Dimanche 6 Août 19h30, le Queens, New-York.
Pov de Mary
S'évanouissant entre les tours lointaines de Manhattan, les derniers rayons de soleil se reflétaient sur les vitres des grattes-ciel, formant des éclats de lumières éblouissants d'un jaune-orangé réconfortant, tandis que les lueurs du crépuscule coloraient le ciel, parsemé de quelques moutons nuageux, de rose, d'orange et de bleu. Ce spectacle, fruit de l'ingéniosité humaine et de la nature, donnait l'impression que la ville, recouverte de paillettes d'or et d'argent, touchait la voûte céleste.
Ce paysage que je connaissais si bien à force de l'avoir contemplé tous les soirs lorsque j'étais enfant n'allais pas tarder à disparaître, remplacé par les lumières nocturnes colorées des panneaux publicitaire de Time Square, entre autre.
Aujourd'hui si je peux voir ce coucher de soleil une fois de plus c'est parce que j'ai voulu emmener Shoto dans le quartier ou j'ai grandis.
Après tout, je lui ai souvent parlé de cet endroit, c'est pour ça que lui faire visiter les rues qui ont bercées mon enfance est quelque chose de spécial pour moi.
- Mary, est-ce que tu m'as dit ou l'on allait ? Parce que j'ai l'impression qu'on s'éloigne de la ville ...
Lui par contre est perdu et ne sait pas encore ce qui l'attend.
- Prend à gauche au prochain virage et tu verras bien !
Ça doit bien faire 10 fois que je lui répond ça.
Et ça doit faire tout autant qu'il s'exécute puisque sans moi il n'arriverait sûrement pas à ressortir de ce quartier qui est -sans abuser- un véritable labyrinthe. Vraiment, si les grattes-ciel au loin n'étaient plus la, je pourrais presque croire que nous sommes dans une petite ville au milieu de nul part. La route est craquelée à certains endroits, les lignes électriques pendent mollement entre les vieux poteaux en bois et l'aspect délabré des bâtiments laissent penser que ces derniers sont vides depuis un moment, mais les lumières diffusées à travers quelques vitres prouvent l'inverse.
- Ici c'est à droite, et je te promet qu'après on sera arrivé !
Nous passons devant une énième tour similaire à toutes les autres -des bâtiments gris de pollution d'à peine 5 étages- et au bout de la route, au croisement de deux blocs se dessine un parc. Il comprenait des balançoires, une table de ping-pong et deux terrains de basketball.
- Ta-dam ! M'exclamé-je en tendant les bras devant moi, excitée de voir que rien n'avait changé depuis le temps.
Il y eu un moment de silence.
Qui dura un moment.
...
Encore un petit peu.
- C'est un parc. Remarqua simplement Shoto après avoir coupé le moteur.
- Non, jure ?!
J'attrape le sac de sport que j'avais pris avec moi et sors de la voiture.
- Tu vois ce bâtiment ? Dis-je en lui pointant une tour au hasard du bout du doigt.
Il range ses clés dans la poche de son short et regarde dans la direction que je désignais.
- Oui ...
J'ouvre mon sac et en sors un ballon de basket déjà un peu usé.
Sans le prévenir et après m'être approché discrètement, je lui lance dans le dos, lui forçant un petit râle surpris d'entre ses lèvres.
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Split
Fiksi Penggemar" - Mon connard de père est introuvable, ma mère est morte, et tu veux me faire croire que c'est de ma propre faute ? J'ai entendu beaucoup de conneries dans ma vie, mais celle la, c'est la meilleure de toutes. - Crois moi ou non, mais tout ça c'es...