• Chapitre 62 •

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Une semaine plus tard...

_ À quelle heure est censé arriver son avion?

_ À 11h35, dans 25 minutes, répondit Colin.

Colin et moi étions à l'aéroport de New York. Celui dans lequel nous étions arriver quelques mois plus tôt, perdus et émerveillés à la fois.
Et aujourd'hui nous y étions de nouveau, nous n'avions pas décidé de retrourner en France, bien-sûr que non, nous étions ici car notre mère allait arriver dans peu de temps. 

Elle allait passer un peu de temps près de nous, et nous étions très heureux de la revoir. En plus de ça, Tony s'était montré très compréhensif et généreux, et avait financé voyage et hôtel (et pas n'importe quel hôtel !), j'étais contente qu'il réagisse ainsi.

Cela faisait plus d'une heure que nous étions assis dans le hall de l'aéroport, sur les sièges les plus inconfortables qui soit, je n'arrêtais pas de bouger. Trop impatiente ou trop mal installée, je ne saurais répondre. Je tapais mon pied sur le carrelage gris et froid du hall.

_ Je vais aller chercher quelque chose à manger au distributeur, je te ramène un truc? Me demanda Colin.

_ Volontier je meurs de faim !

Il parti avec quelques dollars et revint quelques minutes plus tard avec des boissons et des gourmandises en tout genres.

_ Merci Colin.

Tout en mangeant un morceau de chocolat, j'observais les voyageurs, et pour chacun d'eux j'essayais d'imaginer ce qu'ils faisaient ici. Voyage d'affaire? Vacances? Retrouvailles?

Il y avait de tout. Une famille en vacances traînant derrière eux leurs valise, la tête en l'air, émerveillés par tout ce qu'ils aperçevaient.
Un homme pressé avec son grand blouson noir et sa valise dans laquelle seul un ordinateur portable était rangé.
Ou encore cette jeune femme qui tenait dans ses bras un bébé de quelques mois. Le visage tendu elle regardait sans cesse vers la porte principale, se redressant à chaque fois qu'une personne entrait dans le hall, pour voir si c'était celle qu'elle attendait. La porte s'ouvrit une nouvelle fois et cette fois son visage s'illumina, un homme en tenue militaire se mit à courir dans sa direction et la prit dans ses bras. Tout deux se mirent à pleurer, surtout lorsque la jeune femme lui présenta le bébé, leur enfant, le militaire le voyait probablement pour la première fois. Cette scène, restera gravée dans mon esprit, j'étais encore parcourue de frissons et un sourire restait accroché à mes lèvres. L'homme prit l'enfant dans ses bras, passa un bras autour des épaules de sa femme et ils partirent de l'aéroport, heureux.

Je tournai la tête vers Colin, lui aussi était touchée par la scène. Les aéroports étaient décidément l'endroit parfait pour voir les plus belles scènes humaines.

Encore perdu dans les images de cette jolie scène, nous ne vîmes pas la femme rousse qui s'approchait de nous à grand pas. Quand je la vis et la reconnu je me mis à courir dans sa direction, suivie par Colin.

Elle avait les yeux remplis de larmes et avant de me dire quoi que ce soit elle me prit dans ses bras. Elle était enfin là. Elle se détacha de moi et attira Colin dans ses bras.

_ Bienvenue maman, lui dit-il.

_ Merci mes enfants, je suis tellement heureuse de vous revoir !

_ Nous aussi maman, on a beaucoup de choses à se raconter, dis-je, viens le chauffeur de papa nous attend sur le parking.

Je pris sa valise et nous partîmes en direction de la voiture de Happy. Ce dernier était appuyer contre la voiture. Lorsqu'il nous vit il ouvrit le coffre pour mettre la valise.

𝐋𝐄 𝐅𝐑𝐄𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐄𝐔𝐑 𝐒𝐓𝐀𝐑𝐊 [𝚃𝚘𝚖𝚎 𝟷]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant