Une française à la cité tome3.

Chapitre 29. 🌙

SORTEZ LES MOUCHOIRS 😭

- Je veux voir le baby ! Je veux voir le baby ! Poussez-vous !

La porte de la chambre où logeait Yasmina ainsi que sa fille s'ouvrit rapidement. Une tête blonde fit son apparition dans la chambre, cherchant le bébé des yeux. Derrière elle, Jawed l'avait suivit, les mains dans les poches, marchant tranquillement.

Yasmina elle, était allongée sur le lit d'hôpital, observant Mamadou qui lui, tenait sa fille dans ses bras, assis sur un fauteuil non loin. Les deux tourtereaux étaient apaisés.

- Nalya ! Doucement bon sang ! Cracha Yasmina en la fusillant du regard.

- Oh c'est bon, la maman elle va détendre ses vergetures hein.

- Viens la voir Nalya. Murmura Mamadou.

Des étoiles pleins les yeux, elle s'approcha de l'enfant et de son ami. Elle s'approcha à pas de loup vers sa fille, sous le regard rieur de Jawed qui observa la scène de loin.

- Tu peux marcher correctement tu sais. Fit remarquer Mamadou.

- Chut abruti, avec ta grosse voix tu vas lui faire peur.

Nalya pencha sa tête au dessus du visage de l'enfant.

- Coucou toi. Moi c'est Nalya et toi ?

L'enfant avait les yeux à moitiés ouverts. Elle avait pour le moment du mal à les ouvrir complètement.

- Euh, Nalya, elle parle pas encore. Souriait Mamadou en voyant son amie ainsi.

- Peut être que si je lui ramène du poulet elle parlera ?

Mamadou Jawed et Yasmina soupiraient.

- Je peux ? Nalya avait tendue ses bras.

- Heu non, mieux vaut pas.. Intervenu Yasmina.

- Ouais vas-y, mais vas-y mollo c'est un bébé Nalya, un bébé, pas un jouet. Articula celui-ci.

- Oui, un bébé Nalya. Répéta Jawed.

- Oui c'est bon. Soupira-t-elle.

Mamadou avait tendu ses bras contenant Yana pour la prêter à Nalya. La blonde avait saisit la petite en essayant de la tenir correctement sous le regard inquiet de Yasmina.

- Salut petite, t'es belle toi, bon un peu fripé mais ça passe. Murmura la blondinette. On dirait un petit poivron confit.

- Nalya ! Protesta Yasmina.

- Bah quoi, c'est mignon les poivrons.

- Elle s'appelle comment ? Demanda Jawed.

- Yana. Répondit Mamadou fièrement.

- Fallait l'appeler Nalya. Bouda celle-ci.

- '' Ya'' c'est pour Yasmina et '' Na '' pour toi Nalya. Avoua-t-il gêné.

Nalya avait regardé Mamadou face à cet annonce. Comme ci cette révélation lui avait donné du baume au coeur, c'était une belle preuve d'amitié, elle était sincèrement touchée.

- Merci beaucoup Mamadou.. elle regarda Yana avant de lever les yeux vers ses amies. Vous savez, je suis vraiment contente d'avoir trouver des amis comme vous. J'espère sincèrement que jamais on se lâchera, vous êtes trop importants dans ma vie. Avoua-t-elle.

- Yeuuuuuu c'est mignon tout ça. Souriait Mamadou.

Nalya passa rapidement l'enfant à Mamadou, sous le regard interrogateur de Jawed. Mamadou s'était rapproché de Yasmina, tous deux regardèrent Yana.

- Excusez-moi.. murmura Nalya avant de déguerpir de la pièce.

Mamadou regarda Jawed. Ils ne comprenaient pas la réaction de la blondinette.

- Je vais allez la voir. Intervenu Mamadou. Et encore félicitation à vous.

- Merci mon pote.

Sur ses mots, Jawed s'était empressé de quitter la pièce, cherchant Nalya des yeux dans le couloir de l'hôpital. Malheureusement, aucune Nalya en vu. Jawed commençait légèrement à paniqué.

- Putain elle est où..

Il traversa le long couloir avant de regarder dehors. Elle était effectivement à l'extérieur de l'hôpital, assise sur un banc, regardant l'horizon. Ses cheveux blonds flottaient dans le vent majestueusement.

Le coeur de Jawed reprit un rythme normal, avant de la rejoindre.

- Nalya ? Jawed s'approcha.

- Jawed..

- Il t'arrive quoi ? Il prit place à ses côtés.

- Rien..

- Arrête de mentir, dis moi wesh. Sinon j'risque de te casser la tête jusqu'à ce que la mort nous sépare.

- C'est juste que.. en les voyant bondé d'amour avec l'arrivée de la p'tite Yana, ça m'a fait Un pincement au coeur. J'ai peur Jawed..

- Mais peur de ?

- Peur que Mamadou s'éloigne de nous..

- À cause de l'arrivée de Yana ?

- Oui.

Quelques larmes perlèrent sur ses joues. Mamadou était aussi son meilleur ami. Et la peur de le perdre lui était insupportable.

- Jamais je ne m'éloignerais Nalya. La voix de Mamadou venait de retentir derrière eux.