HATE YOU, tome 1 - Newtmas

9

Le cœur du blond fît un bond dans sa poitrine. Il pouvait le sentir battre. Il se sentait vivant, vivant et souriant. Son sourire s'élargit encore à la vu du sourire du garçon. Il était heureux. Heureux de voir Thomas. Heureux d'aller bien. Heureux comme il ne l'avait pas été depuis des mois. Et il ne savait même pas pourquoi.

— Salut Thomas !

Le brun lui serra la main toujours le sourire aux lèvres. Newt eu des frissons au contact de sa main. Il regarda le visage de Thomas. Son visage si parfait. Il le détailla encore une fois. Le brun le fixait aussi. Mais Newt était trop distrait à observer les grains de beauté qui constellaient son visage pour se rendre compte de ce détail. Chaque fois que le blondinet voyait Thomas, il avait cette impression de redécouvrir son visage. Il avait l'impression que tout s'arrêtait autour de lui, que seul Thomas était à ses côté.

— Qu'est-ce qui t'arrives ? Demanda Thomas amusé.

— Je suis juste heureux, Tommy !

— Et c'est plaisant à voir ! Enchaîna Minho.

Newt l'avait presque oublié. Comme toutes les personnes autour de lui et Thomas. Il se sentît gêné. Gêné de savoir que Thomas était au courant pour Minho et que Minho était au courant pour Thomas. Ses joues frôlèrent le rouge. Il se concentra à nouveau sur les paroles de ses amis.

— Je suis d'accord. Dit Gally en se retournant.

— Moi aussi, ça fait du bien de te retrouver, guignol !

— Heureux de rencontrer le vrai Newt. Dit tranquillement Thomas en ramenant l'attention à lui.

Newt lui répondît par un sourire et tourna les talons. Il était de bonne humeur et il comptait bien le faire savoir.

— J'y vais moi, on se retrouve à l'intérieur !

Il se rendît rapidement compte que quelqu'un le suivait. Il espérait que ce soit Thomas, il avait envie de lui parler. D'entendre sa voix, celle qui provoquait des frissons sur sa peau.
Newt se retourna alors, croisant discrètement les doigts.

— Eh, Newt ?

C'était effectivement lui, c'était Thomas. Newt cru qu'il allait sauter de joie. Il savait que Thomas ne ressentait rien, mais le fait d'être ami avec lui était une réussite personnelle. Il se moquait de la relation qu'il pouvait avoir avec lui, il fallait juste qu'il lui parle.

Newt ne se comprenait pas. Il y a deux jours, il était improbable qu'il accepte d'adresser la parole au brun et pourtant il désirait être son ami à présent.

— Quoi ?demanda Newt essayant de cacher sa joie.

— Oh rien, je me disais juste que ce serait sympa si je restais avec toi... Il se gratta la nuque timidement. Newt trouva ça craquant. 'Fin, si ça te dérange pas, hein...

— Dis pas n'importe quoi et ramène ton p'tit cul. Je vais te présenter à mes amis.

Le brun fut premièrement surpris, et se mît à rire bêtement.

— Je te pensais pas aussi direct, blondie.

— Si tu me rappelle encore une fois comme ça j-

— Tu vas me tuer avec tes super laser dans tes yeux !

Newt rigola tandis que Thomas se mît à imiter une bataille de sabre laser. Un véritable enfant ! Tout comme lui.

Ils arrivèrent finalement dans la grande maison. Il y avait tellement de monde que Thomas avait du mal à suivre Newt. Newt se stoppa présentant le brun à des amis.

— Thomas, voici Joanna, Brenda, Zart et Jeff.

Les deux filles fixaient Thomas avec de grands yeux. Ce garçon avait autant de succès chez les filles que chez les garçons visiblement !

— Hey, Thomas ! S'exclamèrent-elle en même temps.

C'était d'un côté flippant et de l'autre drôle.

— C'est quoi ton truc, mec ? Demanda Jeff.

— Quel truc ? Demanda Thomas.

Newt fronça les sourcils. Il ne comprenait vraiment rien.

— Bah, pour faire craquer les filles ! Dit-il comme si c'était une évidence.

— Je vois pas de quoi tu parles.

Le visage de Thomas se durcit. Il était comme frustré, dérangé. Il regarda Newt et son visage se radoucit. Puis le brun se retourna et s'enfonça dans la foule. Newt ne comprenait pas ce qu'il venait de ce passer, mais il s'élança à la poursuite de Thomas.

— Thomas, attends !

— Je vais juste chercher une bière, Newt.

Newt hésita. Il hésita à retourner avec ses amis. Mais quand il vu le visage de Thomas il comprit que quelque chose n'allait pas. Finalement il n'était pas le seul à être lunatique ! Il attrapa le poignet de Thomas pour l'arrêter.

Le brun se tourna vers Newt la mâchoire serrée. Il regarda son poignet et Newt pu se rendre compte que Thomas était remplis de frissons.

— T'as les mains froide. Dit-il froidement.

— C'est quoi le problème avec Jeff ?

Thomas retira son poignet mais les frissons persistaient.

— Je n'ai aucun problème avec lui.

— Ne me prends pas pour un con.

— Ce n'est pas avec lui que j'ai un problème, Newt !

Thomas avait crié tellement fort que des gens s'étaient retournés. Thomas attrapa un verre et l'avala d'une traite. Newt fît de même, accoudé à la table. Il sentît la pression redescendre et le liquide lui brûler la gorge.

— Désolé. Je veux juste qu'on soit amis. S'excusa Newt.

— T'inquiètes, j'aurais pas du réagir de cette façon.

Thomas tendait un nouveau verre à Newt tout en passant une main dans ses cheveux marron.

— Je ne comprends juste pas pourquoi tu t'es renfermé quand Jeff à parler de fille.

— C'est pas vos problèmes.

Sans faire exprès Newt frôla la main de Thomas. Ce dernier retira sa main très rapidement quand ses yeux plongèrent dans ceux de Newt. Il entrouvrit la bouche pour prononcer des mots mais ces derniers restait coincés. Le brun se tourna  finalement et se servait pour la deuxième fois juste avant d'avaler tout le liquide d'une traite. Newt fît de même.

— Minho t'aimes bien.

Thomas se frotta le visage. Il était complètement bourré. Il ne tenait pas l'alcool. Et c'était très mignon.

— Je sais, il m'a tout raconté ce matin.

— Je voulais t'en parler, mais il m'a fait promettre. En fait je n'aime pas ça.

"Super, je crush sur le seul gars homophobe", pensa Newt. Il s'en voulait alors d'aimer bien Thomas. Qu'est-ce qu'il attendait de lui au juste ? Il ne le connaissait presque pas.

— Newt ?

— Quoi ? Demanda froidement Newt, vexé et déçu.

— J-je t'aime bien.