Y-a-t-il des pros de l'escalade ici? Parce que aujourd'hui, ce sera le sujet principal. Tout simplement parce que c'est la seule chose bien qui m'est arrivée aujourd'hui. Malgré le fait qu'il n'y avait pas les deux beaux garçons qu'on apprécie beaucoup regarder avec mes amies, c'était le meilleur cours d'escalade depuis le début de l'année. Pour éviter trop de confusion, je définirais les termes d'escalade à la fin, parce que je suis gentille, et que je comprend que vous ne les connaissiez pas tous (ma mère ne les connaît pas du coup je dois lui réexpliquer chaque mercredi).
Petite information avant de commencer, je ne fais pas de l'escalade en club, même si j'aimerais bien, mais avec l'UNSS de mon lycée. (Je viens de m'absenter pour aller scotcher la bouche de ma soeur qui n'arrête pas de chanter Adèle. Oui, vous avez bien lu scotcher. Oui je lui ai bien collé un morceau de scotch sur la bouche. Enfin, essayé, parce qu'elle est coriace la bête!) Donc j'ai commencé cette année, à ma rentrée en seconde, et j'ai acquis un bon niveau depuis. Donc le professeur qui est en charge de l'escalade à l'UNSS a eu la bonne idée de nous apprendre à monter en tête. J'ai dû donc monter en tête. Alors que je panique déjà en moulinette! En plus, j'ai du attendre dix minutes le temps qu'il fasse passer une autre fille de mon groupe, ce qui m'a permis de stresser de plus en plus. Même si je n'en avais aucune envie, j'avais envie de monter en tête. Mais si, je suis sûre que vous m'avez comprise. Je me suis quand même forcée à le faire, et je suis montée jusqu'en haut du mur. Pour vous dire la vérité, je n'ai pas vu le mur passer (comme on dit je n'ai pas vu le temps passer, je n'ai pas vu le mur passer. En fait, j'étais tellement concentrée à bien placé mes pieds sur les prises que je n'ai pas réfléchi au fait qu'il y avait plus de risque. Et le mousquetonnage venait tout seul, tellement je tenais à la vie, alors qu'en entraînement, c'est à dire montée en moulinette avec une cordelette accrochée au baudrier juste pour s'entraîner à mousquetonner, j'oubliais trois sur quatre mousquetons. Donc je suis montée, jusqu'en haut. Mais la fin a été la partie la plus difficile. Il fallait que je passe la corde dans les deux mousquetons qui étaient, pour couronner le tout, dans des sens inversés. J'ai du prendre deux minutes pour accrocher, je n'avais plus de force dans les bras, je commençais à paniquer sérieusement, je tremblais, en plus le mur bouge quand on est tout en haut parce qu'il est fait pour pouvoir être penché en avant pour créer un dever'. J'ai finalement réussi, alors que j'étais au bord des larmes. Il y a une seule chose que je serais incapable de vous expliquer, c'est la satisfaction que l'on éprouve à finir une voie en tête, quand c'est la première fois qu'on le fait! C'est comme finir un exercice de mathématique, après avoir passé deux heures dessus, ou finir un passage d'une histoire sur lequel on bloque depuis trop longtemps, mais en beaucoup mieux. Après tout, en tête, on a beaucoup plus de chance de tomber, de se faire mal en revenant vers le mur une fois rattrapé... Et puis ça fait beaucoup plus peur! Mais bon, je suis heureuse, j'ai fini une montée en tête sans problème!
Après être montée en tête, j'ai du assurer une amie (vous vous souvenez de la fille dont Tom est très proche, c'est elle. Mais rassurez-vous, elle est très gentille!). J'ai moins paniqué, mais un peu quand même: avoir la fil d'une personne entre les mains, c'est pas rassurant! Et l'assurage d'un monteur en tête, c'est plus technique et difficile, car il faut penser à donner du mou quand l'escaladeur mousquetonne, récupérer le mou rapidement, se rapprocher du mur et s'en éloigner quand la personne se remet à monter après s'être mousquetonner... Il faut penser à tout.
Ensuite, avec cette même fille, on a fait le yoyo. Le yoyo c'est la meilleure chose que l'on puisse faire à l'escalade. Le principe du yoyo. Deux personnes sont accrochés chacune à une extrémité d'une même corde. Pendant que l'une monte, l'autre descend, et inversement. Le meilleur moment, c'est quand les deux personnes sont au même endroit: il faut bien faire attention à prendre des prises différentes, on se rentre dedans, on se cogne, on croise la corde... C'est le moment le plus amusant! Pendant qu'on faisait le yoyo, deux groupes le faisaient aussi à notre droite et notre gauche. On a tous décidé de se mettre tout les six à la même hauteur. Hilarant. On se cognaient tous entre nous, l'un de nous est descendu aller chercher son téléphone et on a tranquillement fait un selfie de groupe à trois mètres du sol. Enfin, tranquillement pour nous, mais pas pour le propriétaire du téléphone! Je pense bien que je me souviendrais à vie de ce selfie à plusieurs mètres du sol, sans aucune pression!
Chose à part, peut-être que vous avez remarqués, mais je suis de meilleure humeur cette semaine. Ma mauvaise semaine est passée, je suis de nouveau apte à travailler et à ne pas déprimer. Quand je relis les chapitres de ma mauvaise semaine, je vous plains sincèrement, parce que ça donne presque envie de... se tirer une balle (j'ai mis une éternité à choisir entre se pendre, se suicider et se tirer une balle. Mais se tirer une balle c'est mieux, c'est le plus rapide).
Voilà, petites anecdotes sympathiques de ma journée.
P.S.: Sweet child of mine = coup de coeur favori du moment!!! Avec Angel et Glorious!
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Journal intime (plus très intime) d'une fille...
Humor... Plus jeune que les autres élèves de sa classe, drôle, maladroite, folle, perverse, débile, intelligente, susceptible, heureuse (la plupart du temps), sensible attentionnée, attachante, chiante, qui s'attache trop aux personnages de séries bordel...