Chapitre 17 : Assaillant charnel

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Livaï croise les bras, curieux de savoir ce qu'Eren a à lui avouer.

- Je t'écoute gamin.
- Et bien...la police a mené une grosse enquête suite à... ce que tu as fait. L'année dernière ils ont arrêté un homme qui avait déjà causé du tors au gang par le passé et ils l'ont arrêté. En d'autres termes, cet homme purge actuellement une peine pour des crimes qu'il n'a pas commis. De plus, ce monsieur a de gros troubles psychiatriques, alors c'est un candidat idéal pour lui faire porter le chapeau. Il a même avoué avoir commis les crimes, TES crimes. La police y croit dur comme fer et d'après ce qu'il a avoué, ses dires correspondent parfaitement pour l'inculper. C'est dégueulasse de penser ça et de profiter de sa faiblesse mentale, mais si ça peut te permettre de ne plus jamais être soupçonné, alors je peux m'en contenter... C'est une chance inouïe qui tombe du ciel Livaï. Toi aussi tu peux vivre sans plus jamais être soupçonné à présent !

Livaï le regarde en restant bouche bée. Puis il éclate nerveusement de rire.

- Ah ah ah ! Pour une foi, on ne va pas se plaindre de l'incompétence des poulets ! Putain j'ai un poids énorme qui vient de s'enlever de ma poitrine ! Tout le monde y croit dur comme fer alors ?
- Oui. Le jugement a été prononcé pour une réclusion criminelle à perpétuité sans possibilité de remise de peine, ainsi qu'une obligation de soins psychiatriques. C'est une affaire classée.

Livaï s'assoit, puis il prend sa tête entre ses mains tout en maintenant quelques touffes de ses cheveux en ses poings. "Je n'ai pas fait tout ça en vain..." répète t'il en chuchotant entre ses dents. Eren s'accroupi devant lui en dégageant ses mains de son visage. Il remonte le menton de l'artiste du bout des doigts.

- S'il te plait Livaï, ne me demande plus jamais de partir, je ne pourrai pas le supporter.

Il s'approche de lui, enlace ses doigts entre les siens, puis poursuit son discours tout en souriant de nostalgie.

- Tu te souviens de fameux soir où j'ai sonné pour la première foi chez toi ? Tu m'a arraché les cartons de pizza des mains avant de me claquer la porte au nez. J'en ris aujourd'hui, mais crois-moi que je te haïssais à l'époque. Et puis, on a appris à se connaître, sans vraiment s'en rendre compte finalement. Un soir, alors que j'en crevais d'envie, tu m'a embrassé. Tu t'en souviens ?

Livaï ressert les mains d'Eren tout en caressant leur paume avec ses pouces.

- Oui. Et je me souviens parfaitement de ton regard ce soir là.
- Tu te souviens, tout à l'heure, tu m'a dit que tu m'aimais ?

Livaï esquisse un sourire en coin tout en lui lançant un regard doux.

- Tu veux que je te le redise ? dit-il tendrement.
- Oui... dis le moi encore...

Il approche son visage de celui du gamin, et caresse ses lèvres avec les siennes sans jamais les poser.

- Je t'aime...

L'ancien caporal capture tendrement les lèvres d'Eren, fasciné de sentir de nouveau leur douceur légendaire. Ce doux baiser ravive la flamme de sa passion qui s'était presque éteinte. Le temps n'a pas changé sa façon de l'embrasser, ni sa manière inaltérable de se délecter des caresses de leurs langues. Eren l'enlace amoureusement tout en poursuivant ses tendresses d'une douceur infinie sous ses vêtements. Ils donnent l'impression que c'est la première foi qu'ils se découvrent. Livaï dépose argneusement de légères morsures dans le cou de son cadet qui gémis déjà de plaisir. Ce dernier pousse son aîné pour l'allonger sur le canapé, en prenant soin d'enlever son pull au préalable. Il reste un instant inactif, lancant un regard de braise contemplatif à son amant, dont le corps si parfait est une invitation au voyage. Eren se laisse tenter vers cette destination utopiste et dépose sa langue sur son nombril, tout en remontant lentement vers le creu de son cou, goûtant avec délice la saveur de sa peau brûlante. Son esprit s'enhivre instantanément de son odeur, cette fragrance gorgée de phéromones dont il aime se droguer. Quant à Livaï, il se cambre sous les délicieuses caresses que lui offre le gamin. Son esprit, dont la raison est déjà partie aux oubliettes, entame une descente vertigineuse vers un enfer paradisiaque où la luxure en est reine. Son palpitant pompe des litres de sang, gorgés d'hormone du plaisir, dont chaque petit globule distribue généreusement cette substance dans tout son corps. Ce gamin au minoi si adorable et aux allures candides, il le vénère comme la plus belle des créatures de son paradis. Il avait oublié à quel point son coeur se consume d'adoration dès que sa peau rentre en contact avec celle de cette muse idéale. Tout en l'embrassant, le brun dessine des caresses abstraites dans le dos de son assaillant et prend soin d'empoigner de façon sans gêne sa paire de fesses d'enfer. Sentant que son amant exprime le souhait de le dominer, Eren abdique et se retrouve à présent emprisonné sous son bourreau qui lui réserve un supplice pouvant bien le faire mourir en martyr érotique. L'artiste poursuit ses baisers d'une opiniâtreté abusive, en même temps qu'il déceinture le jean du gamin dans l'optique de le mettre à nu. Tout en enlacant ses doigts entre ceux de son amant, Livaï voyage de parcelle en parcelle de peau, baisant chaque recoin de son épiderme par de tendres attentions.
Le coeur d'Eren manque une systole lorsque son amant engage une gourmande délectation sur toute la longueur de l'objet de sa convoitise. La victime entonne un chant de mélodieux gémissements en ressentant cet ouragan de chaleur lui cogner le plus profond de son bas ventre. Cette exquise sensation de plaisir que provoque sa langue sur son intimité fait dangereusement monter crescendo son envie d'atteindre le nirvana. Sentant que son amant est à une once d'arriver à son paroxysme, Livaï arrête sa gourmandise, puis prépare son ex-modèle en introduisant lentement deux doigts en son intimité. Une foi les chaires assez détendues, il se place en son entrée, embrasse Eren avec tendresse tout en remplissant son corps de son membre bouillant. Le gamin croule sous le rythme de ses coups de butoir et ne peut s'empêcher d'enfoncer ses prunelles gorgées de luxure dans celles de son dominant. La pièce s'embaume d'une atmosphère étouffante d'excitation. Leurs corps ne tardent pas à se consteller de fines goutelettes de sueur, dont l'alliage physiologiquemment scintillant est semblable à celui de petits diamants. Le temps semble s'être arrêté, laissant les deux amants en communion avec leurs désirs charnels. Livaï cesse ses coups de reins, caresse le visage du châtain tout en lui dégageant les quelques mèches de cheveux déposées sur son front, puis s'approche de son oreille pour lui susurer des mots doux.

L'accro des émeraudes *TERMINÉ*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant