Je suis à la boutique, Tara n'a pas encore reprit le job, ça fait une semaine, mais c'est compréhensible, c'est pas rapidement qu'elle va oublier la mort de sa sœur. Je souffle et je regarde ma montre. Quant à moi, je vais mieux, enfin, j'ai encore ces mauvais pressentiments, mais je vais vraiment mieux par rapport à la mort de Velena. Finalement, Fernando a raison, elle est sauvée de toute la souffrance qu'elle a connu jusqu'à sa mort, elle n'a jamais été bien. C'est peut-être difficile pour Tara et les garçons d'être séparé d'elle, c'est normal, mais je sais qu'au fond ils savent qu'elle est sauvé.
Je vois la même voiture noire devant la boutique, elle est là depuis ce matin, et il y a un garde du corps devant qui regarde en direction de la boutique, c'est vraiment bizarre. Je regarde ma montre pour regarder l'heure, je peux sortir. Je préviens monsieur Clerc et je vais chercher mes affaires. Monsieur Clerc a été très présent pour Tara, il vient dans notre quartier tout le temps après le job, il n'a pas laissé Tara et les garçons seuls, je sais qu'il peut lui soulager sa peine.
Je sors de la boutique, dès que le garde du corps me voit, il monte rapidement dans sa voiture et il me suit, avec les vitres teintés je ne vois pas grand chose, mais je sais que ce n'est rien de bon cette merde. Je sors mon téléphone et j'appelle Fernando, il décroche rapidement.
« - Fernando, tu es loin de ma boutique ?
- Pas trop, pourquoi ?
- Viens, s'il te plaît. Je ne me sens pas vraiment en sécurité.
- J'ai compris. Rentre dans un café ou un restaurant rempli de personne, commande toi quelque chose, j'arrive. Envoie moi l'adresse d'où tu es précisément, d'accord ?
- D'accord. »
Je raccroche et je vois un café rempli de personne, j'entre, je vais m'asseoir puis je commande de quoi boire. Je vois que le garde du corps est devant sa voiture, il regarde le café sans bouger. C'est quoi encore ce délire ? Je souffle et j'envoie le nom du café à Fernando.
Après un deuxième café, Fernando arrive enfin, il entre dans le café et quand il me voit, il souffle un coup. Il vient s'asseoir à côté de moi, il met une main sur ma joue.
« - Qu'est-ce qu'il y a ?
- Ce mec, celui qui ressemble à un garde du corps, il est resté devant la boutique toute la journée, il n'a pas quitté des yeux la boutique, et quand je suis sortie, il m'a suivit. J'ai paniqué, Fernando, je t'ai appelé, je n'ai pas réfléchit.
- Tu as bien fait. »
Il jette quelques billets sur la table, il me prend la main et on sort du café. Il fait exprès de passer devant le garde du corps, ce mauvais pressentiment que j'avais s'agrandit en moi... Dès qu'on arrive devant le garde du corps, Fernando sort son arme et il la met contre la côte du garde du corps, d'une autre main, il l'empêche de sortir son arme. Il prend son arme et il me la donne.
« - Vérifie qui est derrière, Maria. Me dit Fernando. »
J'ouvre la portière arrière, mais il n'y a personne, Fernando jette un coup d'œil et il fronce les sourcils. Il prend le garde du corps et il l'emmène dans un coin sombre, il le frappe alors que je regarde de loin, je ne ferai rien, j'en ai plus que marre d'avoir la misère sur nous. Lorsque Fernando charge l'arme et qu'il la pointe dans la direction de l'homme, mon cœur se met à battre très vite, j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose.
« - Soit tu parles et tu dis pourquoi tu suivais ma femme, soit je tire.
- Non, attends... Dit le mec en levant ses mains. C'est le fils de mon patron.
- C'est qui ?
- Mark Greenwich, le fils de William Greenwich. »
Lorsque Fernando entend le prénom de Mark, il baisse son arme, il est choqué, autant que moi, voir même plus. L'homme profite que Fernando soit perdu, il lui donne un coup dans la main pour faire tomber son arme et il lui donne un coup de poing en pleine face. Je panique, je lui tire dessus et il tombe brutalement par terre alors que je suis sous le choc de ce que j'ai fait. Fernando court vers moi, il prend l'arme de ma main et il prend mon visage entre ses mains.
VOUS LISEZ
For You
RomanceIl y a ces quartiers que même les flics évitent, ils sont assez dangereux, et même ceux qui habitent dans ces quartiers ont parfois peur. Et dans ce quartier, il y a ces filles, fortes, froides, qui sourient à peine, qui sont très impulsives, qui n'...