Je traverse la porte et rejoins mon premier cours du jour, l'anglais. Une matière que j'apprécie, et que je trouve très pratique pour pouvoir découvrir toutes sortes de livres qui ne sont pas encore traduit dans ma langue maternelle.
Malheureusement car on est mercredi, on a le droit à un oral, n'ayant pas un bon accent malgré le fait que je sois bon à l'écrit, je sais que je vais avoir seulement les environs de la moyenne. Avec de la chance, peut-être un peu au dessus.Ma matinée continua sur de l'histoire qui ce trimestre est intéressante ainsi que de la physique chimie, qui pour le coup est pour moi, déprimante.
J'arrive correctement aux maths mais seulement au mathématiques attribués à la matière pas à la physique, qui je trouve est particulièrement ennuyante.
Heureusement c'était le dernier cours avant l'après midi que je débute à treize heure pile par maths cette fois-ci.
Je me rendis à la cour qui est grande pour un lycée de zone et allais au fond dans un coin que je qualifie de "tranquille", où je commençais à manger mon sandwich, placé plus tôt à l'intérieur de mon sac dans la matinée.
Pain, jambon, ketchup(sauce tomate).
Une demie heure plus tard, Yohan me rejoignis, inexpressif, chewing-gum en bouche, sûrement mentholé puisqu'il m'en proposa un, que j'acceptais en le plaçant directement dans ma bouche.
Je sortis mon roman et le lis. Peu de temps après Bastien nous rejoignit aussi et pris un manga et fit comme moi, en s'installant à ma droite.L'après-midi se passa dans le calme, banal, ce qui me rassura un minimum malgré le fait que je pensais après chaque heure, le retour chez moi, dans l'appartement.
J'avais bien remarqué les coups d'oeil de nos voisins, je sais qu'ils se doutent de quelque chose. Je trouve ça d'ailleurs normal, vu le bruit que fait mon père en me battant, il n'est pas très discret, l'inverse m'aurait étonné.
Je repris le bus à la fin des cours, les horaires sont vraiment tordus, je n'ai droit qu'à quelques minutes après la sonnerie pour rejoindre l'arrêt, sinon je le rate et je dois attendre le prochain. C'est à dire dans vingt minutes. Super.
Voyant que le bus s'arrête pour laisser place aux collégiens, je soupire, je n'ai rien contre eux mais ils sont très bruyants et je suis presque certains que certains le font exprès pour se démarquer, ça m'exaspère.
Mais bon, j'ai été comme ça aussi à un moment donc, finalement, ça me désespère encore plus.
Fort heureusement pour moi, j'ai quelqu'un occupant la place à côté et qui est de plus, silencieux.
Je suis sûr qu'il s'est placé là pour ne pas avoir un mioche.
Une fois j'ai eu le droit à une collégienne mais elle, elle était silencieuse. C'est déjà ça.
De plus, elle avait un joli visage, je l'ai remarqué près du chauffeur quand elle passait sa carte, mais ce n'est qu'un détail.Plusieurs collégiens passent pour se mettre au fond de l'habitacle, il y en a qui sont vraiment mignons, ils sont tout petits avec une bouille de primaire, sûrement des sixièmes.
Dire qu'un jour, eux aussi vont rejoindre le lycée, puis la fac ou l'université, c'est assez impressionnant.
Certains vont peut-être se faire connaître, comme d'autres qui vont mener une vie normal. Tellement de chemins imprevibles, et de choix.Je descends du bus, maintenant devenus étouffant avec le nombre de personnes à l'intérieur, l'air est presque irrespirable.
Je souffle, reprenant de l'air frais en me dirigeant vers une école primaire, allant du CP au CE1. Je vais aller chercher Ethan, un petit garçon éveillé et très énergique qui a besoin de se dépenser chaque jour, en plus de l'école.
J'attends au portail en m'asseyant sur un banc, il est seulement quinze heures et demie et je dois attendre encore une bonne heure, autant m'avancer sur mes devoirs et les leçons.Je vis au fur et à mesure du temps des parents arriver, venant chercher leur enfant respectif. Et même, ce qui je suppose être les grands frères ou sœur, qui pour la plupart sont plus jeunes que moi. Ce qui m'amusa, mais restons concentrés sur les écritures de mon cahier.
J'entendis le portail s'ouvrir et je remis en place mes affaires dans mon sac rapidement, mais faisant tout de même attention à mon poignet douloureux. Quelques minutes plus tard, je vis une petite tête brune s'élancer vers moi, puis me sauter dessus. Je grimace légèrement, il a tapé inconsciemment sur un bleu de la veille.
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Moi et mon Miroir
ParanormalMarius est un adolescent qui rentre chaque jour avec une douleur à l'estomac, la gorge qui se noue, une peur mordante qui ne le quitte pas. Il souffre en silence... et depuis petit. Des bleues parsèment sa peau, des cicatrices aussi. Son corps marq...