{3} Étourdissement

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Je me réveille... J'ouvre à peine les yeux que le soleil m'aveugle. Décidément, cette chaleur ! Ma tête tourne encore un peu, j'ai comme qui dirait la gueule de bois, voir pire ! Mon crâne me fait affreusement mal... Je finis par m'apercevoir au bout d'un moment que je suis affalé sur le canapé, en face se trouve une table basse où il y a un plateau posé dessus sur lequel je peux apercevoir une assiette, des couverts, une serviette et...un verre d'eau !

Je me précipite alors pour le saisir et le boire, quand une fois le verre reposé et ma tête éclaircie, je finis par me rendre compte que j'ai aucun souvenir de m'être allongé sur le canapé ni de m'être apporté un plateau repas ! Quelqu'un est forcément venu ici pour le faire, mes soupçons s'avèrent être vrais, il y a bien quelqu'un dans la maison... Quand à savoir si c'est mon père... En tout cas, ce qui est sûr, c'est que cette personne prend soin de moi, c'est déjà ça !

"Papa ?"

Rien... Non, vraiment, ce ne peut pas être mon père, il n'est pas du genre à jouer à cache-cache... Mais alors où est-il ? Et qui est ici ?

N'ayant pas faim, je me lève et part rechercher cette personne. Là non plus, j'ai fais toutes les pièces et je ne vois rien ! C'est désespérant...à moins que...

Je vais au fond du couloir, tourne à droite, pousse un vieux meuble, et me retrouve nez à nez avec une porte toute poussièreuse: celle qui mène au grenier ! J'avais complétement oublié l'existence de celui-ci, car je n'y allais jamais avec mon père quand j'étais plus petit. Cela expliquerait tout: pourquoi Arlène n'a pas su me dire dans quelle pièce se trouvait mon père; car il ne doit sûrement y avoir aucun signe de détection dans le grenier, personne n'y est allé depuis des dizaines d'années ! Pourtant, elle était sûr qu'il se trouvait dans la maison, car il n'en était pas sorti. Mais cela ne répond pas à mon autre question: qui m'a mit sur le canapé et m'a apporté un plateau repas ?

Pour le moment, je me contente de monter dangereusement les escaliers pentus qui se trouvent derrière la porte, et ouvre la deuxième porte au bout de l'escalier. Je me prépare à attendre au pire, mais finalement, je tombe sur une grande pièce avec une toiture de chaque côté. Il y a des cartons à perte de vue avec des anciennes machines recouvertes de poussières et de toiles d'araignées. Il ne faut pas chercher longtemps pour se rendre compte qu'il n'y a personne. Je me décide alors à regarder les cartons, dans l'espoir (très petit) de découvrir un quelconque message. J'ai fait la quasi-totalité des cartons quand je me décide à attaquer le suivant. À vrai dire, je n'y croyais plus trop... Mais comme un signe du destin, ce carton allait bouleverser ma vie. Car à partir de maintenant, ce n'est que le commencement...

En pleine chaleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant