HATE YOU, tome 1 - Newtmas

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Newt avait passé les deux jours suivants enfermé dans sa chambre. Son père était partit le lundi soir pour une semaine alors Newt en profitait. Il avait la maison pour lui seul.

Minho était passé voir Newt à deux reprises pour savoir la cause de son absence. Le blond mentit et raconta qu'il était juste un peu malade. Il n'arrivait pas à dire à son meilleur ami que la réelle cause de son absence était Thomas.

Le blond savait qu'il s'était comporté bizarrement. Mais il n'avait plus supporter de rester à côté du brun, les bras croisés, comme si ils étaient de bon pote. Newt ne le connaissait même pas.

Pourtant il n'arrivait pas à oublier son regard. Il ne pouvait même pas oublier le son de sa voix. Newt détestait ça. Il détestait Thomas.

C'était tellement enfantin de s'enfermer chez-soi pour une histoire aussi futile. Mais la seule préoccupation de Newt était d'oublier ce garçon, de ne plus jamais entendre parler de lui. Ça le rendrait malade.

En fait, Newt ne supportait pas d'avoir une attirance envers un garçon. C'était impensable.

Le téléphone du blond vibra.

De "papa" :
Pourquoi t'es pas au lycée ?!

À "papa" :
Je suis juste malade.

De "papa" :
On verra ça quand je rentre ce soir, y'a eu un changement de programme.

Newt ne prit pas la peine de répondre, il savait à quoi s'attendre. Il envoya un simple message à Minho comme quoi il serait chez lui à 18 heures. Minho comprit directement.

Le téléphone de Newt vibra à nouveau.

De "papa" :
Tu ne m'échappera pas éternellement. Minho n'est pas ta famille, il ne sait pas ce qui est bien pour toi. Il ne pourra pas te loger à long cours.

De "papa" :
Je te connais, que ça te fasse plaisir ou non. Je sais très bien que tu serras là-bas.

Ce dernier message déclencha un frisson dans le dos de Newt. Il était terrifié.

Depuis la mort de sa mère, son père était devenu complément dépressif. En plus d'être alcoolique il levait régulièrement la main sur son fils. Newt ne s'était jamais vraiment rebellé.

Il passa sa main sur son cou, puis sur sa joue traçant avec ses doigts le contour de son œil droit. Il releva les manches de son sweet et regarda les bleus qui constellaient son bras gauche.

Newt repensa alors à toute les fois où son père l'avait cogné à ces endroits. Il avait les larmes aux yeux.

Il ravala ses larmes et monta dans sa chambre préparer ses affaires. Il alla chez Minho la boule au ventre. Il devait parler lui parler de Thomas.

Minho pouvait le comprendre, enfin il espérait. C'était la seule personne à qui il pouvait parler.

Newt avait perdu contact avec sa famille depuis trop longtemps. Minho, sa petite sœur et ses parents était sa vrai famille.

Le blond toqua timidement à la porte. Minho ouvra la porte le sourire aux lèvres. Il attira Newt contre lui comme à son habitude.

Les bras de l'asiatique délivrèrent après quelques secondes Newt qui entra d'un pas déterminé.

Il salua les parents de Minho et se dirigea vers la chambre de ce dernier. Le brun ferma la porte derrière lui puis s'affala sur son lit.

— Tu dors ici, fiston ? Cria le père de Minho.

Le surnom qu'il lui donnait prouvait bien l'affection qu'on lui apportait. Il était comme le troisième enfants.

Il hocha la tête en direction de son meilleur ami.

— Oui !

Les garçons se mirent à rigoler. Pour rien. Cela faisait longtemps que ce n'était plus arriver. Depuis deux mois.

Newt reprît son souffle. Il se mit à repenser à tout ces bons moments. Mais tout ce qui n'allait pas prit le dessus. Et Thomas. C'était le bon moment.

Il regarda Minho.

— Qu'est-ce qui va pas, tocard ?

L'asiatique était inquiet. Le blond avait encore changé subitement d'humeur sans s'en rendre compte.

— Il faut que je te parle.

— De quoi ? Tu m'inquiètes.

Newt repensa alors aux yeux du brun, à ses grains de beauté, à sa voix. Il eu des frissons. Mais pourtant.

— Je le déteste.

Des larmes brûlaient les yeux du blond.

— Qui ça ?

Minho s'approcha et posa sa main sur l'épaule de Newt.

— Thomas.