{17} Affrontement

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"Alexandre, feu à volonté !!" Hurla le général Clirk à celui qui devait être son second.

Alexandre se mit alors à tirer sur la foule qui n'avait pour moyen de se défendre que les lances qu'on avait fabriqué pour pêcher le poisson. Théo réussit à surprendre un soldat en se jetant sur lui et en lui prenant son arme. Je n'aurais jamais cru ça d'une personne de 15 ans mais Théo tira sur le soldat pour mettre fin à ses jours.

Deux-trois soldats furent arrêtés dans leur massacre avec pour chacun une lance planté dans le torse. Mais je voyais aussi des hommes, femmes et enfants s'écrouler sous les balles.

Mais revenons à ma position : j'avais mis le général Clirk à terre, et j'étais sur lui en train de l'étrangler. Mais il réussit à sortir un couteau de sa poche alors je dus lâcher mes mains sur sa gorge pour l'esquiver. Il se releva alors pour foncer sur moi mais je me jetais à terre et pris ses jambes pour le faire basculer. Il tomba alors violemment sur la roche et je vis du sang couler de sa tempe.

Alexandre vînt secourir son général, mais en me voyant, il s'arrêta un moment, stupéfait, puis chargea sa mitraillette pour me tirer dessus. Mais je fus plus rapide que lui et arracha le couteau du général pour le lancer sur lui. Heureusement pour moi, je ne ratais pas ma cible et le couteau vînt se loger dans la gorge d'Alexandre qui tomba, mort sur le coup.

C'était la première fois que je tuai quelqu'un... Mais la rage de la mort de mon père et de ma femme décuplait mes forces pour surmonter ça. Je me relevais alors et regardais autour de moi la situation. Les soldats restants s'arrêtèrent, ne sachant que faire en voyant leur général à terre et son second mort. Mais mon groupe, qui avaient eux aussi perdu des membres de leur famille, ne leur laissèrent aucun répit et les tuèrent tous jusqu'au dernier.

On était quand même une grosse dizaine, on pouvait se permettre de rêver un avenir pour nos enf...

Le bruit d'un couteau dans ma chair m'arrêtais de toutes pensées et je pus sentir mon sang qui se vidait de mon dos. À la limite de mon champs de vision : Clirk ; lui aussi anéanti par la haine.

"NON !!!" Hurla Théo qui tira dans la tête du général qui s'écroula pour de bon dans le lac qui devînt au fur et à mesure rouge.

Puis ce fût mon tour de tomber par terre et tout le monde se rassembla autour de moi essayant de me maintenir en vie. Je fermais les yeux...

... Les rouvris et vis des habitations construites sur la grotte. Ainsi ils avaient su s'adapter et trouver leur monde. Pas moi...je n'avais aucune raison de rester et me laissais aller...

BONJOUR MICHAEL

J'ouvris de nouveau les yeux et vis mon père et ma femme au-dessus de moi qui souriaient. J'avais trouvé mon monde...et je les rejoignis.

HEUREUX DE TE RETROUVER

En pleine chaleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant