{14} Ralliement

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Bof le discours... c'est ce que je me suis dit, au début... Et nous voilà

entrain de marcher vers le Nord pour rallier le plus de personnes possible. Théo avançait à l'ombre en traversant les maisons effondrées. Sarah et moi étions à droite, dans le désert pour voir plus loin. Apparemment, Sarah ne sentait rien sous sa combinaison. En ce qui me concerne, j'avais beau être "guéri" pour supporter la chaleur, il n'empêche que je transpirais comme un goret et que mes vêtements collaient à ma peau.

Théo lui aussi était mal, mais il ne voulait pas s'arrêter...alors personne ne s'arrêtait. Évidemment, j'avais pris soin d'écarter le plus possible Théo de Sarah. Au fur et à mesure que nous avançions vers le Nord, l'air devenait de moins en moins chaud...et de plus en plus respirable.

On finit par trouver un immeuble d'où la moitié était ensevelie sous le sable. Un message était gravé - et à moitié effacé - sur le bâtiment auquel on pouvait lire ce mot:

Aide

Avec les militaires qui faisaient un bain de sang sans aucune raison dans les entourages, je ne croyais pas sérieusement que de potentiels survivants soient toujours là - si ce n'est pas morts - .

Après être entrés dans le bâtiment qui menaçait de s'écrouler, nous n'avons pas eu à chercher longtemps car tout un groupe d'une petite dizaine de personnes étaient là, à nous regarder, craintifs. Tous différents; hommes, femmes et enfants de toutes origines diverses, on pouvait voir à leur regard qu'ils espéraient qu'on les sorte de là.

En regardant les enfants, je me posais une question : Comment peut-on vivre dans un monde pareil ?

On dû à contre cœur continuer le lendemain faute de nourriture, les enfants étaient enveloppés dans des sortes de draps (si on pouvait appeler ça des "draps" vu leurs états) pour les protéger du soleil.

Je fus étonné par le comportement de Théo qui ne cherchait pas à avertir les autres de la nature de Sarah ou encore vouloir la tuer. Non...rien de tout ça...

On finit par tomber sur une ancienne villa (oui, on fouillait tous les bâtiments) où un groupe d'au moins 20 personnes s'y trouvaient planquées. Je fus étonné par la facilité de trouver autant de réfugiés de nos jours. Comme si on voulait qu'on rassemble le plus de personnes possible...

Et le lendemain, on repartit...

En pleine chaleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant