Chapitre 10: Duels.

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C'est le teaser du chapitre 10 (je me suis trompée sur la vidéo..) que je vous avez déjà montré sur la partie précédente mais, comme je vais la supprimer, je veux quand même conserver cette vidéo.


Un passage en particulier peut paraître "violent" pour certains/nes lecteurs/lectrices. Aussi, lorsque je mettrais *** qui à la base sont faites pour que vous démariez le média, survolez simplement la fin ahah !
- bonne lecture -

Allongée sur un lit aux draps tout aussi doux que ceux de la dernière fois, je serre les poings lorsque une première aiguille se plante dans ma peau.

Ce rendez-vous ressemble étrangement au premier que j'ai eu, lorsque je suis arrivée ici, il y a deux jours. Pourtant, pendant ce court laps de temps, j'ai l'impression que je n'ai déjà plus le même comportement. Même, plus du tout.

La preuve là: je me montre grossière et familière avec mon infirmière favorite, qui est une des seules à ne me vouloir que du bien.

— Arrête de bouger dans tout les sens, plus qu'un et c'est finit, s'agace Amélie alors que je me suis retournée pour qu'elle ne puisse plus me piquer.

— Non, c'est bon, il y a déjà assez de leur poison dans mes veines, ça suffit pour aujourd'hui !

Le visage d'ange en face de moi fait lever ses yeux au ciel, signe d'exaspération profonde.

— Tu n'as pas le choix, c'est comme ça !

— Je n'ai jamais le choix, de toute façon, je rétorque en croisant mes deux bras sur ma poitrine pour montrer mon mécontentement.

— Personne n'a vraiment jamais le choix, elle se justifie avant de planter une deuxième aiguille dans ma chair martyrisée.

Je grogne quand la sensation du vaccin se repend à l'intérieur de mon être. C'est franchement désagréable, on dirait que mes veines sont entrain de se consumer de l'intérieur. Et le regard enflammé que je lance à mes deux infirmières attitrées en dit long sur la douleur que j'éprouve.

— Oui, désolée, s'excuse lassement la deuxième qui jusqu'à là, avait eu raison de trouver judicieux de ne pas l'ouvrir. J'avais oublié de vous prévenir que ce vaccin-ci est beaucoup plus puissant que son précédent. Ça arrache, n'est-ce pas ?

C'est ta tête que je vais arracher, si tu continues à me narguer, c'est clair?

Je ravale mes paroles crues, avant qu'elle ne sorte véritablement de ma bouche. La bonne femme s'en va finalement, un petit sourire en coin que je mourrais d'envie de lui faire ravaler, me laissant seule avec Amélie.

Seulement qu'une fois que je suis à peu près calmée, je lui déclare :

— Désolée de m'être montrer dure avec toi, Amélie. Tu ne le méritais pas.

Elle balaie d'un geste de la main mes excuses que j'avoue avoir surtout dit pour passer un autre sujet qui m'intéresse bien plus encore, sachant de toute façon que d'ici quelques heures, je penserai ces excuses sincères.

— Alors, tu as eu des nouvelles de mes parents ? je me lance, laissant mon tact de côté.

Son visage se déforme en un pauvre sourire, qui ne fait que me confirmer que la suite ne me fera pas plaisir.

Year 2590Où les histoires vivent. Découvrez maintenant