Je regarde le ciel de l'aube, me demandant combien d'enfants étaient morts cette nuit... Lind s'approche et pose sa main sur mon épaule.
"-Est-ce que ça va, Elsa?
-Oui, je crois..."
Il s'assoit près de moi puis après un long silence, il m'interpelle:
"-Tu crois qu'il s'en veux encore?
-Oui, probablement...
-Je ne veux pas qu'il s'en veuille...
-On ne peut rien y faire..."
C'était une année bissextile, le soleil brillait et était très haut dans le ciel, Rose s'investissait dans son travail. La nouvelle invention de mon père allait voir le jour, ou plutôt la nuit. Le lancement de son nouvel outil marketing allait s'éveiller vers 19h. Mais ils restaient encore à mon père quelques soucis de sécurité et il avait chargé Rose de s'en occuper. Cette machine devait changer la vie de toutes les personnes qui souffrent. Elle se brancher sur la mémoire humaine pour projeter les bons moments de notre vie en réalité virtuelle. Pendant la conférence, mon père, M. Lawander, devait convaincre l'assemblée que la machine était sans aucun risque, alors il a décidé de la tester sur moi, son fils. Je n'ai éprouvé aucune résistance à cela. Mais Rose n'était pas du même avis. Il reste encore quelques problèmes à régler. Mais mon père devait absolument avoir sa conférence aujourd'hui, faisant passer son travail avant la santé de son propre fils. Rose s'opposa fermement à cette idée, mais mon père la menaça de la licencier. Mon père posa le casque à ultrasons sur ma tête et ordonna à Rose de démarrer la machine. Celle -ci a refusé alors mon père l'a démarré. Je ne voyais plus rien, tout à viré au noir et j'avais l'impression que l'on me plantait des aiguilles partout à la fois. Suite à cette douleur aiguë qui n'était autre que la connexion de la machine à mes neurones, j'ai ressenti une tristesse profonde et j'ai vu certains moments de ma vie, pas forcément des souvenirs heureux, mais un retenait plus particulièrement mon attention. Il s'agissait d'un souvenir de ma mère avec moi en étant petit. Elle jouait avec moi sur une pelouse parfaitement verte, son sourire, je n'avais jamais rien vu de tel. Le ciel s'assombrit, de la pluie apparue, elle me serra très fort contre elle pour me ramener. Mon père se disputa avec ma mère, à ce moment précis de ma vie, j'étais trop jeune pour comprendre, mais leur discussion est restée intacte dans ma mémoire.
"-Qu'est-ce que tu fait encore avec lui?
-Bah, je l'éduque !
-C'est pas comme ça que l'on éduque un enfant !
-Ah oui? Comment alors ?
-Il faut prévoir son avenir et lui donner les outils à sa réussite !
-Non, il faut leur donner le choix !
-Certainement pas! Il ne savent pas ce qui est bon pour eux! On éduque nos enfants comme ça de père en fils et regarde ce que nous sommes!
-Devant moi, je ne voit que mon fils et un abruti!"
Mon père m'arrache des bras de ma mère qui part en pleurant. Mon père la regarde et je vois tout de même de la tristesse dans son regard, il l'aimait, ma mère ! Il plonge son regard dans le mien et me fait un petit sourire triste, "-Tu sera un homme, mon fils!". Et puis ce fut la fin de ce souvenir. Des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je ferme les yeux, et je sens me caresser les cheveux. Je réouvre lentement mes paupières pour comprendre à qui appartenait cette main douce. Et je découvre, horrifié, le visage de Rose me souriant, elle était couverte de sang. Elle s'était pris un coup de poignard tout près du coeur, elle avait aussi le casque de la machine ou que mon père m'avait obligé à porter. Celui -ci était dos à nous, devant la grande baie vitrée, une arme dans les mains. J'attrape Rose avant qu'elle ne s'effondre. Je n'avais aucune expression sur mon visage, seules les larmes étaient Témointes de ma tristesse. Rose me donna ses dernières paroles.
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Piégés
Ciencia FicciónVous aimez les cours? Moi ça va, c'est les gens qui y sont que j'apprécie pas! Mais voilà que je me retrouve coincé avec eux sous un dôme! Et ils faut bien quelqu'un pour reprendre les choses en mains. Heureusement que je peux compter sur certaines...