Dans Mon Viseur

La Mort s'est(encore) prise une cuite (14)

Heyaa ! J'ai modifié (ou plutôt rallongé) le chapitre précèdent, donc si vous n'avez pas lu les modifications, foncez-y avant de commencer celui-ci ! Il comporte quelques infos qui valent la peine d'être découverte si vous ne voulez pas être perdus... J'avoue, c'est ma faute d'être partis ! Notez aussi que je publierez des chapitres plus courts parce que rentrer en seconde et gérer un gros projet d'écriture à côté c'est pas d'la tarte... Mais promis, ils seront intenses !

N'hésitez pas à manifester vos attentes, envies ou juste votre avis pour la fanfic', ça fait toujours plaisir !

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PDV Nagisa

La sensation familière de m'être pris une violente cuite se fit ressentir lorsque je repris connaissance. Qu'est-ce que j'avais fait encore...? Je creusais dans mes souvenirs, rien de louche n'était à signaler. Il fallait peut-être me remettre en question vis-à-vis de ma teneur avec l'alcool, décidément.

Quelqu'un m'avait visiblement abandonné sur le vieux canapé que Irina m'avait refilé il y a bientôt un an. Tiens, bizarre qu'elle ne se soit pas manifestée, d'ailleurs. J'aurais mis ma main à couper qu'elle se serait pointée pour avoir un compte rendue détaillé de cette fameuse soirée. Je me creusais la tête pour retrouver un semblant de souvenir de la veille. Une usine de gâteau reconnue, la confession de Miu, l'odeur de Karma...

Qu'est-ce que l'odeur de Karma venait parasiter mon éveil ?! C'était seulement la seconde nuit que je passais dans le même appart' que lui et en même temps la seconde soirée où je finissais déchirée. Devais-je me poser des question ? Tout à fait. L'ai-je fait ? Point du tout. Oui, le troupeau de buffles qui écrasait mon crâne trahissait l'exceptionnel quantité de liquide que j'avais ingurgité la veille.

Je me relevais sur les coudes, avant de m'apercevoir que les cuisses de Karma me servaient de coussin. Je rougis subitement et n'osai plus bouger. J'observais son visage fin sans discrétion. Loin était le Karma que j'avais recroisé il y a à peine une semaine, le Karma mercenaire avec la rage aux yeux. Les paupières fermés, on ne pouvait discerner la flamme dansante dans ses prunelles rouges. Ce gars là était plus doux et respirait paisiblement, et surtout, SURTOUT, sentais incroyablement bon.

- Oui, je sais, je suis beau, commenta-t-il en ouvrant un œil.

Bim, je me pris en pleine face son regard pince-sans-rire pétillant de malice. Je ne fis pas impasse sur la couleur légèrement rosée de ses joues, signe de son éveil qui m'avait échappé.

- Tu es réveillé depuis combien de temps ?! Glapis-je, maintenant bien éveillé.

Il haussa les épaules.

- Je ne sais pas trop, mais à peu près au moment où tu prenais conscience que j'avais vraiment un corps d'Apollon.

Je bondis du divan, prêt à faire un scandale mélo-dramatique, mais un vertige me cueillit au vol. Ma tête tourna et les buffles refirent leur entrée. Je vis un Karma flou se lever à son tour et essayer de me prendre la main, mais je tombai piteusement sur le cul. Finalement, il mit ses main sur ses hanches et demanda avec un sourire en coin :

- Bah alors, on est tombé amoureux ?