Chapitre 35

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  -    C'est simple, crée-toi ton business. Il faut simplement que ça soit approuvé. Le reste, bah tu crées un site sur internet, mets tes oeuvres en lignes et le prix et hop, le tour est joué !

J'ouvre de grands yeux.

  -    T'es tellement un géni !
  -    Je sais, je sais, on me le dit souvent.

Je roule des yeux.

  -    Oui... bon les chevilles ça va hein.

Il rit et m'embrasse du bout des lèvres.

  -    Tu crois que ça va fonctionner... ?
  -    Et pourquoi pas ?

Je hausse les épaules.

  -    Je ne sais pas... Comment la page va se faire connaître ? Il faudrait que j'organise des expositions un peu partout autour de cette ville...
  -    Tu peux faire ça oui. Tu peux aussi faire des cartes et les mettre à disposition des gens, il indique.
  -    Ouais... mais si je les mets dans des magasins, ils vont me faire payer ces bouffons...
  -    À la mairie alors. Le maire te connait bien non ?
  -    Pas faux...
  -    Dans les hôpitaux Kollin... Les orphelinats...

Je fronce les sourcils.

  -    Dis-donc tes carrément déprimant toi, je laisse échapper.

Il hausse les épaules à son tour.

  -    Tes peintures sont magnifiques. Mais il y a toujours une certaine mélancolie dedans ça pourrait peut-être remonter le moral de tous ces gens.
  -    Hum, hum...
  -    Oh Kollin... n'interprète pas mal ce que je viens de dire. Ce n'est pas parce que t'es handicapé que j'ai eu cette idée ok ? Simplement, c'est gratuit dans ces instituts et ça remonte le moral des gens, ce n'est pas mal si ?

Je soupire.

  -    Excuse-moi... c'est juste...
  -    On ira ensemble ok ? il m'interrompt comprenant.

Je souris et hoche la tête.

  -    Ok...

Je me mords la lèvre inférieure après un moment.

  -    Merci, je dis.
  -    Hum ?
  -    De me comprendre.

Il sourit et m'embrasse la joue. Après quoi il fait je ne sais quoi tandis que je m'entraîne sur mon téléphone. Au bout d'un moment je sens mes paupières se fermer d'elles-mêmes alors je décide d'éteindre mon cellulaire et de dormir. Après quelques minutes, je sens Eden se glisser près de moi. Je souris comme un débile tandis que je sens ses lèvres sur ma joue.
Je grogne en sentant un truc contre ma jambe. Mais un truc... dur sans réellement l'être. Ce qui me met la puce à l'oreille est le soupir d'Eden juste à côté de mon oreille qui me file des frissons. J'ouvre les yeux et le regarde. Il semble... toujours endormi mais vraiment ailleurs. Et son bassin frotte durement contre ma jambe. Je rougis furieusement. Ok... ça, c'est carrément gênant... et malheureusement aussi très excitant. Je souffle de mécontentement et après une longue discussion avec moi-même, je me décale et ma main glisse dans son survêtement attrapant son sexe entre mes doigts. J'entame de longs va et viens et accélère rapidement. Il grogne toujours endormi. Je tourne ma tête, examinant ses réactions. J'accélère encore et il a un sursaut, se réveillant dans le même élan. Il me regarde en fronçant les sourcils et je lui souris tendrement avant d'accélérer encore. Ses yeux s'ouvrent en grands, comprenant finalement ce qu'il se passe. Il se mord la lèvre fortement et se cambre, se laissant aller entre mes doigts.

Des fleurs d'amour, de force, d'espoir et de liberté...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant