Pdv Nagisa :
Un immense vide s'emparait de moi tandis que Karma quittait doucement sa chaise en levant légèrement les bras en l'air en signe d'innocence.
Me résoudre à retenir mes pleurs étant impossible, je laissais mes larmes rouler sur mon visage avec un mélange de terrassement et de colère.
Karma implora :- Je... je peux tout expliquer. Avec toutes ces révélations, cette soirée de sauvetage et tout ça j'avais complètement oublié de-
Irina s'avanca vivement puis posa le canon de son arme sur sa tempe. Il sursauta et la peur voila son visage.
- Nous t'offrons la possibilité de te barrer, alors dégage ! Je te laisse filer seulement parce que Nagisa...
Akira lui donna un coup de coude, mais le tint encore en joute. Visiblement mon ancienne prof avait capté que j'avais un faible pour lui. Akira de son côté semblait prêt à lui bondir dessus d'un moment à un autre. Son expression joviale était bien loin. En repensant à cette journée qui commençais si bien, un nouveau sanglot me serra la gorge. Comment avais-je pu croire avoir enrôlé Karma dans mon camps ? Pourquoi celui-ci l'avait-il trahi ? Jouait-il la comédie alors qu'il flirtait avec moi ? La dernière interrogation me fendit le coeur. Et lui qui avait l'air si sincère...
- S'il vous plaît, je...
Irina recula et abaissa son arme, avant de déclarer avec un calme froid :
- Les ennemis ne sont pas conviés aux réunions de la société Justice. Sors en déposant tes armes si tu en as sur cette table ou je donne la permission de tirer à vue à mes hommes placés en bas de l'immeuble... Au moindre mouvement brusque, tu es un félon mort.
Le traître en question posa un couteau à fine lame, seulement, je ne pus remarquer combien cette lame était aiguisée car mes yeux ne pouvaient se détacher de son visage. En l'espace d'un instant, j'eu l'impression de voir briller ses yeux comme s'il allait pleurer. Je me repris : Karma ne pleurait jamais, même cramé dans une mission d'espionnage. Mais pouvais-je oser dire le connaître après sa trahison ?
Finalement il quitta la pièce à pas feutrés. Je le vis de dos rabattre sa capuche et serrer les poings. Je ne relâchais pas mon arme même lorsqu'il s'arrêta dans l'entrée. Le laisser partir à nouveau me coûtait un effort surhumain, car je rêvais de ce que nous aurions pu devenir cette nuit encore. La présence de mes "collègues" m'empêchait de saisir sa manche pour lui demander à nouveau pourquoi, avant de m'abandonner dans ses bras.
- Ma porte vous sera toujours ouverte... je vous aiderais avec joie.
Il sembla hésiter sous sa capuche et dit :
- Nagisa, saches que je ne crois pas à cet adieu. On ne peut l'appeler ainsi car nous savons tout les deux que nous nous retrouverons une nouvelle fois. Nous nous chercherons et jouerons sans jamais vraiment se rejoindre, avant de repartir encore vers deux chemins opposés... Car tu es toujours aussi insaisissable ... À croire que tu es une vague. A peine arrivée elle s'empresse de te chatouiller les pieds mais se retire avant qu'on puisse la saisir... Je ne crois donc pas en cet adieu comme en le fait que nos bouches ne s'effleureront plus jamais, alors je te dis à plus tard.
Il se tourna vers moi avec un sourire en coin tremblant.
- À plus tard, Nagisa-kun...
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Hiiiii je me fais pleurer toute seule x(
Avez vous la réf' de la métaphore de la vague ? Non, moi je suis encore trop nulle niveau métaphore pour en écrire des pareilles :')
Celui ou celle qui trouve le manga/anime qui y fait allusion, je lui dis si je prévois une happy ou sad ending..!
Aimez vous, kiffez la vie, parce que elle aussi est comme une vague ;^;
Merci à ShinaMizu25 en avance parce que je sais qu'elle passera par ici pour lire et corriger ❤ (De rien, merci à toi ^^)(c'est toi qui me rend un service alors chut, petite lanterne! >:( )
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Dans Mon Viseur
FanfictionUn jour, le Boss du Boss de Karma lui donna une mission simple : viser dans une tête pour le faire monter en grade et lui permettre de le faire vivre avec sa mère plutôt confortablement pour un moment. Problème : les cheveux dans son viseur sont ble...