Journal intime (plus très intime) d'une fille...

17/03/2018

Je vous ai dis que je serais plus régulière, mais ça ne sera pas un chapitre tout les jours. Aujourd'hui, c'est une exception, mais je ne pense pas que je pourrais écrire tout les jours! Je préfère vous prévenir maintenant.

Alors, pour ce chapitre, je vais utiliser les évènements de la journée, ou plutôt soirée, pour vous raconter des petites anecdotes, mais on va attendre avant d'y arriver.

Cette journée a d'abord été un samedi normal, comme les autres. J'ai eu, pour la première fois depuis un bon moment, cours ce matin. Mais le réveil n'a pas été si dur que ça, étonnement. Sûrement grâce à mon changement d'état d'esprit (vous allez en entendre parler un petit bout de temps, mais j'en suis tellement contente, ça me fait un bien fou!) qu'on va désormais appeler mon Grand Ménage de Printemps. L'après-midi, ça par contre ça n'a pas changé, j'ai eu la flemme d'aller au tennis, mais comme toujours, je me suis sentie tellement bien après, et même pendant, avoir joué. Ce soir, par contre, c'était la meilleure soirée du mois. Ma meilleure amie m'a proposé de venir passer l'après-midi et la soirée avec elle, histoire de passer un moment entre meilleures amies, puisqu'on en a plus beaucoup, de se relaxer et raconter nos vies. Je vous l'avoue, ça m'a fait du bien. On a d'abord manger un bout de gâteau que sa soeur avait fait, elle m'a montré ce que l'abattage des arbres en face de sa chambre avait laissé (c'est un choc, je me suis peut-être foutue d'elle quand elle m'en parlait, mais c'est un choc!) puis on a regardé un film en mangeant du pop corn. On a regardé DUFF, un de mes films coups de coeurs. Quand je dis coup de coeur, c'est l'équivalent de Dirk Gently en film. Dans mes coups de coeurs film, il y a: DUFF et les Pitch Perfect 1 et 2. Les PP je les ai vu au moins six fois, et DUFF j'ai dû le voir quatres ou cinq fois. Et ça ne fait pas si longtemps que je les connais. Mais c'est les films que je regarde quand j'ai pas envie de me prendre la tête, de suivre, après un coeur brisé ou une prise de tête violente... C'est mes films réconfort. Donc on a regardé DUFF, que j'adore parce que c'est un film comique, avec un peu de romantisme, et qui parle du harcèlement et surtout du manque de confiance en moi, mon pire défaut. Quand je regarde ce film, je me sens un peu mieux. Pour les Pitch Perfect c'est surtout parce que j'adore leurs chansons. Ensuite on a commencé un autre film que ma meilleure amie m'a fait découvrir. Elle m'avait déjà proposé de le regarder, mais sans elle je ne l'aurais pas fait. Donc on a regardé "L'homme c'est elle" en mangeant des pizzas. Et honnêtement, ce film vient juste de rejoindre le classement de mes films préférés que je pourrais regarder des centaines et milliers de fois. Ensuite, la meilleure partie: le pot de glace.

Il y a deux ans, ma meilleure amie m'a invitée à dormir dans sa tente. Ce n'était pas la première fois, donc ça s'annonçait être une soirée sympa un peu banale. Sauf qu'on avait prévu de faire une nuit blanche. Je ne me souviens plus comment l'idée est venue, mais nous sommes allée acheter un pot de glace Haagen-Dasz en cachette. On l'a caché dans le congélateur et mangé le soir, en jouant au poker. On est ensuite sortie dans la rue, en pijama, pour aller jeter le pot vide dans la poubelle de l'arrêt de bus le plus proche, pour éviter que ses parents découvrent l'histoire de la glace Haagen-Dasz. Pendant cette nuit blanche, on a aussi regardé les étoiles, et il se trouvait qu'il y avait une pluie d'étoile filante ce soir-là. Je me souviens, comme si c'était hier, de cette étoile filante qui est passée dans le ciel tellement vite, mais tellement lentement, en laissant une magnifique trainée argentée derrière elle. Elle était tellement belle que le moment a semblé durer une éternité dans nos têtes. On a tenu jusqu'à six heures du matin ensuite, mais on a décidé que comme le soleil était déjà levé, on pouvait faire une sieste sans que ça compte pour une nuit. Je n'ai dormi que trois heures, cette nuit-là, mais c'était clairement la meilleure nuit que j'ai passé de toute mon existence. Quand je repense à ce moment, je me dis que je suis tellement chanceuse d'avoir ma meilleure amie...

Depuis cette nuit là, la glace Haagen-Dasz est devenue notre tradition. On a eu beaucoup d'aventures autour de cette glace, jusque maintenant. Je vais me faire un plaisir de vous raconter ces anecdotes.

La deuxième fois qu'on a acheté un pot d'Haagen-Dasz, c'était l'année dernière. On avait fait la Saint-Valentin avec une semaine de retard et on avait acheté un pot pour l'occasion. Comme on était chez moi, et que l'unique congélateur est en haut, on a pas pu cacher le pot. On l'a donc caché dans le garage, en espérant que ça le garderait froid, avant de le manger. Ensuite? On a bu notre glace à la paille, en récupérant les morceaux à la cuillère. C'est de loin un des moments les plus drôle que j'ai passé avec ma meilleure amie.

La troisième fois, on était de nouveau chez elle, mais pas dans la tente. On avait acheté un pot de glace pour me réconforter du râteau que j'avais reçu. D'ailleurs, c'était en ce début d'année scolaire. Pas le râteau de Tom, mais du crush que j'avais eu plus tôt. On avait fait toute une opération de diversion de ses parents pour pouvoir manger la glace. C'était très drôle, et surtout très stressant.

Ce soir, qui s'ajoute aux nombreuses aventures Haagen-Dasz, nous avons mangé la glace dans le salon, sans stresser, parce que ses parents n'étaient pas là. Quand on l'avait finie, on l'a posée sur le canapé. Mais quand ma meilleure amie a voulu aller chercher un mouchoir, elle a trouvé sa mère dans l'entrée. Elle est revenue en vitesse me dire de cacher le pot. Dans la panique, je l'ai caché derrière le repose-pied, de manière à ce qu'on ne le voit pas depuis la porte. Heureusement, sa mère ne l'a pas vu. Quand je suis partie, ma meilleure amie m'a confié le pot, en le sortant discrètement devant la porte le temps que je mette mes chaussures, pour que j'aille le jeter... dans la poubelle de mon arrêt!

Ce sont ces moments qui font tellement du bien à se remémorer, et j'aimerais vous en parler en détail, puisque je me souviens de tout en détail, mais je suis bien trop fatiguée pour cela.

Désolée de vous décevoir, mais je ne vous parlerai plus de ce dont je vous avais dit hier, que j'avais besoin d'en parler. D'abord, je suis très fatiguée. Ensuite, même si j'ai besoin d'en parler, je ne sais pas comment aborder le sujet, et je n'en suis même pas sûre. Je vais attendre un peu, le temps d'être sûre et de trouver les mots. Ne vous inquiétez pas, je vous ferais signe quand ce sera bon!