III.

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« J'ai confiance en tous le monde. Ce dont je me méfie c'est du diable qui se trouve en chaque homme. »

~~

Serena.

Gazzy venait vraiment de me dire que j'étais aussi chiante qu'une femme de trente ans? Visiblement.

- Au moins, sa prouve que je n'agi pas comme une gamine. Me défendais-je. Il avait un sacré toupet.

- Mais c'est très chiant d'entendre ce genre de choses, alors évites s'il te plaît. Fit Gazzy froidement.

- Je dis encore ce que je veux. Je soulignais. C'est vrai, je faisais et disais ce que je voulais, et si ça ne lui plaisait pas, il pouvait toujours sortir de ma voiture et rentrer chez lui en taxi, ou même à pied.

- C'est bon, n'en parlons plus.
Il tirait une bouffée de la cigarette que je lui avais donner tandis que je finissais de rouler.
Je jetais mon tube de tabac et allumais mon joint.

Je posais mon coude sur l'accoudoir au milieu de Gazzy et moi et posais ma tête sur cette dernière. Je me sentais épuisée.

- Tu n'as pas de la cocaïne à tout hasard. Sortais-je ironiquement sans vraiment poser la question.

- Tu prends de la cocaïne toi?
Je le regardais. Il semblait surprit.

- Prenais. Rectifiais-je.

- Plus maintenant? Pourquoi?

- C'est compliqué.

- Après tout. Il mit sa main dans une des poches de son jean troué noir et y sortis un sachet de cocaïne. Je me fou de ton état physique et mental. Il reprit.

Je ne répondais même pas à ce qu'il venait de me dire et m'empressais de retourner mon téléphone portable afin que ce dernier serve de support pour y mettre la cocaïne. Je récupérais ma carte bleue et fis quatre lignes droites. J'enroulais ensuite un billet de cinq dollars et regardais ce dernier.
J'étais clean depuis deux semaines. Sa ne semblait pas énorme, mais pour moi sa l'était. J'étais fière d'avoir réussi au moins sa. Mais d'un autre côté je suis jeune, et j'ai la volonté d'arrêter. C'est simplement que j'en ai besoin ce soir.

Je plaçais le billet à l'entrée de ma narine gauche et pinçais ma narine droite afin de bien tout recevoir. Je snifais deux lignes et en laissait deux à Gazzy. Ce dernier prit une cigarette de mon paquet et passait un coup de langue sur la feuille avant de faire coller la cocaïne dessus. Je connaissais aussi cette technique, mais je préférais les vieilles méthodes.
Il allumait la cigarette imbibée de drogue.

- Tu peux prendre la dernière.
Me dit Gazzy.

- C'est ta consommation personnelle?
Je lui demandais tout de même, je ne voulais pas paraître trop gourmande.

Il riait.

- Oui, mais je vois comment tu regardes la dernière trace, prend la, j'ai des réserves encore ne t'en fais pas pour moi.

Je ne me fis pas prier et reproduis le même schéma qu'il y'a cinq minutes.
La sensation de cette poudre blanche me soulageait. Comme si c'était ce qui me manquait. Je savais que reprendre mes vieilles habitudes n'était pas une bonne idée, je savais aussi que cette substance était nocive pour moi mais sa m'était égal, sa faisait tellement du bien de ressentir cette sensation une dernière fois. La vie est tellement chiante sans la cocaïne. Je me rappelle la première fois que j'en avais pris, j'étais restée éveillée pendant 3 jours. Je n'arrêtais pas de bouger à droite et à gauche. Je n'ai jamais autant vu mes amis que depuis que j'ai commencer la cocaïne. Alors était-ce un moyen pour moi de me débarrasser de mon manque de confiance en moi? Certainement. Je n'en savais rien.

Gazzy | Lil PumpOù les histoires vivent. Découvrez maintenant