[38] une race dangereuse de céréales : les céréales-killer

2.7K 352 414
                                    

And I've lost who I am, and I can't understand why my heart is so broken, rejecting your love.
Et j'ai perdu qui je suis, et je ne peux pas comprendre pourquoi mon coeur est si brisé, rejettant ton amour.

- Shattered by Trading Yesterday

🎶🎶

Lane plonge à nouveau sa cuillère dans son bol

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Lane plonge à nouveau sa cuillère dans son bol. Et ce n'est pas la cuillère qui va vers sa bouche mais l'inverse. Il machouille en me faisant la moue. Puis ses yeux s'illuminent. C'est les Chocapic qui lui font cet effet. Après cinq ans de taule, il a l'air d'avoir oublié à quel point c'est bon.

- C'est une tuerie ce truc ! C'est plus des céréales là, c'est des céréales-killer! Blague-t-il.

Je le fixe les sourcils élevés à m'en faire naître une ride.

- T'as compris? Céréales-killer/serial killer.

Je le fixe avec questionnement. C'était... très vu et revu comme blague.

- T'as pas compris?

- Si si. C'est juste que c'est une vieille vanne tellement utilisée qu'il va falloir la remplacer.

- C'est fou comme tu es douée pour gâcher l'ambiance.

- Merci.

- Tu es aussi chiante que mon vieux. Et comme lui, tu fais peur quand tu essayes d'être drôle.

- Ça arrivait vraiment à ton père de balancer des blagues?

- Ouais mais c'était pas vraiment son truc. Mon père n'était pas un comique comme moi, c'était un céréale... (j'ai deux secondes pour essayer de deviner la suite qu'elle me tombe dessus comme une avalanche) un céréale-killer!

Il éclate de rire. Je n'en fais pas de même parce que je sais très bien que tout cela concernant son père pourrait être la stricte vérité. Son père était dangereux.

- Il en était vraiment un?

- Un céréale ? J'ai l'air d'avoir des gènes d'autotrophes?

- Mais non, un serial killer.

- Ah ça ? Oui.

- Vraiment?

Il acquiesce puis reprend :

- Une vingtaine de victimes.

- Autant ?

- Le pire c'est qu'il n'a jamais été identifié. On le surnommait le Bourreau ou le Renard. Mais surtout le Caméléon. Il était cruel, malin et ne laissait jamais aucune trace.

- Pourquoi vous ne l'avez pas dénoncé pour ses meurtres ?

- Maman avait peur et elle n'avait aucune preuve direct. Si elle le dénonçait et qu'il s'en sortait, parce qu'il s'en sortait toujours, alors il lui ferait vivre un vrai calvaire. Mais elle a quand même eu le courage de le faire enfermer pour violence conjugale.

Adam LaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant