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Je regarde notre nouvel appartement, on vient de finir de le meubler, rien d'énorme, un canapé, un fauteuil, une télé, une table basse pour le salon, ce qu'il nous faut dans la cuisine, et notre chambre, un lit pour nous deux, une armoire et une commode. On a le strict nécessaire, et c'est déjà un bon début. Fernando me prend entre ses bras, il est vraiment très heureux de pouvoir commencer sa vie ici.

« - Alors, tu aimes bien ?

- J'adore. Dis-je en me tournant vers lui. Tu m'accompagnes à mon travail ?

- Oui. »

J'ai pu trouver un job, comme d'habitude, j'ai prit un job dans une boutique, autrement, je sais que ça va trop m'épuiser. Et comme d'habitude, Fernando ne travaille pas, pour les mêmes raisons, monsieur me dit qu'il ne veut pas avoir de patron qui va lui demander de faire des trucs compliqués. Comme si ce qu'il fait est très simple, je ne savais pas que mettre sa vie en danger et puis tenter de s'en sortir c'était simple.

On sort du bâtiment, je regarde mon téléphone pour répondre aux messages que j'ai reçu, puis Fernando passe un bras sur mes épaules pour me coller contre lui fermement, je lève la tête vers lui avec un regard interrogateur, il a l'air d'être contrarié, il regarde droit devant lui alors que je ne comprends rien.

« - Rassures-moi, je ne suis pas le seul mec qui n'aime pas qu'on regarde sa chica ?

- Non, tu n'es pas le seul, Fernando. Mais si tu m'appelles encore une fois ta chica, je t'arrache tout ce qui fait de toi un homme, de mes propres mains.

- Aïe... C'était un peu violent, non, amor ? Dit-il en se moquant de moi.

- Tu sais que je déteste quand tu m'appelles comme ça, de plus, je ne suis pas ta chica, mais ton esposa, même si c'est plus moche a dire que chica.

- Tu es complètement folle.

- C'est les filles d'ici qui sont complètement folles. Dis-je en lui prenant la mâchoire pour qu'il me regarde. Fernando, elles n'ont jamais vu de garçons de leur vie ou quoi ?

- Pas d'aussi beau et sexy que moi.

- Cabrón. Je lui relâche brutalement la mâchoire alors qu'il rit.

- Mais tu sais que je ne vois que toi.

- C'est normal, tu ne trouveras personne d'aussi bonne que moi, bonne dans tout en plus. Il me regarde avec un sourire en coin.

- Et en plus tu te fais des compliments !

- Donc toi, tu peux, mais pas moi ? En plus, tu n'es pas aussi beau que ça, tu as juste... Je l'analyse un instant. Des beaux cheveux.

- Ah bon ? Il m'attrape par la taille et il me soulève alors que je m'accroche à lui en souriant. C'est pour ça que tu veux tuer toutes les filles qui osent me regarder ? Et surtout, tu...

- Ne continues pas ta phrase ! Dis-je en explosant de rire et en mettant ma main sur sa bouche alors qu'il sourit. Tu es le plus beau, le plus sexy, le plus gentil, le plus fidèle, le plus attirant cabrón qui existe, et j'ai la chance de t'avoir que pour moi. Je l'embrasse et il sourit contre mes lèvres.

- J'aime bien quand tu me fais des compliments.

- Comme si tu en as besoin. Il me relaisse marcher. Tu en as des millions par jour, dès que quelqu'un te voit, on ne s'empêche pas de t'en faire.

- Ouais, mais il n'y a que tes compliments qui comptent pour moi. Les autres, je m'en fous complètement.

- Vraiment ? Dis-je avec un sourire en coin.

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