painful memories - pokémon

Chapitre 1

Salut ! Voici le premier chapitre de Painful Memories, j'espère que vous allez l'apprécier ! Bonne lecture !

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Fixant l'horizon azur de la mer, une jeune femme aux cheveux châtains avait un large sourire collé sur son visage pâle en apercevant un bout de la célèbre île de l'archipel d'Alola : Mele-Mele. Alors qu'elle enfilait correctement sa veste de sport, elle sautillait d'un pied à l'autre, impatiente d'enfin se poser sur la terre ferme. Fermant les yeux et profitant de l'air marin quelques secondes, elle laissait le vent faire voler ses longs cheveux puis courut à l'intérieur du navire pour patienter jusqu'à ce qu'il fasse escale. Cette jeune femme se prénommait Mary, et elle avait vingt-et-un ans.

Mary était déjà venue à Alola : c'était là qu'elle avait passé quatre ans de sa vie, quatre merveilleuses années. À ses quatorze ans, sa mère mourut de la maladie et elle avait décidé de quitter la région le temps de faire le deuil. Elle en avait aussi profité pour voyager à travers le monde et les différentes régions, en commençant par ses origines : Kanto. La châtaine était heureuse de revenir ici ; elle espérait retrouver ses anciens amis, dont Tili à qui elle avait légué son titre de Maître de la Ligue de la région.

Se rhabillant correctement et lissant son débardeur, Mary sortit son fidèle compagnon de sa pokéball et partit chercher ses bagages. Son Phyllali la suivit de près, poussant un cri joyeux en constatant qu'ils étaient presque arrivés à bon port, ce qui fit sourire la jeune fille. Elle accrocha ses autres pokéballs à se ceinture, vérifiant que sa montre à gousset était toujours bien là et remonta rapidement à la réception, prête à sortir.

« Mesdames et messieurs, la Compagnie de voyage d'Alola vous informe que nous n'allons pas tarder à faire escale au port de l'île de Mele-Mele. Nous vous prions de bien vouloir récupérer tous vos bagages et de vous tenir prêts à sortir. Merci de votre attention.»

Mary criait de bonheur, tellement que les gens à côté d'elle s'éloignèrent de quelques pas, la prenant pour une folle. Elle se dirigeait vers la porte menant à la sortie, se pointant la première devant le garde qui surveillant l'entrée. Lorsque le moteur du bateau s'arrêta, les portes s'ouvrirent pour laisser passer les voyageurs et Mary posa enfin ses pieds sur la terre ferme, commençant à courir de partout tellement elle était excitée.

« Ouiii ! hurla-t-elle, folle de joie. Tu te rends compte, Phy ?! On est de retour ! »

Son compagnon, aussi heureux qu'elle, se jeta dans ses bras alors qu'elle lâchait sa valise pour le rattraper. Une fois cette petite crise passée, les deux amis commencèrent leur route en traversant la ville d'Ekaeka, se réjouissant de toutes les choses qu'ils voyaient. En passant devant la boutique de Malasada, Mary dut se forcer pour ne pas y entrer, retenant Phyllali en même temps ; elle se promit de revenir avec Tili. Une fois sortie de la capitale de l'île - qui était, par ailleurs, bondée de monde - la châtaine prit la direction de la plage, là où logeait habituellement le professeur de la région.

Comptant rendre une petite visite au professeur Euphorbe et à son Miaous (elle le lui avait confié avant de partir) elle descendit le chemin qui menait vers la maison du chercheur, toujours en aussi mauvais état. Elle leva deux secondes les yeux au ciel, observant le soleil disparaître peu à peu et se demanda où elle allait loger cette nuit. Elle haussa les épaules et frappa trois coups à la porte, le cœur battant à la chamade.

« J'arrive tout de suite ! fit la voix du chercheur, à l'intérieur. »

La porte s'ouvrit, laissant apercevoir un homme grand, sa blouse blanche ouverte donnant vue sur son torse musclé.

« Alo- commença-t-il, un léger sourire sur son visage. Mary ?

-Alola professeur ! »

Le mince sourire présent sur le visage de l'homme disparût aussitôt, laissant place à une expression d'incompréhension. Par ailleurs, celui de la jeune fille s'agrandit en l'observant.

« Ne faites pas cette tête, on croirait que vous n'êtes pas content de me voir ! s'exclama Mary, faisant une fausse moue boudeuse, comme elle savait si bien les faire. »

Le professeur sembla se réveiller de sa torpeur, la joie se lisant sur son visage.

« Mary ! Cela faisait tellement longtemps ! Sept ans, quelque chose comme ça.

-Pas loin, ajouta-t-elle, amusée. Vous allez bien ?

-Tranquille ! Et toi ? Attends, entre. »

La jeune dresseuse s'exécuta, pénétrant à l'intérieur de la maison. Elle observa vite-fait la décoration ; d'après ses souvenirs, pas grand chose avait changé. Seule la mezzanine était rangée dû à l'absence de Lilie, et un panier avait été ajouté. Le Miaous de Mary se jeta sur elle, la faisant presque tomber à la renverse alors que Phyllali sautillait à côté d'elle. Elle fut prise d'un fou rire, serrant son ami dans ses bras tandis qu'elle entendait le professeur Euphorbe fermer la porte.

Elle prit la direction du canapé, se laissant tomber lourdement dessus. La jeune femme laissa un soupir franchir ses lèvres alors qu'elle fermait momentanément les yeux, fatiguée par le voyage. Elle sentit ses pokémon s'installer sur ses cuisses, tandis qu'on lui tendait un verre de jus de Nanana. La dresseuse remercia vaguement le professeur, commençant son récit et lui contant ce qu'il lui était arrivée durant son tour du monde.

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Dehors, l'obscurité régnait alors que le soleil s'était couché depuis quelques heures à présent. Mary venait de sortir de chez le professeur après lui avoir raconté tous les événements marquants qui s'étaient produits depuis son départ. Elle avait préféré qu'il ne lui parle pas d'Alola, ayant choisi que ce serait à Tili à tout lui dire lorsqu'elle le verrait demain. Le professeur lui avait confié que sa maison lui appartenait toujours, bien qu'elle soit peut-être un peu sale, elle pouvait y loger.

Elle n'avait pas perdu de temps et s'était directement dirigée chez elle, vraiment très fatiguée de sa journée. Une fois devant le seuil de sa porte, elle l'ouvrit avec la clé que le professeur lui avait confié et se rua à l'intérieur. Actionnant la lumière, elle constata que rien n'avait changé, seule une fine couche de poussière jonchait les meubles, mais rien d'alarmant. Mary se dit que le professeur Euphorbe était sûrement venu quelques fois faire le ménage lorsque cela urgeait, et elle sourit à cette pensée.

Tentant de ne pas trop penser aux souvenirs de sa mère, elle partit déposer ses bagages dans son ancienne - et maintenant nouvelle - chambre, secouant rapidement les draps de son lit et s'allongeant dessus. Mary ne prit même pas la peine de se changer, elle savait qu'elle tomberait de sommeil avant. Sur la pensée qu'elle reverrait Tili le lendemain, elle s'endormit très vite pour une personne habituellement insomniaque et mit fin à cette merveilleuse journée, un sourire aux lèvres.

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