Gobelins et orcs... que du plaisir !

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J'eus beaucoup de chance de tomber par-dessus les nains et non pas d'être coincé dessous. La douleur dans mon ventre c'était légèrement calmée mais je n'étais pas au top de ma forme. Je pris pourtant tout de suite mes dagues..Et me rendis compte que j'avais perdu mon arc. J'aurais pleuré si je n'avais pas vu des gobelins me foncer dessus. Je hurlai aux nains d'aller plus vite tandis que je commençais à tuer mes adversaire. Malheureusement, même avec l'aide des nains nous fûmes rapidement désarmés. Quand je vis un gobelin partir avec les dagues de Voyin tandis que deux autres me maintenaient par les bras.Je devins comme une folle. Je balança mes jambes jusqu'à ce qu'elles arrivent autour de la tête du gobelin. Alors je resserrai ma prise et tourna. Le crac que j'entendis me fis sourire. J'avais réussi à lui briser les cervicales. Je me débattais pour m'extraire de l'emprise des autres gobelins mais ils étaient trop fort et j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. Ma tête commença à tourner tandis que la nausée revenait. Je n'arrivais même plus à tenir debout. Les gobelins me traînèrent jusqu'à leur roi. Je tombais à genou devant Thorin. Je vomis plusieurs fois et je suffoquais. J'avais l'impression que l'air ne parvenait plus à mes poumons, uniquement cette odeur de putréfaction. J'entendis le roi gobelin parlait à Thorin. J'essayai de me relever mais échouer lamentablement à chaque tentative. Soudain toute la douleur sarrêta comme elle était venue et je pu respirer de nouveau. Je me releva et vis que d'une main j'avais agripper une de mes dagues et que de l'autre je tenais la cheville de Thorin. Je ne me relevai pas tout de suite. Quand un gobelin vint pour vérifier pourquoi je ne bougeais plus je lui sautai à la gorge que je tranchai dans la foulée. Je n'eus le temps que de décapiter un autre gobelin avant qu'on ne m'arrache l'arme et qu'on me sépare de Thorin. Je ne remarquai que maintenant que j'avais tenu sa main. Dès qu'on me poussa en avant la douleur et les nausées revinrent.

-Tiens qu'avons nous là ? Un elfe ? Et une femelle en plus ? Ho mais c'est qu'on va s'amuser ! Allez chercher le fouet. Je veux voir cette gamine crier ! Dit le roi des gobelin.

J'entendis Kili hurlait juste derrière moi mais j'avais la tête à autre chose. La douleur me vrillait encore le ventre mais j'en avais marre.

-Essayez, juste pour rire un peu, articulai-je en crachant un peu de sang. Essayez et je vous ferais souffrir dix fois plus que vous allez le faire.

Il ria d'un rire gras. Je m'étouffai Quand d'un coup mes poumons se libérèrent. L'odeur immonde me faisait toujours tournée la tête et mon ventre me faisait toujours souffrir mais je pouvais maintenant respirer. Je me levai et plongeai vers mes dagues quand dans un éclair de lumière blanche Gandalf apparu. Je me relevai et tranchai tout ce qui passé à ma porté : tête, bras, jambes. Je suivis les nains qui eux même suivaient Gandalf. On se frayaient un passage en tuant tout ce qui se trouvais à notre portée. L'adrénaline qui galopait dans mes veines m'empêchait de sentir la douleur. Je me battais comme jamais avant. Et j'aimais ça putain ! Je sautais de passerelles en passerelles, en utilisant mon corps comme Voyin me l'avait apprise. Je suis à moitié elfe et j'utilisais toute mes capacité que m'avais légué mes aïeuls. J'avais l'impression de voler. Des morceaux de roches se détachaient sous chacun de mes pas et j'avais la furieuse impression qu'ils atterrissaient le plus souvent sur la tête de mes ennemies. Je ne sentais quasiment plus la douleur dans mon ventre. J'allais sauté sur une énième passerelle quand je vis que les nains étaient en mauvaise posture. Je fis un salto en arrière pour me retrouvée entre Gandalf et Thorin. Mes oreilles bourdonnaient, aussi je n'entendis pas ce que dirent le roi gobelin et Gandalf. Mais je n'eus aucun mal à comprendre quand Gandalf ouvrit le ventre du roi. Nous continuâmes notre progressions. J'étais passée devant Gandalf et comme toujours mes sens me guidaient. J'avais besoin de sentir de l'air, plus d'air et mon corps se dirigeait de lui même vers cet air. Quand nous sautâmes sur une plate-forme qui se cassa j'ai crus que nous allions y passer. Mais les nains sont résistant et même tomber en tas ils n'ont l'air de n'avoir rien de casser. Quant à moi j'étais parvenu par je ne sais quel miracle à atterrir sur mes pieds. J'eus mal pour mes compagnons quand le cadavre du roi gobelin leur tomba dessus. J'aurais bien ris si je n'avais pas vu ses sujets nous foncer dessus. Je pressais mes compagnons à partir. Nous repartîmes par les souterrains des gobelins. Je ne me sentais pas bien mais je guidais quand même les nains. J'essayai de continuer de courir mais mes jambes n'obtempérèrent pas. Je tomba à genoux tandis que j'avais l'impression que mon cur aller lâché. Quelque chose m'obliger à rester dans ce boyau. Mais je voulais tout autant sortir. J'avais l'impression qu'on se battais entre mes côtes. Je me relevai et repris ma course. La pause que j'avais faite bien malgré moi avait permis à mes compagnons de me rattraper. Quand je fus enfin dehors, je m'éloigna le plus possible de la montagne. L'odeur cessa aussi brutalement qu'elle était venu. Ma douleur dans le ventre aussi. Je m'étalai face contre terre. Des larmes de joie avaient coulées sur mes joues. Mes compagnons ne tardèrent pas à me rejoindre. Je me tenais à un arbre, plié en deux.

L'élue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant