VIII. La menace est bien réelle.

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Vendredi 28 Juillet 3h16, quelque part dans New-York.

L'homme est dans une cellule depuis quelques heures seulement, mais il croit devenir fou. Il enrage de s'être fait attraper par une bande de jeune héros qui savent à peine se servir de leurs alter. S'il avait su il aurait moins parlé ! Maintenant les héros sont au courant et ils risquent de faire capoter tout le plan de ses employeurs ce qui est très mauvais pour ses affaires. Mais ses employeurs savent-ils ? Après tout, ils n'ont aucun moyen de savoir ce qu'il s'est passé dans cet entrepôt ! Bien, c'est bien, les affaires continueront pour lui dans ce cas ! Il commence à se parler à lui même pour se rassurer, il sait qu'on va le sortir d'ici très rapidement car il sait beaucoup trop de choses que les autres ne doivent pas savoir, ses employeurs le protégerons lorsqu'il sera sorti de la, ils lui ont promis, ce n'est surement plus qu'une question de minutes. Cet homme commence à transpirer, il fait très chaud dans sa cellule et il ne supporte pas bien la chaleur. Les gouttes qui coulent sur son front s'amassent à mesure que le temps passe, ses mains commencent à trembler à cause de son impatience, ses nerfs prennent le dessus sur sa raison et il se languit de plus en plus de sortir d'ici car sa situation lui devient impossible à supporter. La faible lumière qui émane de la seule lampe de la pièce est si faible qu'elle est comparable à une bougie, et pour tout arranger, elle se met à clignoter rapidement comme si elle allait s'éteindre, ce qui a le don d'énerver l'homme au plus au point. 

Soudain, il aperçoit une vive lumière en face de lui, et sent sa peau se déformer sous la pression de l'air qui semble augmenter tout autour de lui. Cette pression devient de plus en plus insoutenable à tel point qu'il se met à crier, mais ses paroles semblent être absorbées par l'air car aucun son ne sort de sa bouche, et en portant ses mains à son visage, il s'aperçoit avec horreur qu'elles ont disparues ! Il panique, il cherche à respirer mais ça lui est impossible, l'espace autour de lui semble se déformer, sa vision se trouble, et dans la seconde qui suivit son corps disparu soudainement, laissant la pièce lugubre totalement vide. 

Lorsqu'il pu de nouveau respirer et voir, l'homme se trouvait dans une ruelle peu éclairée, et qui semblait loin de toute fréquentation. Il gisait au sol, sur le dos et à peine eut-il repris le contrôle de son corps qu'il se redressa brutalement, pris de spasmes. Il se mît à genoux et fût pris d'une grosse quinte de toux qui l'empêcha à nouveau de respirer. Il toussa quelques fois, et fini par vomir ce qui ressemblait à son dernier repas. Tout de suite après, il pu de nouveau respirer librement et se tint la poitrine car son coeur allait si vite qu'il risquait la crise cardiaque, mais ce qui l'inquiéta encore plus, ce fût les voix. Trois voix dans son dos étaient en train de se chamailler alors que l'homme arrivait à peine à sortir de cet état second. Finalement il se retourna en restant accroupi et découvrit trois personnes, une fille et deux garçons se tenait devant lui, les garçons semblent avoir la vingtaine mais la fille à l'air un peu plus jeune.

- Putain Alex qu'est ce que tu lui as fait à ce gros sac il était à deux doigts de clamser ! S'énerva une première voix masculine, apparemment très agassée.

- La ferme j'ai rien fait, je t'ai dit que le transport prennait plus de temps quand je connaissais pas bien les deux endroits ! Et bingo, il était super loin d'ici ! Se défendit le deuxième jeune homme, un dénommé Alex.

- Dites vous pensez pas qu'on devrait lui couper tous ses bourlets à ce gros lard, ça fera comme un lifting ! Disait une voix féminine avec un ton extrêmement dérangeant mais joyeux et proche de la folie furieuse.

- Ta gueule Lucy tes méthodes laissent trop de traces ! Répondit la première voix masculine. 

L'homme croyait halluciner, le spectacle qui s'offrait à lui était presque surréaliste. Il avait devant lui trois de ses supérieurs et aucun d'eux ne semblait s'inquiéter de son état de santé, la fille semble même vouloir l'étriper ! 

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