Dark Niall (traduction française officielle)

Chapitre 22

Chapitre 22

Point de vue de Niall

— Lillie ! hurlai-je alors qu'elle tombait du rebord de la fenêtre.

Merde, il fallait que j'aille la trouver, elle avait dû se blesser. Il fallait que je m'assure qu'elle allait bien. Deux coups de feu plus tard, j'essayais de me rapprocher de la fenêtre et je voyais Will l'enjamber à son tour quand soudain, Zayn me plaqua au sol, évitant les balles. C'était moins une. Nous étions tous plus ou moins couverts de sang, que ce soit le nôtre ou celui des hommes que nous avions réussi à abattre. Zayn était d'une rapidité affolante et un tireur hors pair. Des corps gisaient çà et là, parfois entremêlés, et comme nous étions par hasard dans une position stratégique lorsque les hommes d'Alan sont arrivés, nous avions réussi à en abattre un bon nombre avant même qu'ils ne passent la porte de la chambre d'hôtel. Nos adversaires restants étaient peu nombreux, et j'en soupçonnais quelques-uns d'être partis chercher du renfort.  Mais je n'avais plus vraiment le temps de penser, je ne devais pas gaspiller mes dernières balles, et Alan avait apparemment grossi les effectifs.

Zayn joignait les poings à la gâchette, et Perrie semblait à bout. Nous l'étions tous. Elle se leva de sa cachette derrière le canapé et n'eut même pas le temps de dégainer son arme qu'un homme lui tirait dessus. Mais il fit l'erreur de la manquer, et en un éclair elle était sur lui. Elle lui arracha son pistolet des mains en lui envoyant son genou dans le ventre à plusieurs reprises, avant de le frapper à la tête de toutes ses forces avec la crosse de son pistolet. Le type s'écroula lamentablement sur la moquette, inconscient. Putain, elle était vraiment bonne à ce jeu là.

Zayn me lança un regard entendu, et il assura les arrières de sa petite amie alors qu'ils commençaient à s'enfuir. Je leur emboîtai le pas, et nous partîmes sans nous retourner, courant à en perdre haleine. J'avais besoin d'être avec Lillie, je ressentais un tel besoin de la serrer contre moi que ça en devenait suffocant. Il fallait qu'elle soit saine et sauve. Il le fallait.

— Perrie ! cria Zayn tout à coup.

Je me laissai rattraper par la réalité et constatai avec horreur que Perrie s'agrippait douloureusement l'épaule. Peut-être que le type n'avait pas si mal visé finalement... Une quantité alarmante de sang s'échappait de la blessure et lui filait entre les doigts, et une douleur immense pouvait aisément se lire sur son visage.

— Merde, Niall il faut que je l'emmène à l'hôpital ! répétait Zayn d'un ton paniqué sans jamais la quitter des yeux.

— C'est pas possible, il vous trouveront dans un hôpital, soufflai-je, ne sachant que faire.

Perrie hocha la tête d'un air grave. Elle aussi le savait, nous ne pouvions pas nous le permettre.

— Zayn... Tu as déjà eu des blessures par balle et tu les as soignées seul. Tu peux le faire, fit Perrie d'une voix douce en posant sa tête sur l'épaule de son petit ami.

— Non, non je peux pas.

— Si. Si la balle a traversé il suffira de me faire un garrot pour arrêter le saignement, et d'ici l'aéroport on trouvera une solution.

Il semblait peser le pour et le contre, il nous était presque possible de voir les rouages s'enclencher. Puis il céda finalement d'un hochement de tête peu convaincu.

— Et Lillie ? s'enquit Perrie en tournant difficilement la tête vers moi.

— Elle s'est enfuie par la fenêtre. Will est avec elle...