𝐋𝐄 𝐅𝐑𝐄𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐄𝐔𝐑 𝐒𝐓𝐀𝐑𝐊 [𝚃𝚘𝚖𝚎 𝟷]

• Chapitre 32 •

Depuis que nous sommes partis, il ne fait que pleuvoir. La pluie s'abat sur vitres avec violence et l'hélicoptère subit des turbulences assez fortes. Je n'ai pas l'habitude de voyager dans ses conditions. Je n'ai qu'une hâte, c'est d'arriver.

Le psychiatre était le seul responsable, et mon père s'en était enfin rendu compte. Il avait reçu un dossier de la police de Berlin disant que le vrai psychiatre avait enfait été tué et remplacer par un autre homme, mon père se renseignait auprès de F.R.I.D.A.Y sur l'affaire:

_ Dès que Barnes a été capturé, l'antiterrorisme a fait appel à un psychiatre. Les Nations-Unies ont contacté le docteur Broussard, de Genève, dans l'heure qui a suivie. Il a été accueillis par cet homme.

La photo d'un homme est alors apparut. Je reconnu tout de suite le psychiatre qui avait interrogé Bucky, lorsqu'il avait été capturé.

_ Le faux psychiatre s'avère être le colonel Helmut Zemo, un des agents des services Sokovien.
_ Et où est passé le docteur Broussard? Demanda mon père.
_ On l'a retrouver mort dans sa chambre d'hôtel à Berlin, la police a également retrouvé une perruque et une prothèse faciale, à l'apparence d'un certain James Bucchanan Barnes.
_ Le salopard, jura Tony.

Nous approchions de la prison, mon père était concentré sur ce qu'il allait devoir faire et dire. Il fallait qu'il sache où étaient Steve et Bucky. Pour cela il fallait qu'il demande à Sam, acctuellement enfermé dans cette prison, perdue au milieu de l'océan.

Alors que nous allions atterir, Tony me donna des consignes:

_ Évie, reste dans l'hélicoptère. Ne bouge pas. Il ne faut pas que quelqu'un sache que tu es là. D'accord?
_ oui..et si quelqu'un approche?
_ fais de ton mieux pour être discrète.

Je hochai la tête. Je n'étais pas trop confiante en ce moment. J'avais peur de me faire voir.

L'hélicoptère descendait lentement, puis fini par toucher le sol et se stabiliser. Mon père me regarda avant d'ouvrir la porte et me dit:

_ Ne t'en fait pas, tout va bien se passer, avant de m'embrasser sur le front.

Il sortit et je vis au loin le secrétaire d'État arriver. La porte se referma, j'étais à présent livrée à moi-même. Les minutes passaient dans le plus grand des silences, ce qui me glaçait encore plus le sang. Je détestait rester dans un endroit à rien faire.
Mon cœur s'emballa quand j'entendis des pas se rapprocher. Je tentai de me cacher du mieux que je pouvais dans le fond de l'hélicoptère. Mais c'est plutôt compliqué quand on a des côtes cassées. Étant dans une position très inconfortable, mes côtés me faisaient souffrir, je grimaçai en tentant de retenir des cris de douleur. Les pas de rapprochait, des gens tournaient autour de l'engin, et la lumière d'une lampe torche éclairait l'intérieur.
Et si jamais il me voyait, que se passera-t-il?
Je retenais ma respiration, durant ces quelques instants qui me parurent durés une éternité.
Les pas s'éloignèrent quand j'entendis la voix de mon père. Quel soulagement !

_ Est-ce qu'il vous a dit ou trouver Rogers? Demanda le secrétaire d'État.
_ Non il m'a dit d'aller au diable, mais je crois que je vais plutôt rentrer à la base.

Mon père ouvrit la porte et s'installa avant d'ajouter:

_ Vous pouvez toujours m'appeler, je vous metterai en attente, j'adore voir clignoter la petite lumière.

L'hélicoptère décolla et enfin je pu respirer à fond. Mon père regarda le secrétaire d'État par la fenêtre avec un sourire provocateur.

_ Évie? Ça va?
_ ouais, je suis un peu coincer là..
_ attend je vais t'aider.. prend ma main.
_ Aïe, dis-je en plaquant une main sur mes côtes.
_ comment est-ce que tu t'es retrouvé ici?
_ J'ai du me cacher, certains de leurs agents sont venu inspecter l'intérieur avec des lampes torches.
_ tu n'as pas été vu c'est le principal.. Sam m'a dit où se trouvaient Steve et Bucky, ils sont en Sibérie.
_ alors allons-y..
_ On y va pas en hélicoptère, tiens enfile ça, dit-il en me tendant un gros blouson.

Je pris le vêtement, le mit, ne comprenant toujours pas comment il comptait aller en Sibérie.

_ Ils vont sûrement traquer l'helico, et je leur ai dit que je rentrais à la base donc on y va autrement, c'est un moyen de brouiller les pistes.

Il cliqua sur un bouton, et en un instant il fut recouvert de son armure. Nous allons donc y aller en volant.

_ je vais magnétiser ton corps, pour que l'on reste relier, quoi qu'il arrive on ne pourra pas se détacher, me dit-il, Accroche-toi à moi. On y va.

Il me serra contre lui, j'étais entourée de ses bras métaliques jaunes et rouges. Nous avions sauter de l'hélicoptère et la pluie frappait la capuche de mon blouson. C'était une sensation incroyable, malgré la pluie et le vent, j'avais l'impression que le temps s'était arrêter. Ce que je vivait acctuellement, combien de personnes auraient aimé le faire aussi?

Le reste du voyage s'était bien passé, nous étions arriver en Sibérie où le froid me glaça jusqu'au os. Le vaisseau que Steve et Bucky avaient utilisé était là, à côté d'un autre véhicule, prévu pour rouler sur la neige.

Nous rentrâmes dans ce repère d'HYDRA, qui faisait froid dans le dos. Et je ne parle pas du froid qu'il faisait à l'interieur ! Un ascenseur nous attendait, nous descendîmes grâce à lui. Mon père ouvrit les portes, Steve et Bucky étaient juste derrière celles-ci.

J'étais contente de les revoir. Mon père enleva son masque de fer, afin de montrer qu'il venait en amis.

_ Vous semblez sur vos gardes. Déclara mon père.
_ J'ai eu une mauvaise journée, renchérit Steve.
_ Détendez-vous soldat, c'est pas vous que je cherche.
_ Alors que faîtes-vous ici?
_ Eh bien il se pourrait que votre histoire tienne la route.. il se pourrait.

Je me demande quel dose de courage il a du utiliser pour dire cette phrase. Il faut avouer que reconnaître qu'un autre que lui a raison, est un fait très rare.

_ Ah oui, Ross ne sait pas que je suis là, c'est préférable, ajouta-t-il.
_ oui ça risque d'entraîner des formalités...content que vous soyez là.
_ De même... bon le tireur embusqué là, ça va c'est bon, y a une trêve, tu peux baisser ton arme.

Aussitôt Bucky baissa son arme, et se rapprocha de nous. Il posa sa main sur mon épaule en guise de salut. Puis nous partîmes tout les quatre à la recherche du psychiatre. Notre seul et unique but commun.

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