{16} Tristement

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"Le général Clirk, pour vous servir", dit-il tandis que ses soldats s'affairaient autour de nous et nous fixaient, armes à la main, prêt à tirer au moindre ordre de leur général.

-Vous...vous...,mais les mots ne me vinrent pas pour décrire cette horreur et j'étais toujours là, agenouillé avec le corps de Sarah dans mes bras.

-Oh, ne t'en fais pas pour elle, dit-il amusé. C'était une de nos nombreuses expériences qu'on a lâché dans la nature avec une combinaison pour voir si son état allait s'empirer, et si oui, à quelle fréquence. Mais bon, dit-il le regard dans le vide, avec ses Indignes et ses Pûres sans compter la combinaison où elle a toujours cru que c'était la Terre qui le lui avait donné car elle était l'élue..." Puis il rigola et reprit:

"Michael, sois sérieux, c'était une contaminée et elle ne pouvait pas guérir !"

-Avant d'être une contaminée, c'était ma femme... Maintenant, dites-moi pourquoi vous faites ce massacre...avant que je vous tu ! Déclarais-je, me retenant d'exploser.

-Comme c'est mignon, me répondit-il, se moquant de moi. Et bien figures-toi que nous ne pouvons pas tous survivre, Michael... Le sang de tout les contaminés mélangés entre eux forment le remède. Alors nous prélevons le sang de tout ceux qu'on croise...y compris vous...

-Mon père, dis-je en me rappelant les dernières images que j'avais de lui. Que lui avez-vous fait ? En colère, je m'attendais à que de la haine de sa réponse pour pouvoir y mettre fin...

-Ton père ? S'étonna le général Clirk, comme si c'était la dernière personne qu'on pouvait évoquer. Et bien disons qu'après t'avoir injecté le remède, il nous a supplié de l'épargner ainsi que toi car il connaissait un sois disant refuge de contaminés et qu'il nous dirait le chemin à parcourir sur place. Dans le doute, on vous a emmené dans notre fourgon, mais en plein milieu du voyage, il a balancé ton corps dans le désert. On s'en est aperçu que trop tard, alors on l'a fait descendre dans le désert où on l'a encerclé de mitraillettes. J'ai pris un malin plaisir à le voir griller sur place. Il nous a dit que de toute façon, tu serais en sécurité là où il t'a jeté. Je me suis alors approché de lui, et lui ai logé une balle dans le crâne pour ne pas perdre de temps. Puis on a fait machine arrière et on est venu jusqu'à toi."

Il racontait les évènements comme si c'était un roman, se jouant de moi. Comme si ça ne suffisait pas, il rajouta:

"Son cadavre doit être à l'état d'omelette à l'heure qu'il est..."

C'en était trop, alors, ne me retenant plus, je lui dis :

"Finalement, le contaminé dans l'histoire...c'est toi !!"

Et je me jetais sur lui...les balles fusèrent alors dans tout les sens.

En pleine chaleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant