Parce que le Kollin d'avant est toujours en moi. Et je serais toujours cette personne. Peut-être avec quelques changements mais je serais toujours moi. Et grâce à lui je m'en rends compte.
- Merci d'être venu, je dis finalement.
- Pas de soucis, il dit comprenant où je veux en venir.Il me sourit gentiment puis m'aide à m'installer dans mon fauteuil. On va dans la cuisine lui toujours en calbut. Il ne se dérange pas tient...
- Ah les garçons, dit ma mère.
Elle nous regarde longuement avant de soupirer.
- Je vois que ça ne change pas.... elle soupire.
- Jamais, répond Rosen en lui faisant un grand sourire.Elle roule des yeux avant de nous dire de nous démerder pour le petit-déjeuner. Puis elle s'en va, certainement dans son bureau. Rosen me fait un grand sourire et m'installe à table.
- Crêpes ?
Je ris en secouant la tête.
- Aller !
Il sort un saladier qu'il place devant moi. Il sort un verre mesureur, un verre et un bol qu'il met juste à côté du saladier. Puis il sort le sucre, la farine, le lait, le beurre, les oeufs et du sucre vanillée.
- Alors, tu fous quoi là ? Commence ! il s'exclame.
Je ris en le fixant.
- Pourrais-je avoir une cuillère s'il te plaît ?
- Une cuillère ?! J'en ai posé une juste l.... il s'interrompt, se rendant compte qu'il n'a pas sorti de cuillère.Je lève un sourcil. Il sort alors une cuillère et la pose près de moi en faisant une petite grimace. Je pouffe de rire en le remerciant. Je prends des cuillères que je mets dans le verre. Je le verse ensuite dans le saladier. Je mets en tout, trois verres de farine dans le saladier. Puis je casse un oeuf dans le bol, vérifie qu'il est bon et qu'il n'y a pas de coquille qui traine avant de le laisser tomber dans le saladier. J'en ajoute trois autres avant de....
- Tu n'aurais pas oublié autre chose par hasard ? je demande en me tournant vers Rosen qui a déjà sorti une poêle.
- Euh ?
- Un batteur ou un fouet ? j'explique.
- Oh oui bien sûr désolé, il ronchonne en sortant un batteur.Il me le tend et je commence à touiller les oeufs et la farine. J'essaie de faire une bonne pâte avant d'y ajouter moins d'un tiers du verre de sucre. Je touille encore et travaille la pâte. Puis je rajoute du lait, touille, rajoute encore du lait, touille, puis continue à verser le lait jusqu'au moment où la pâte devient assez liquide sans l'être de trop. J'y ajoute ensuite le sucre vanillé et touille encore.
- Bon ça avance ?
- Roh lala, c'est bon, voilà, je grogne.Il rit alors que je lui tends le saladier. Il soupire et commence à faire fondre le beurre dans la poêle avant d'y faire couler la pâte qui commence à cuire rapidement. Les crêpes commencent à s'enfiler et je réussis à échanger l'assiette pleine contre une vide, m'installant ensuite à table avec le nutella.
- T'as piqué l'assiette tête de noeud.
- Bah écoute hein, je dis la bouche pleine.
- J'écoute, oui ? il répond doucement.
- J'adore les crêpes et tu le sais ! je ronchonne.
- C'est pour ça que j'ai proposé de faire des crêpes. Et vu que c'est moi qu'est proposé et que c'est moi qui les fait cuir, je pensais que tu m'en laisserais un peu quand même.
- Roh lala. Ce n'est pas comme si je pouvais en manger dix ! J'en mange trois et je suis callé, je dis en rigolant.
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Des fleurs d'amour, de force, d'espoir et de liberté...
Roman d'amourIl aime peindre. Il a toujours aimé ça. Mais maintenant il ne peut compter que sur son talent pour s'évader. Il ne supporte plus de sortir de chez lui. il préfère son atelier, ses pinceaux et sa peinture. Ses tableaux. Il ne supporte plus le regard...