Chapitre 26 : Vive l'Espagne

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-Besoin d'aide ?

Mira eut le réflexe que tout bon lutteur et/ou demi-dieu pourchassé sans relâche par diverses créatures se devait de posséder.

Elle saisit de la main posée sur son épaule et la tordit de manière à faire une clé de bras à son opposant. Puis, elle le poussa, le faisant tomber sur un genou.

Puis, elle se rendit compte de ce qu'elle faisait et le lâcha, horrifiée.

-Désolée ! Je suis vraiment désolée ! C'est... C'est un réflexe, je n'ai pas eu le temps de réfléchir !

Il se releva, se frottant le poignet en grimaçant, essayant de faire un sourire en même temps.

-Y a pas de mal. J'aurais dû me manifester avant.

-Désolée !

C'était un garçon de son âge environ. Il était grand et massif. Il semblait être d'origine hispanique. Il avait des cheveux très foncés et bouclés et des yeux bruns clairs.

-C'est pas grave. Tu semblais avoir besoin d'aide.

-Euh... oui... Je suis en voyage avec ma colonie de vacance.

-La Colonie des Sang-mêlés ?

Devant son regard surpris, il rit.

-C'est écrit sur ton t-shirt.

-Oh ! Oui... J'avais complètement zappé.

-Juste une question. Pourquoi Sang-mêlés ?

-Oh, le thème de notre Colonie est la mythologie gréco-romaine.

-Et ça marche comment ?

-On remplit un questionnaire sur place et on nous assigne un parent Olympien en rapport avec nos réponses. Puis, on nous met dans le bungalow de notre parent. Enfin, les bungalows c'est pour ceux qui choisissent la partie grecque. Ceux qui préfèrent les romains, c'est une toute autre organisation.

-Ouah. Et ton parent, c'est qui ?

-Poséidon.

-J'aurais juré Aphrodite.

Mira cilla. Il commençait à être lourd avec sa drague à la noix. Qu'il aille s'en trouver une, de filles d'Aphrodite. Elle se racla la gorge et continua :

-Donc, on est en voyage et avec mon ami, on doit acheter des boites de conserves. L'ennui c'est que je ne parle pas très bien espagnol. Et je me casse la tête depuis cinq bonne minutes pour essayer de demander de l'aide à la vendeuse.

-Laisse-moi faire.

Il se tourna vers la vendeuse et se mit à parler. Le visage de la femme s'éclaira et elle se rendit dans l'arrière boutique.

-Elle dit qu'ils vendent en gros, aussi.

-Oh, c'est ce qu'il me faut.

La dame revint, des cartons dans les bras.

-C'est suffisant ?

-Non. Tout le stock.

La femme écarquilla les yeux lorsque le garçon traduit.

-On devrait l'aider à les soulever.

-T'as raison. Ne bouge pas, j'y vais.

-Attends-moi !

-Je peux pas te laisser porter des cartons !

-Si, si, c'est la même chose que mes haltères !

-Tes... haltères ?

Mon Double en FilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant