Chapitre 21.

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Déjà, je voulais rendre un petit hommage à Johnny Hallyday, que son âme repose en paix.

QUELQUES JOURS APRES. (désolée j'sais pas faire les accents sur les majuscules.)


Mamadou Jawed et Nalya étaient rentrés de vacance. Evidemment, ils n'ont encore rien avoué à la mère de Mamadou. Il fallait attendre le bon moment, la bonne heure, le bon temps, la journée idéale quoi pour annoncer une putain de grossesse.

Les trois amis étaient en bas des immeubles, parlant de tout et de rien. Bizarrement, ils n'étaient pas que tous les trois, un individu, un chinois plus précisément était en leurs compagnies.

PDV DE NALYA:

- Alors ce petit séjour, bien? Demanda le chinois visiblement intéressé, ou alors faussement intéressé.

- Au top frérot! intervenait Jawed.

Le chinois se retourna vers Mamadou, attendant une réaction de sa part.

- Mmmh, ouais ouais. Bâclait-il rapidement ne voulant pas trop s'attarder sur le sujet. Seuls Jawed et Nalya étaient au courant que celui-ci était un futur papounet.

Mon regard s'était attardé sur les yeux du chinois, avant de le détaillé dans les moindres recoins.

- Putain, t'as quoi à me regarder toi? M'agressait-il.

- Bah, t'es sur que tu vois quelque chose?

- Bah ouais, raciste des chinois va.

Je fronçais les sourcils avant d'ouvrir mon sac à main, d'y chercher du... scotch. J'avais toujours tout et n'importe quoi à l'intérieur. Sait-on jamais, imaginons qu'il y ait une apocalypse? au moins, j'étais tranquille.

Les garçons me fixaient.

Dos à eux, je pris un morceau de scotch avant de tirer la peau de mon oeil droit et de la fixer avec le bout de scotch, pareil pour celui de gauche.

- Veuillez accueillir mesdames et messieurs..... - roulement de tambours - NALYACHONG!

Après cette annonce, je me retournais vivement, j'avais les yeux plissés, comme le chinois.

- On est frères désormais, hein Chinois? Rajoutais-je avant de provoquer les rires de Jawed et Mamadou.

Le chinois, lui, ne rigolait pas.

- Hahaha très drôle sale conne. Et déjà, je suis pas chinois, mais vietnamien bordel! S'énervait-il.

- Bah les chinois vous êtes tous les mêmes pour moi façon j'comprends rien..

- Pourquoi ça? me défiait-il du regard, ou du moins ce qu'on y voyait.

- Vous avez tous les yeux tirés vers l'arrière.

Jawed et Mamadou étaient partis dans un fou rire monumental.

- Toi Mamadou ferme la, parce que le jour ou il y aura plus de poulet dans l'monde je vais devoir te ramasser à la petite cuillère et la tu feras moins le malin.

Il s'arrêta de suite de rigoler, avant de donner un coup de coude à Jawed: arrête de rire frère c'est pas drôle.

- Au fait, c'est quoi votre problème avec le poulet vous les noirs?

Celui-ci me dévisagea.

- Non parce que en fait moi j'ai une théorie. J'avais capté l'attention des trois garçons. Je pense que vous êtes des putains de fainéants et que c'est le seul oiseaux qui n'vole pas. Concluais-je.

Un rire, deux rires, trois rires venaient combler le silence.

- Comment elle t'a taillé sec là. Rigolait le noich.

- Ferme la ping pong, parce que vous, vous bouffer tous c'qui respire. Rajoutais-je.

Mamadou riait de plus belle, tapant des poings sur le béton.

- C'est toi que j'vais graille si tu continues. Agressait-il, ne riant pas du tout.

- Eh, calme toi, tu vas graille personne. Intervenait Jawed, le regard froid.

- Chinoibale. Murmurais-je.

- Hein? murmura Jawed également.

- C'est un sorte de cannibale version chinois.

- Ta gueule Nalya.

- Merci Jawed. Souriait le chinetoque.

- Ta gueule aussi. Rajouta Jawed.

Mamadou était inerte sur le sol, tel une étoile de mer échouée.

- Heu, Mamadou.. ça va? demandais-je en touchant son crâne du bout de mon doigt.

Il repartit dans un fou rire.

- Repense à l'annonce. Lui rappelais-je

Il se mit à sangloter.

- Oh non.. pourquoi.. Pourquoi moi? se plaignait-il de plus belle.

Une française à la cité tome3.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant