Chapitre sept

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J'avais passé la nuit à gigoter. Une question me trottait l'esprit :

Avais-je bien fait d'accepter de reprendre ?

Et la même réponse revenait sans arrêt :

Peut-être...

J'arrêtais de me poser des questions qui ne servirait sûrement à rien - à part, à torturer mon esprit. Et me levais en direction de ma salle de bains.

Je m'étais faite renvoyer de cours durant une semaine, à cause de cette garce ! Il n'empêchait pas que ça m'avait fait du bien de la frapper...

Il était dix heures du matin, je prenais mon petit-déjeuner en regardant la chaîne de sport.

- Grande annonce ! Hier soir, nous avons pu apercevoir Cara Jones, sortir de son ancien gymnase en pleurant ! Que lui arrivait-il ? Avait-elle peur ? En tout cas, on espère tous que, pour notre fameuse boxeuse, tout va bien !

Je fronçais les sourcils de colère, on m'espionnait maintenant ?

- Après être sortie du gymnase, Cara était en compagnie d'un petit garçon, que nous avons intercepté.

Un sourire se dessinait d'entrée de jeu sur mon visage, il était tout souriant regardant droit le canon de la caméra. J'aimais voir ce petit garçon.

- Dis-moi jeune homme, on t'a vu parlé avec Cara, vous vous êtes dis quoi ? lui demandait la journaliste, un sourire aux lèvres, à l'habituer du petit garçon.

Un sourire apparaissait sur son visage, ce qui avait le don de me le transmettre immédiatement.

- Oui, on sait dit pleins de choses, en plus, elle est plus belle et plus forte en vrai qu'à la télé !

Je riais suite à ses paroles.

- Je n'en doute pas ! Explique-nous un peu, qu'elles sont les choses que vous vous êtes dites ?

Je roulais des yeux.

- Ma maman lui a dit que je voulais être champion, et elle m'a donné des conseils, elle m'a dit qu'il faut que je travaille bien à l'école et que j'écoute mes parents.
- Ce sont de très bons conseils !
- Oui, on a même pris une photo, maman montre lui, disais le petit garçon.

Je ne connaissais même pas son prénom, mais je voulais déjà le revoir.

Sa mère montrait la photo à la caméra, elle était mignonne, le sourire éclatant du petit garçon était comme le mien.

- Quelle jolie photo !
- Oui, un très bon souvenir ! confirmait la mère du petit.
- Dis-moi, je suppose que tu vas suivre ses conseils ? lui demandait la journaliste en souriant.
- C'est sûr, Cara c'est mon héros !
- C'est notre héroïne à tous ! Espérons qu'elle gagnera !

Mon sourire s'effaçait immédiatement, je soufflais et éteignais la télévision. Plusieurs personnes comptaient sur moi, mais malheureusement leur espérance pouvait déjà être envolée, puisque je ne participerais même pas.

J'avais rencontré énormément de fans de tout âges. Ils me disaient tous des magnifiques. Mais ce petit garçon, c'était étrange, il avait quelque chose de particulier, ces mots me touchaient fortement, j'en avais les larmes aux yeux. Quand il parlait de moi, il avait des étoiles dans les yeux. Et de plus, son visage m'était très familier...

J'étais leur héroïne...

Je montais lentement dans ma chambre, m'installais sur mon lit, mon regard dans le vide, une larme s'évacuait de mon œil, puis une autre. Je ne savais même pas pourquoi, mais je pleurais.

Beaucoup souhaitaient me revoir en plein action sur un ring. Mais je ne pouvait pas, c'était au-dessus de mes forces. J'avais peur de ressortir avec de nouvelles séquelles. L'ancienne Cara était partie avec mon ancienne vie ! Je ne pouvais pas revenir comme avant. Je n'en était pas capable.

Je regardais la photo posée sur ma table de chevet, une photo qui n'en disait pas grand chose sur la relation que j'avais avec cette homme. Je décidais donc d'appeler la seule et unique personne qui connaissait ces préoccupations : mon père.

Au bout de trois sonneries, il décrochait enfin.

- Allô. Cara ? répondait-il de sa voix rauque.

En entendant sa voix, je tremblais et sanglotais en silence.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu as repris la boxe ?

Mon regard ne cillait pas de mon sac de sport qui était posé contre le mur en face de mon lit, les larmes toujours coulantes à flots, je restais, silencieuse, assise.

- Tu cherches quoi exactement ? Tu veux encore te faire mal ?

Je réprimandais un sourire ironique.

- Mais, réponds, bon sang, s'énervait-il.

Je ravalais la boule à la gorge et disait d'une voix ferme :

- Bonjour, papa.

Le connaissant, ses yeux s'étaient écarquillés.

Je ne lui laissais pas le temps de me répondre que je raccrochais déjà, un sourire aux lèvres.

Entendre à nouveau la voix pleines de reproche de mon père m'avait mis la chaire de poule, je réprimandais un sourire, un vrai. Je n'avais absolument pas pris peur et lui avais parlé d'une voix ferme, une première pour moi.

***

Yo la #teamlilymimy !

J'espère que vous allez tous et toutes très bien !

Ce chapitre, on en parle ?

Le père de notre héroïne apparaît enfin, vous saurez plus sur lui dorénavant !
Cara hésite vraiment à reprendre la boxe !

Que va-t-elle faire à votre avis ?

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Lynamimy.

Le combat d'une boxeuse ( non corrigé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant