On dit qu'un vilain n'est qu'une victime dont l'histoire n'a pas encore été racontée. Alors je vais vous conter son récit. Celle de quelqu'un d'imprévisible aux multiples facettes et à la vie pleine de secrets. Rongé par ses pulsions tantôt meurtriè...
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C'est à moi de faire la vaisselle ce soir. Alors je laisse abby m'apporter la vaisselle du dîner avant de disparaître dans sa chambre.
Elle me laisse ainsi seule en compagnie de Lane qui me toise depuis la salle à manger qui en soit fait partie intégrante de la cuisine. Je l'ignore donc et retourne à ma besogne.
Le seule bruit qui se fait entendre est celui de la mousse qui se frotte à la porcelaine de ma vaisselle. Mais bientôt, je ne suis plus en mesure de prêter la moindre attention à ce son, ni à aucun autre d'ailleurs. Des mains sensuelles passent sous mes aisselles et glissent le long de mon ventre pour finir par s'entrecroiser juste au dessus de mon nombril. Je suis prise au piège par la cage que forment les bras de Lane.
Comme si ça ne suffisait pas il fourre sa tête sur mon épaule. Et me tire un peu plus contre lui.
- Petit coeur, ça te va bien comme surnom tu ne trouves pas?
Mon corps déclenche instantanément la sonnette d'alarme, celle d'un danger imminent. Je le repousse avant qu'il ne tente quoi que ce soit. Il soupire et un baillement lui échappe.
- Fatigué ? supposais-je.
Il aquisce. Je peux comprendre, c'est vrai que le diner été supposé être un souper vu l'heure à laquelle on l'a pris. Mais personne n'a vraiment eu droit à une pause à cause de tous ces événements. Personne sauf Lane évidemment qui ne s'est pas privé de faire une petite sieste.
- Je dors où du coup? Me demande-il.
Je fini d'astiquer le verre que j'ai à la main et réfléchit : toutes les chambres sont déjà prises. Abby pourrait très bien prêter sa chambre à Lane pour ce soir et venir passer la nuit avec moi.
- Suis moi, tu auras la chambre d'abby pour la nuit (son regard satisfait ne me réjouit guère ) ne te méprend pas, c'est juste pour ce soir. Après ça je verrais ce que je ferai de toi.
- Tu veux dire que notre colocation n'est toujours pas officielle ?
- Tu crois vraiment que je compte vivre sous le même toit qu'un fugitif? Non, plutôt lui offrir un toit dans mon cas!
- Voyons, une bonne action ne fait de mal à personne.
- À partir du moment où tu te mets toi et le reste de la population en danger,je n'appelle plus ça une bonne action.
- Mais qu'est-ce qu'une bonne action au final?
- Tu veux que je l'énonce un discours philosophique sur le sujet à minuit passé ou tu préfères aller dormir ?
- C'est vrai que je ne suis pas très doué pour interpréter ce genre de langage étranger.
- Arrêtes de faire le malin à moins que dormir sur le sol te conviennes?
- Okay okay! Je te suis chef.
Je fini par le conduire dans la chambre d'Abby. Quand elle nous voit débarquer elle dépose son portable et me fixe avec persistance.
