IX

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Point de vue de Samira


   Comme Ramsay Snow me l'avait dit la veille, je m'habillais d'un pantalon noir et d'un haut chaud. Le fait ne pas avoir ma robe de servante était étrange. Je sortis très vite de ma petite chambre, situé dans un couloir tout en bas de Fort Terreur. Je commençai à marcher vers les appartements de Snow, sous le regard choqué de plusieurs serviteurs. Le fait de voir une femme en pantalon était rare. Encore plus venant d'une nouvelle servante. Je toquais doucement à la porte de Ramsay, qui vint m'ouvrir en personne.

- J'ai changé d'avis. Nous partons en chasse dès maintenant. dit-il avec son sourire moqueur.

- Avez-vous besoin d'aide dans les préparatifs ? 

 Il me donna une clé.

- Vas choisir la proie. Dans les donjons.

 Après une révérence, je marcha vers les donjons. Quelques femmes et surement des voleurs attendaient dans chaque cellule. Comment devais-je choisir qui devait vivre ou mourir ? Je pris une femme assez jeune. J'avais entendu dire qu'il préférait chasser les femmes. Malgré les pleurs de la proie, qui me suppliait de l'épargner, je partis dans la cour près des chiens et du Snow. Je fis tomber à ses pieds la femme. Il se tourna vers moi, regardant la proie.

- Celle que je voulais. ricana-t-il. Très bon choix, Samira.

Je lui souris, mais quelques pensées allèrent vers la  proie. J'avais de la pitié pour elle. Me ramenant à la réalité, Ramsay me tendait un arc et deux flèches.

- Tu sais tirer ? demanda-t-il rapidement.

 Ses yeux avaient changés. Il exprimait maintenant de la rage.

- J'apprends très vite.

- Parfait ! il se tourna vers le femme. Tu as dis minutes d'avances. Si tu sors du bois, tu gagne. Les règles sont simple. Cours maintenant.

 Plus vite qu'un lapin de garenne, la femme courut hors de Fort Terreur. Ramsay commenca à détacher les cordes qui retenaient tous les chiens. Après dix minutes. Il hurla aux chiens de partir à la recherche de la femme. Le Snow et moi montons sur nos chevaux, puis partons à la suite des chiens.

- Un conseil, Samira. Ne me décois pas. dit-il si faiblement que je devais tendre l'oreille pour l'entendre.

Je compris cette phrase par : Si tu me décois, ce sera à ton tour d'être la proie. Très vite, les cheins aboiyèrent fort, signifiant qu'il avait trouvé la trace de la fille. Nous fîmes partir les chevaux au galop dans la direction des cris.


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