de son lit, il est dans des tons de noir et blanc, tout comme sa couette et les oreillers.

— Marylin?

— Je l'adore, c'est la plus belle de toutes.

— Est-ce que je peux te rappeler que tu as tort, je lui dis en plongeant mes yeux dans les siens.

Je sais que je viens de faire une grosse connerie, lui faire un compliment de cette envergure alors que nous sommes seuls, dans un endroit privé, dans sa chambre, ce n'est pas une bonne chose pour moi ni pour elle. Nicky semble sans mots, mais sa respiration prouve que mes mots lui font de l'effet, tout ce que je voulais éviter.