Chapitre 9: L'épreuve -partie 2

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— Vite, par là !

Je suis la direction qu'a pris Adam, puisqu'il vient de disparaître derrière une ruelle sombre. Cela fait bien un quart d'heure que nous arpentons les ruelle perdues de Rome, sans n'avoir croisé personne. Pourtant, notre but premier est d'abord de trouver un bâtiment typique de la ville, comme ça, nous pourrons enfin savoir où nous nous situons sur cette stupide carte. Parce que c'est bien beau d'avoir accès à tous les passages secrets de la ville, mais si nous ne savons pas où nous rendre pour les trouver, alors ça ne sert plus à rien.

Alors que je continue à courir dans la ruelle sombre à la recherche de mon allié, je me sens tiré en arrière et bientôt, mon dos se retrouve plaqué contre une surface dure.

Une main s'abat sur ma mâchoire, et je ne peux pas crier.

Une fois que mon agresseur est sûr que je suis calmée, il me relâche lentement, et alors je me retourne pour découvrir Adam, son index barrant sa bouche.

— Surtout, ne fais pas de bruit. Je crois en avoir entendu au bout de la rue, il m'annonce de façon à ce que seule moi puisse entendre sa voix.

Rassurée, j'hoche la tête. Ce n'était donc que lui...

— Alors on fait quoi ? je lui demande, jubilante. On y va ou on attends ?

— On attends, tu as bien vu tout à l'heure ce que ça t'a coûté de te précipiter !

Je me retiens de lui rappeler que c'est par sa faute que j'ai échoué, puisque son capteur toujours dans mon sac le fait aussi bien.

/// Sauf que cette fois-ci, ça marchera. Je te promets d'être discrète.

Presque habitué à mon entêtement continuel, il lève les yeux au ciel, puis, vaincu, hausse ses épaules avant se déclarer:

/// Après tout, fais comme tu veux. Moi, j'en ai déjà eu une...

À peine a-t-il finit sa phrase que je me jette dans la fin de la rue, tel un félin affamé de proies.
Adam me suis, lui aussi le pas tout autant léger que rapide, mais me passe vite devant. Ainsi, il nous dirige et moi, je ferme la marche.

Nous continuons à les suivre discrètement pendant quelques petites minutes mais soudain, au moment même où je passe devant une grande bâtisse, je me stoppe net. Adam, alerté par par le manque de bruit de mes pas, se retourne vivement vers moi, une mine interrogative plaqué sur son visage au traits si durs.

— Qu'est qu'il y a ? Tu veux qu'on fasse une pause ?

Je secoue négativement ma tête car bien qu'étrangement, tous ces efforts ne m'essoufflent qu'à peine. La seule chose qui pourrait me déranger reste la température accablante de la ville, mais force est de constater que mon corps s'y est habitué puisque que je ne transpire plus. 

Non, la raison de mon arrêt soudain est bien autre chose, car si mes doutes sont justes, nous venons de passer sans s'en apercevoir devant un des bâtiment de ma liste.

En effet, la bâtisse en béton devant nous ressemble étrangement à l'entrée d'un ancien endroit touristique, si on en juge aux quelques affiches restantes avec pour photo dessus différents animaux aux allures majestueuses. Certes, ces dernières sont bien abîmées par le temps mais sur une d'elle, je jurerai reconnaître ce qui était autre fois un lion.

— Tu comptes me dire ce qu'il se passe ? s'impatiente mon collègue.

— Regardes, Adam. Regardes...

Le concerné lève son regard neutre dans la même direction que le mien, et tombe sur une pancarte en hauteur où on peut encore lire dessus « Zoo Bioparco » écrit en grosse lettres noirs. 

Year 2590Où les histoires vivent. Découvrez maintenant