PDV Nagisa (intérieur):
Sans cesse je revoyais l'expression d'horreur sur le visage de Karma lorsque je fermais les yeux. Recroquevillé dans le noir, les bras entourant mes jambes, je n'arrivais pas à le sortir de mes pensées. Normalement, j'aurais dû me féliciter de m'être débarrassé de lui aussi facilement, mais sans savoir pourquoi il me semblait avoir un vide à la place de la poitrine.
Dès que les bruits des pas de Karma s'éloignèrent du contenair et que la grande porte fut claquée, j'osais un coup d'œil à l'extérieur de ma cachette. Celle-ci n'était qu'une trappe dans le sol menant à une minuscule pièce où je tenais à peine en m'accroupissant, c'était presque honteux de la manière dont je m'étais caché en y repensant. Je devrais sans doute modifier la version des faits lorsque je raconterai tout ça à Irina.
Je retournais dans mon bureau et me laissai tomber dans ma chaise avant d'allumer mon ordinateur. Je me connectais sur la boîte mail d'Irina et envoyai simplement : "mission accomplie". Derrière moi, quelqu'un toussota et je soupirai. Est-ce qu'elle pensait vraiment me faire peur une fois de plus ?!
- BAH ! Cria Irina lorsque je me retournais, me mettant au passages ses énormes seins dans la tête.
Je me dégageais et devant mon manque de réaction de son attaque surprise, elle fit la moue.
- Je suis gay, Irina, tu le sais. Ta poitrine -- pourtant très proéminente je l'avoue ne me fais aucun effet...- Mais chéri, pourquoi tu n'as jamais peur ? Et c'est quoi cette bouille de déprimé ?
Je fis un effort pour me composer un faux sourire, et elle me le rendit avec plus de crédibilité que moi.
Ce sourire...
//Début du Flash Back//
J'étais dans une sombre ruelle, je courais le plus vite possible, poussé par l'adrénaline et poursuivis par deux hommes tout vêtus de noir. Cela faisait depuis ce matin qu'ils me filaient, au début je les avaient ignorés puis ils avaient commencé à sortir des couteaux de la taille de mon bras : à ce moment là, j'ai préféré prendre mes jambes à mon cou. Je me doutais que cracker ce serveur allait m'attirer des ennuis, mais pas à ce point. Il faut dire que les rumeurs circulaient sur le net qu'une société médicale, inexistante aux yeux du pays pratiquaient des expériences sur des gamins pour tester un récent virus. J'avais contourné le pare-feu et détruit toutes les données afin de faire chuter la société, mais il semblait qu'ils avaient trouvés ma trace...
Je tournais précipitamment sur la gauche et grimpais sur deux poubelles afin d'accéder au toit d'une vieille maison. Une balle passa à quelques centimètres de ma tête alors que je cavalais sur les tuiles, mes poursuivants peinaient à monter me rejoindre. Tout à coup, je glissais et tombais lourdement : le toit sous mes pieds s'effondra sous mon pourtant maigre poids. Une douleur aigu apparût dans mon épaule droite, je me relevais et écouta attentivement. J'étais dans une pièce sombre sans fenêtre, seulement éclairé par une lampe de chevet. Je n'entendais plus les types armés, je commençais à me calmer. A tâtons, je gagnais la porte quand les deux hommes sautèrent dans la brèches du toit et braquèrent lampes torches et armes à feu sur moi. Surpris de ne pas les avoir entendu arriver, je me retournais vivement pour leur faire face en rassemblant mon assurance.
- Tu vas nous suivre. Si tu tente quoi que se soit, on te descend.
Je ne savais plus quoi faire, donc je leur obéit. Ils poussèrent la porte et une femme en robe de chambre, sans doute alerté par le bruit, apparut devant nous. Un bruit de détonation retentit et l'instant d'après elle gisait à terre. Je me retint de vomir en voyant tout ce sang mais me rappela à l'ordre : je devais tâcher, coûte que coûte, de ne pas finir comme elle.
A partir de là, tout alla très vite.
Une dizaine d'homme et femmes enfoncèrent la porte d'entrée et déboulèrent dans la maison, commandée par une voix féminine qui leur gueulait littéralement des ordres. Mes deux agresseurs furent tirés comme des lapins et s'étalèrent aux côté de leur propre victime par une femme au visage dissimulé dans une écharpe. Rassuré sur le fait que les arrivants semblaient de mon côté mais assez dégoûté par tout ces morts, je laissai ma sauveuse me prendre par la main et me guider jusqu'à la sortie.
Tous les gens qui étaient entrés dans la maison la fouilla de fond en comble puis finirent par sortir, la mine tracassé. Quand j'essayais de poser des questions à ma sauveuse, elle ne me répondait pas ou faisait semblant de ne pas avoir entendu. Je décidai donc d'aller poser mes questions à un grand homme qui semblait avoir à peu près le même âge que moi :
- Hey, merci de m'avoir sauvé toi et tes... Euh, potes. Mais vous êtes qui ?
Il leva un sourcil et soupira :
- C'est rien, et peu importe qui on est. Tu le sauras si Elle le veut.
- C'est qui Elle ?
Il me jeta un regard dédaigneux et partit discuter avec ses potes. Super, l'accueil... Je commençais sérieusement à me demander si je devais pas me barrer quand un coup de pied dans le tibias me fis me retourner : la fille qui m'avait sauvé me fit signe de la suivre derrière la façade de la maison.
Plus blonde, le décolleté le plus plongeant, que jamais, bref : se tenait devant moi Irina. Elle ouvrit la bouche pour s'expliquer :
- On croyait qu'ici c'était le QG de ceux qu'on devait attaquer mais il y a dut avoir un hic sur l'informatique... Puis on t'a vu et à ce qui paraît, t'es devenut franchement pas mal dans ce domaine. Donc bah...
Elle prit un air cérémonieux, et comme si on se connaissait pas me tendis la main :
- Irina Poufanovitch.
- Madame Pouffe, corrigeais-je avec un sourire en coin.
Elle me rendis mon sourire.
//Fin du Flash Back//
Iria était la seule personne en qui je faisais confiance, mais aussi celle qui me déprimait le plus.
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Hey !
Je me suis assez longuement absentée (sans aucun motif je l'avoue ;-;') mais je reviens ! Vraiment, n'hésitez pas à donner votre avis cela me ferais énormément plaisir, et je vais de ce pas écrire le 4e chapitre, où, promis, Karma et Nagisa se rapprocheront !
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Dans Mon Viseur
FanfictionUn jour, le Boss du Boss de Karma lui donna une mission simple : viser dans une tête pour le faire monter en grade et lui permettre de le faire vivre avec sa mère plutôt confortablement pour un moment. Problème : les cheveux dans son viseur sont ble...