XVIII

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Point de vue de Samira

   Deux jours c'était passer depuis ma rencontre avec cette Myranda. Actuellement, nous étions dans la cour de Fort Terreur. Roose Bolton partait rejoindre Robb Stark. Ce dernier avait appelé tout ces bannerets pour marcher vers le Sud pour venger son père. Et le père de Ramsay le rejoignait enfin. Seulement, le fils devait rester ici contre son grès pour veiller sur le château. Actuellement, le père était assit sur son cheval, donnant les derniers conseils au bâtard. Moi, j'étais légèrement en retrait ayant à l'œil la brune qui était là aussi. Enfin, les soldats et le Lord partirent. Ramsay se tourna vers nous, en nous demandant de continuer notre travail. Il me donna également ma journée. Je le remercia avant de partir vers les écuries. J'avais demandé au Snow si je pouvais prendre le cheval de la dernière fois, il avait accepté. Je sella la bête pour aller me promener en forêt la journée. Et pars la même occasion m'entrainer à l'arc et à la monte. Je coinça des flèches dans le carquois accrocher à la selle et passa l'arc autour de moi. Je monta sur l'équidé avant de partir au pas dehors. Je pris une route différente de l'armée. Je laissais le cheval aller la où il voulait, regardant les arbres et la nature autour de moi.

   Plusieurs heures passèrent, et lorsque je voulus faire demi-tour, je me rendis compte que j'étais vraiment loin de Fort-Terreur. Tant pis, je devais rentrer maintenant. Soudain, mon cheval se cabra en hennissant fortement. Je tomba au sol en gémissant de douleur. Je me releva néanmoins très vite en essayant de calmer la bête. Derrière moi, un grognement se fit entendre. Je me retourna et tomba nez à nez avec un loup. Seul visiblement. Il était gris et blanc, vraiment beau. Mais anormalement grand pour un loup. Etait-ce un loup géant ? J'avais entendu dire que les Stark avait trouver des loups géants il y a quelques mois. J'essayais de prendre quelques flèches, mais le loup sauta sur le cheval, lui mordant violemment l'encolure. Je n'eus pas le choix de me pousser lorsque le cheval tomba au sol, saignant à mort. Le loup commença à dévorer sa proie, quand ses yeux se relevèrent vers moi. Ses babines se retroussèrent en grognant. Tant pis pour les flèches, je me mis à courir en direction du château. Derrière moi, le long hurlement du loup se fit entendre. Je me pris plusieurs ronces dans les jambes, mais sa n'arrêta pas ma course. Ramsay me tuerait surement de ne pas avoir sauver la bête. Mais il me tuerait obligatoirement si je ne revenais pas. Je continuais donc à avancer vers la ville. Mon pantalon était trouer à cause des ronces mais ce n'était pas grave. Le loup ne m'avait pas suivit, et c'était le plus important. Je vis un peu plus loin l'entrée d'un village, j'entrais donc dedans demander mon chemin. Direction l'auberge. Dedans, c'était assez vide, seulement deux hommes et une servante. Je demanda à la femme le chemin le plus court et elle me répondit rapidement. Derrière mon dos, les deux hommes avait leurs regards plantés sur moi. Je le sentais. Je la remercia, puis sortis en vitesse. J'hâtais le pas, voulant m'éloigner de ces hommes en vitesse. Je serrais les poings lorsque la porte de l'auberge claqua derrière moi et que des bruits de pas se faisait entendre derrière moi. J'entrais dans les bois, et commença à zigzaguer entre les arbres pour les perdre.  Je croyais les avoir perdu, lorsqu'une main se posa sur ma bouche. Je tapais l'homme blond de toute mes forces et essaya de mordre sa main sans y arriver. Deux autres mains se posèrent dans mon dos. J'hurlais, mais la main sur ma bouche coupait le son. Mon pantalon fut baisser d'un coup sec, je me débattais encore plus. Mes yeux devinrent humides, et mes poings essayais de frapper le plus fort possible l'un des deux hommes. Mon arc fut retirer de mon dos et jeter à nos pieds.

- Tiens la. dis la voix de l'un deux, tandis que deux mains me lâchait.

 Je devais en profiter. Je donna un puissant coup de pied derrière moi, et vu le hurlement, j'avais toucher ma cible. Tandis que celui que me tenait était déconcentrer, je lui donna à son tour un coup de genoux entre les jambes. Il me lâcha en s'attrapant les parties intimes. Je m'écarta d'eux en ramassant mon arme. Le brun se releva en avançant vers moi, sans réfléchir, je courus loin d'eux.

- Rattrape la !

- A quoi sa sert ? Y en a plein d'autres au village.

- Elle a vu nos visages. T'as envi d'aller au Mur pour viol ?

    Je me cacha derrière un arbre, et pris une pierre dans ma main. J'attendais maintenant. Au bruit de leurs pas, ils c'étaient séparés. Je serrais un peu la pierre dans ma main, lorsque le blond ma passa devant. Je lui donna un énorme coup derrière le crâne avec la pierre. Il tomba à genoux, mais j'en redonna un deuxième. Du sang coula de son crâne. Je continua mes coups, jusqu'à ce qu'il soit au sol, inerte. Une tache rouge tâcha l'herbe, et bientôt tout son corps fut entourer d'un rouge. Son ami l'appela, et il semblait se rapprocher. Je pris mon arc en main, la pierre étant inutilisable. Je me recacha et attendis. L'homme arriva en courant et se mit à genoux devant le cadavre de son ami. Je vins dans son dos et passa la corde de l'arc autour de son cou. Je tirais de toute mes forces. Ses mains essayaient d'enlever la corde qui l'étranglait, mais il n'y arriva pas. Très vite un deuxième cadavre tomba au sol. Je respirais enfin, et réalisais que mes mains tremblaient. Le soleil se couchait, et j'étais encore loin du château. J'enleva le pantalon de l'étranglé et le mis. J'alla ensuite chercher le mien, mais il était tellement arraché que je le garda en main. Je marcha doucement, me grattant très fort aux endroits où leurs mains sales m'avais touchée. Sans m'en rendre compte, je retomba sur le chemin principale. Il faisait presque nuit, mais déjà je voyais au loin la fumée des cheminées de Fort Terreur. Je marchais doucement, la tête basse. Sans le remarquer, un cavalier trottina jusqu'à moi. Il fit avancer son cheval à la même allure que moi, et pour réflexe, je m'éloigna de cet homme en tremblant.

- Samira ?

   Je me figea. J'étais morte.

- Oui, Lord Ramsay ?

- Où est ton cheval ? Et c'est quoi cette tenue.

   Je ne dis rien, baissant la tête. Je l'entendis descendre et s'approcher de moi. Il voulut me toucher l'épaule mais je m'esquiva rapidement.

- Monte.

 J'obéis, les yeux baisser. Je me figea entièrement lorsqu'il monta derrière moi. J'étais totalement crisper, et ne bougeait plus. Je ne profita absolument pas de ce moment, l'esprit totalement fixé sur les mains des deux hommes sur mon corps.

- Tu es blessée ? demanda-t-il en fixant le sang sur mes mains et mes habits.

   Je ne répondis pas. Physiquement non, mais mentalement oui. Je n'oublierais pas de sitôt cette sensation. Heureusement qu'ils n'avaient pas réussi... 

- Il t'a fait du mal ? demanda encore Ramsay en voyant le pantalon masculin que j'avais.

  Toujours aucune réponse. On aurait dit que j'avais oublier comment parler. Et ce n'était peut être pas plus mal pour le moment. Je n'avais pas envie d'expliquer sa maintenant.

- Ou est-il ? commença-t-il à s'impatienter.

   Pourquoi voulait-il à tout pris savoir. Je n'étais qu'une servante de Port Réal.

- Mort. murmurai-je en regardant le sang sur mes mains.

   La réponse sembla lui aller. On arriva enfin. Je descendis de son cheval avant d'aller dans l'écurie m'assoir dans un box. Mes genoux remonter contre moi, et ma tête poser contre eux, je me mis à pleurer. A ce moment même, je me maudissais d'avoir quitter Port-Réal. Les mains de Ramsay se posèrent sur mes épaules, ce qui me fit sursauter. Cette fois je ne le chassa pas. Il me leva, et m'emmena dans ses appartements. J'essayais de me calmer, mais je n'y arrivais pas. Les larmes coulaient toutes seules sur mes joues. Il m'assit sur son lit.

- Dors.

   Il partit vers son salon et je le vis se coucher sur un canapé. Je l'observais un peu. Puis me coucha, les larmes coulant encore. Je ne sais pas comment, mais je réussi finalement à m'endormir.

Le Trône de FerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant