Le cœur du blond fît un bond dans sa poitrine. La voix raisonna dans sa tête, comme un bourdonnement. C'était Minho. C'était sa voix. Il en était sûr. Les larmes sur ses joues s'accentuaient, il pleuraient de bonheur.
— J'arrive !
Il poussa sa chaise qui s'écrasa sur le sol et se dirigea brutalement vers la porte. Il inspira essayant de cacher son enthousiasme et ouvra la porte. Son visage se refroidi. Ce n'était pas Minho.
— Tommy ? J-je... 'fin...
Comment avait-il pu confondre la voix de son meilleur ami et la voix du garçon qu'il aimait. Enfin, il l'aimait ? Oui, c'était une question bête. Il s'en voulu d'avoir pensé ça. Cependant, la frustration pouvait se lire sur son visage. Et Thomas le remarqua.
— Je sais, je passe à l'improviste. Je te dérange ?
L'information mît du temps à monter jusqu'à son cerveaux. Newt esquissa un sourire. Non, Thomas ne le dérangeait pas. Le brun était la seule personne qui pouvait le changer, qui pouvait le rendre heureux à l'heure d'aujourd'hui. Alors oui, même si Newt espérait trouver Minho au pas de sa porte ce soir là, il était heureux de voir Thomas. Heureux de savoir qu'il n'était plus seul, qu'il allait pouvoir embrasser les lèvres de son petit ami et sentir son souffle dans son cou. Il allait pouvoir le prendre dans ses bras et sentir son parfum, sentir sa peau contre la sienne et ressentir ces milliers d'émotions qu'il ressentait au contact et à la vue du garçon.
Il attira Thomas contre lui et colla ses lèvres aux siennes. Il essaya tant bien que mal de fermer la porte à clé tout en collant son corp à celui de Thomas. Il le dirigea contre la porte attrapant le brun par le col de son sweat-shirt.
— Tu ne me déranges pas. Dit-il entre deux baisers.
Thomas se décolla et posa ses mains sur les hanches du blond. Mais Newt se recolla à lui. Il avait besoin de ça, besoin de sentir que Thomas était là. Vraiment là.
— Newt, je ne suis pas trop d'humeur.
Newt se retira et secoua la tête puis recolla ses lèvres aux siennes.
— Newt, je suis sérieux.
— Qu'est-ce que tu as ?
— Je veux dire que je ne suis pas vraiment venu pour nous. Pas ce soir.
— T-tu, non tu...
Newt ferma les yeux, laissant son esprit imaginer des milliers de raisons pour que Thomas le quitte. Il laissa les larmes rouler sur ses joues. Il eu soudainement envie d'être seul. Pourtant il aurait voulu que Thomas reste. Il ne voulait pas qu'il s'en aille. En fait il ne savait plus ce qu'il voulait.
— Tu n'a pas le droit d-de me laisser.
Thomas fronça les sourcils et se rapprocha de Newt. Il posa sa main sur sa joue et délicatement posa ses lèvres sur celles du blond. Newt cessa de pleurnicher. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait à changer d'humeur toutes les cinq secondes ?
— Je ne vais pas te laisser, je suis juste inquiet pour toi.
Newt se redressa, s'écartant.
— Je vais bien.
"Non" lui cria sa conscience. Il allait tellement mal qu'on lui rongeait le cerveaux. Mais il ne voulait pas qu'on s'inquiète pour lui. Vraiment pas.
— Non, Newt.
À ce moment là Newt cru qu'il allait s'emporter. Non, il n'allait pas bien, pas bien du tout. Mais il n'avait pas envie que Thomas se mêle de ses problèmes, vraiment pas.
Le blond releva la tête, l'énervement devait pouvoir se voir dans ses yeux. Il s'attrapa les cheveux, se les arrachant presque, et tourna sur lui même avant de s'arrêter nez à nez avec Thomas.— Je vais bien ! Dit-il sur un ton plus agressif qu'il ne l'aurait cru. Je vais très bien, d'accord ?
Newt s'avança.
— Alors pourquoi toute ces sautes d'humeur ? Pourquoi toutes ces larmes ? Répondît il sur un ton plus élevé.
— Parce que.
Il croisa les bras. Newt ne voulait pas en parler, et Thomas commençait à lui taper sur le système.
— Ce n'est pas une réponse ça, Newt.
— Tu ne peux pas comprendre ! Arrête avec tes questions merde !
Thomas fronça les sourcils et le blond fit de même. Le brun cherchait désespérément des explications ce qui torturait le cerveaux de Newt.
— Alors fais-moi comprendre Newt, fait moi comprendre !
— Putain mais tu vas me laisser tranquille ?
Thomas serra les points. Il s'approcha de Newt et serra son poignet.
— Non. Non, Newt.
— Alors dégage. Dégage, t'as comprit ?
Le blond dégagea son poignet. Il retroussa légèrement ses lèvres et ouvra sa porte en grand.
— Dégage, Thomas.
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HATE YOU, tome 1 - Newtmas
FanfictionTomber amoureux au risque de perdre son meilleur ami, affronter des épreuves compliqués pour son jeune âge et garder la tête haute. Effectivement, les temps étaient difficiles pour Newt et sa rencontre avec Thomas n'avait pas facilité les choses.