Des fleurs d'amour, de force, d'espoir et de liberté...

Chapitre 69

Mes parents m'aident voulant absolument y mettre du leur pour ma toute première voiture. Les changements sont déjà d'actualité pour ce qui concerne mon fauteuil donc tout va bien. Et le soir de l'interview arrive finalement.

- T'es prêt ? interroge Eden.
- Ça va là comme ça ? je demande.

Il me regarde de haut en bas et je sais qu'il apprécie ce qu'il voit. Et ça me fait rougir. Je suis habillé en costar cravate. Je souffle un bon coup et me regarde une fois.
Après quoi on va à ma voiture et je m'installe place du conducteur tandis qu'il se met côté passager. Je démarre et on arrive assez rapidement à l'endroit. La sécurité vérifie mon laisser passer et je vais me garer. J'arrête la voiture et me tourne vers Eden qui me regarde avec un grand sourire. Je n'arrive pas à le lui rendre étant beaucoup, beaucoup trop stressé. Il me sourit gentiment et vient m'embrasser tendrement.
Après quoi on sort et je verrouille l'auto avant qu'on ne de dirige vers l'entrée coulisse. On nous accueille chaleureusement ce qui me rassure et me déstresse doucement. Je prends une grande inspiration et nous nous restaurons un peu.

- Alors Kollin ? Comment ça va ? arrive le présentateur, interviewer, journaliste.

Je souris à l'homme alors qu'il salue mon petit-ami.

- Ça va, je réponds. Un peu... beaucoup stressé mais ça va.
- Tout se passera bien, ne t'inquiète pas ! il dit en me tapotant l'épaule.

Je souris. Il hoche la tête avant de m'indiquer qu'il revient et qu'on commence après. Je me tourne vers Eden.

- Vous vous tutoyez ! C'est déjà ça ! il annonce en souriant.

Je lui tire la langue.
J'ai rencontré David la semaine dernière, pour justement préparer cette interview. Et donc du coup, on s'est dit qu'on n'allait pas se prendre la tête. Je pense aussi qu'il a voulu me mettre à l'aise. Me montrer qu'il n'était pas non plus un grand bonhomme ou quoi. J'avoue que ça m'a énormément rassuré et c'est pourquoi je n'ai pas reculé. Je n'ai pas changé d'avis.

- Comment tu te sens ? demande mon bouclé.
- Stressé. Mais je crois que si je le répète encore, je vais faire une crise d'angoisse.

Il me sourit tendrement et me caresse la joue.

- Tout se passera très bien amour. Parce que tu es extraordinaire.
- Merci, je souffle.

Il lève un sourcil.

- Merci de rester près de moi... De me soutenir. De me faire prendre conscience que... je suis bien quelqu'un...
- Je t'aime, il répond.
- Je t'aime aussi, je souffle.

Il m'embrasse et David revient. Eden s'écarte et fais les gros yeux à David qui rit. Je roule des yeux. Bon... Ben je sens qu'ils vont s'entendre...

- Je vais aller dans le public, indique mon amoureux.

Je hoche la tête doucement.

- D'accord, je réponds doucement.

Il m'embrasse la joue et il va s'asseoir au premier, juste devant l'endroit où je serais. Et ça me stresse un peu plus. Pourtant, je ne laisse rien paraître.

- Prêt ?

Je hoche la tête au journaliste qui me fait un clin d'oeil. Il va s'installer dans son fauteuil, un micro accroché à sa chemise. Et tandis qu'il entre à l'antenne on me prépare, me donnant un micro que je dois passer sous ma chemise pour ensuite l'accrocher au col. Après quoi, j'attends. J'attends que David m'appelle et stresse encore et encore. Je n'écoute même pas ce qu'il dit. Je suis tellement out of everything que je ne sais pas comment gérer tout ça.