Je reviens avec un chapitre assez rapidement pour ne pas vous laissez de cette manière. Bisous, Ellie.Prît au dépourvu, Newt garda le paquet en main et ferma la porte derrière lui. Les questions se bousculaient toutes dans sa tête. Il ne savait pas vraiment pourquoi il ne jetait pas le paquet à la poubelle. Certainement à cause de la curiosité.
Il déchira l'emballage et s'empressa de regarder le contenu de plus près.
Les larmes lui montèrent aux yeux, il reconnu le carnet qu'il avait offert à Thomas. Un bout de papier en dépassait. Il tira dessus. C'était la lettre de Minho. Soudain il se souvînt. Thomas, son visage, son toucher, sa peau, ses grains de beauté, son tout. Il renifla et s'essuya les yeux. Il n'avait pas éviter Thomas pour rien. Il voulait juste faciliter la vie de ce dernier. Il était tellement amoureux de lui, qu'il ne voulait plus le blesser. La dépression c'était emparée du blond et il refusait qu'elle s'empare du seul être vivant qu'il aimait sur cette planète. Alors il avait rompu tout lien avec lui. Il lui avait dit des choses horribles et fausses pour que Thomas le laisse tranquille. Et ça avait détruit Newt.Il prit l'enveloppe où il était inscrit «1» et l'ouvra. Newt inspira.
« Tu peux changer les choses, tu peux le faire changer d'avis. Je ne peux plus rien, moi, malheureusement. »
Son cœur cogna contre sa poitrine, et se stoppa. Son souffle c'était coupé. Ces simples mots étaient destructeurs. Il s'empressa d'ouvrir la lettre.Les premiers mots qu'il lu l'avait broyé de l'intérieur. Il s'effondra à même le sol et lu avec appréhension la suite. Il avait l'impression que rien n'irait jamais mieux. Son cœur fondait en miette. Sa vie partait en fumée. Il esquissa un sourire à travers ses larmes. Thomas ne l'avait pas oublié. Il l'aimait. Il l'avait dit. Newt se rappela alors à quel point il lui manquait. À quel point chaque jour était une souffrance physique. Il se souvint de la lettre de Minho, des causes de son suicide, de son enterrement, des mois qui avait suivit et des mois qui avait précédé. Des mois entiers où Minho refusait de reprendre contact avec le blond. Il se souvint de Thomas, de son sourire ravageur, de ses yeux, de sa voix, de sa personnalité, de son rire, de son parfum. Il se souvint combien il aurait donné pour l'avoir auprès de lui toute sa vie. Il était toujours amoureux de lui. Il l'aimait comme on pouvait aimer la vie. Il l'avait aimé dès le premier jour.
Il se replongea dans la lecture, dans les descriptions de ce qu'éprouvait Thomas, des souffrances que Newt partageait Avec lui. Il lu les souffrances qu'il lui avait lui même imposer pour le bien de Thomas. Puis il laissa tomber la lettre. Son souffle se coupa. Les larmes ne coulaient plus.
Dans un élan de panique il sortit. Il avait interdiction formelle de sortir, mais il s'en moquait. Thomas habitait à trente minutes de marche de chez lui. Alors il allait courir. Courir à en perdre haleine. A en perdre vie. De toute façon si Thomas perdait la sienne, Newt quitterai ce monde.
Les larmes roulaient sur ses joues et Newt courait, il avait l'impression d'avoir du plomb dans ses chaussons. Il avançait encore plus vite. Il ne respirait presque plus. L'air ne rentrait plus dans ses poumons. Mais il s'en moquait.
Une voiture manqua de l'écraser mais il s'en moquait également. L'adrénaline montait en lui, il avait peu de temps. Son cœur se serra, et le trou dans sa poitrine s'élargit. L'angoisse se logeait dans ce trou, elle se logeait en lui.Il n'était plus loin, mais il avait l'impression d'être encore à des kilomètres. Si il arrivait trop tard il ne se le pardonnerait jamais. D'ailleurs il ne resterait pas une minute de plus en vie. Il aperçu au loin la maison de Thomas. Ses parents n'étaient pas là, leurs voitures n'était pas garé. Newt se rua sur la porte et appuya sur la poignet. Elle ne s'ouvrait pas. Alors il se mit à appuyer deux fois plus fort. Et à hurler. La panique envahit tout son corp. Il ne se contrôlait plus. Newt hurla son prénom.
— Thomas. Thomas !
Il toqua à la porte encore plus fort. Aucune réponse. Ses mains saignaient mais il n'en avait absolument rien à foutre.
— Thomas ! Ou-ouvre moi !
Il força la porte à coup d'épaule. Elle ne cédait pas. Il hurla et s'effondra. Frappant toujours contre la porte. La maison était trop isolée pour que quelqu'un l'entende. Alors il hurla de douleur. Et encore plus fort. Il hurla si fort qu'il aurait pu se percer les tympans. Puis il se radoucît, laissant place à la tristesse. Il à la douleur. A la solitude.
— T-Tommy... Tommy, j-je t'en supplie. Je t'en supplie... dit-il éclatant en sanglot.
il ferma les yeux. Son esprit représenta Thomas étalé sur le sol. Alors il hurla. Il hurla encore plus fort, les joues brûler par les larmes.
— Tommy... r-rev-vient m-moi... j-je-je t'en pr-prie...
Les sanglots s'accélèrent. Il entendit la porte de déverrouiller. Son cœur se ranima, et ses pleurs s'arrêtèrent. La porte s'ouvrit. Puis les larmes coulèrent à nouveau. Il porta ses mains à sa bouche, laissant ses yeux rougis pleurer.
Thomas était là, devant lui, un pistolet à la main, contre sa tempe.
NDA :
Je m'excuse pour les fautes d'orthographes, je suis très malade alors j'essaie de faire de mon mieux.
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HATE YOU, tome 1 - Newtmas
أدب الهواةTomber amoureux au risque de perdre son meilleur ami, affronter des épreuves compliqués pour son jeune âge et garder la tête haute. Effectivement, les temps étaient difficiles pour Newt et sa rencontre avec Thomas n'avait pas facilité les choses.