12/02/2018

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Je crois que ça fait un bon moment que je n'ai pas écrit! Il faut dire que j'ai été débordée ces derniers temps! Mais bon, j'ai quand même des choses à raconter, donc je vais vous les raconter, ce qui est logique puisque dans un journal intime on raconte ce qu'on a à raconter... Moi-même je n'ai pas compris cette phrase! Bref, commençons tout de suite.

Jeudi, je crois bien qu'il s'est passé des trucs... Ah oui, les bourges égocentriques de mon cours de sport ont essayé de me "draguer" (d'après mon amie, alors qu'ils essayaient juste d'attirer l'attention sur eux!). En sport, je fais musculation. Et dans mon cours de sport, il y a les gens d'une classe composée principalement d'interne. Des bourges, je vous l'avais dit. Non mais déjà que la cantine est ultra cher, alors imaginez l'internat! Surtout que les pions restent la nuit pour certains, comme l'infirmière... Il faut les payer tout ces gens. Puis les bâtiments de mon lycée sont très très très très très très très très très très vieux (je viens de faire un concours de vitesse pour écrire le mot très avec moi-même... Voilà un exemple de ce que je passe mes journées à faire... pathétique) du coup, il faut chauffer tout ça, et avec du simple vitrage, ça en fait des chaudières à faire marcher. Bref, j'en étais où? Ah oui, les bourges de ma classe. Donc en sport on fait musculation. Alors vous imaginez bien les garçons en train de faire les beaux à vouloir soulever des charges énormes alors qu'il n'arrive pas à faire correctement les exercices. Surtout que dans la classe il y a une fille plutôt, (voire très mais je ne le dirais pas parce que je la déteste... Explications un autre jour. Ou peut-être plus loin dan ce chapitre. Il faut que je trouve comment l'introduire...) jolie. Du coup tout les gars bavent devant elle! Du coup tout les gars font les beaux. Bref, jeudi on faisait l'évaluation. Déjà, pendant que j'étais sur une des machines (oui, on a des machines de musculation. Il est pas génial mon lycée? Si, voilà.), et en face de moi il y avait Jean-Henri (il s'appelle pas comme ça mais la première fois que je l'ai vu j'ai cru il avait un prénom de ce style alors que pas du tout. Il en a un du style arabe ou arménien, alors qu'il se promène toujours en polo, raie au milieu, limite avec une cravate!). Donc il y avait Jean-Henri en face de moi en train de travailler les bras. Et moi, je regardais dans le vide juste derrière lui, genre à côté de son oreille. Et quand j'ai repris mes esprits, j'ai remarqué qu'il me regardait et quand j'ai croisé son regard, il m'a fait un clin d'oeil. C'était plus fort que moi, j'ai levé les yeux au ciel. Mais pas comme dans les films ou la fille lève les yeux au ciel en souriant d'un air amusé, mais bien la fille agacée. Je crois qu'il m'a vu et qu'il s'est vexé, mais ce n'est pas grave, je l'aime pas. Attendez, il passe son temps devant le miroir de la salle à mater ses biceps, comment ne pas être agacée par tant de narcisserie?! D'ailleurs avec mon amie, on l'a surnommé Narcisse. Et un jour j'ai dit que j'attendais avec impatience le jour ou il se noierait, comprenez la référence s'il vous plaît, et elle a répondu que si lui se noyait la terre autour pourrirait! Pareil, il nous a entendue, mais il est trop con pour avoir compris de qui on parlait.

Maintenant, deuxième épisode de ce cours de musculation. J'étais à une machine ou je faisais du muscle (pour l'évalutation, on choisissait deux machines par parties du corps, tronc, bras et jambes, une en tonification, l'autre en grossissement du muscle). Et Paul arrive (il m'avait fait croire qu'il s'appelait Paul). Donc il me demande si j'ai bientôt fini , et je lui réponds qu'il me reste une série et que je suis en train de faire ma pause qui durait trois minutes: la charge était hyper lourde du coup j'avais hyper mal aux jambes. Donc il me dit "Bah pendant que tu fais ta pause je fais mes séries". Zut, j'ai oublié de préciser que quand il m'a demandé si j'avais fini, il me l'a demandé comme cela: "T'a bientôt fini, beauté?" Ne croyez pas que j'étais en mode groupie parce qu'il m'avait appelée groupie, j'étais plutôt comme avec Jean-Henri. Bref, il fait ses séries, et à un moment il me demande ce que j'ai sur les lèvres. Donc je lui réponds du rouge-à-lèvres (c'était un nude mat liquide et j'avais la flemme de l'enlever, pour les mecs, c'est un liquide coloré qu'on applique sur les lèvres, et quand ça sèche ça part pas sans démaquillant. Surtout que je ne suis absolument pas le genre de filles qui se trimballe avec du démaquillant et toute sa trousse de maquillage). Il me répond: "Mais il est pas rouge"... Vous savez quoi, je vais vous faire une reconstitution de la scène:

Journal intime (plus très intime) d'une fille...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant