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Omg, omg, OMG.
Au moment où j'écris ce chapitre
on est à 998 vues. Je pensais que j'aurais 100-200 vues mais pas autant. Je ne sais même pas quoi dire à part merci. Merci pour tout.
Bon chapitre,
Ellie.

Thomas lâcha le poignet de Newt et s'avança vers la fenêtre. Il hésita à coller ses lèvres aux siennes mais il s'en empêcha. Il aurait d'autre occasions d'embrasser le blond. Il regarda Newt s'éloigner dans le couloir.
Si il lui avait dit qu'il allait gérer, il pouvait lui faire confiance. Il ne connaissait pas Newt encore vraiment bien, mais il avait une confiance infinie en lui. Mais Thomas assumait totalement ses pensées. Minho était un gros con. Il avait été son ami pendant certes très peu de temps mais il ne l'était plus. Il ne l'était plus depuis qu'il lui avait soufflé à l'oreille de ne pas approcher le blond.

Il aperçu Minho sur la pallier par la fenêtre. Le visage de Thomas c'était durcis à la vue du garçon. Il avait l'air complètement désespéré, ce qui l'amusa légèrement. Il portait ce genre de survêtement laid mais confortable que son cousin adorait porter. Thomas, lui, avait toujours son jeans, il s'était endormi avec. Il s'était endormi avec Newt, caressant du bout des doigts chaque parcelles de la peau blanche de son bras, chaque mèches de ses cheveux blonds. Il s'était endormi avec le garçon qu'il aimait. Et c'était de loin le meilleur moment qu'il avait passé depuis des semaines et des semaines.

Le brun se concentra à nouveau sur l'asiatique qui ne cessait de prendre sa tête entre ses mains.
Newt ouvra la porte s'arrêta un moment adressant quelques mots à Minho, d'une façon qui ne devait pas être agréable vu l'étonnement du garçon. Il bouscula Minho se mettant en face de lui à nouveau. La scène était autant énervante que divertissante.

L'asiatique n'avait aucune idée que Thomas se trouvait dans la chambre du blond. Cette pensée le fit rire. Il s'éloigna de la fenêtre l'espace d'un instant pour mettre un teeshirt et retourna à la fenêtre. Minho et Newt était très proche. Le blond le regardait avec de la haine dans les yeux à l'inverse de son "ancien" meilleur ami.
Sans même écouter la conversation Thomas se rendît rapidement compte que Newt hurlait sur l'asiatique. Il pointait son doigt sur le torse de Minho appuyant légèrement plus fort à chaque coups. Les vaines de son cou tressaillaient à chaque fois que la bouche de Newt s'ouvrait.
Le garçon au cheveux noirs l'embrassa, plaquant ses lèvres contres les siennes de force, agrippant la nuque du blond avec ses mains. Thomas fut tétanisé. Il perdit ses moyens. Newt repoussa Minho jetant un œil à Thomas. Ce dernier n'était plus là, s'élançant dans les escaliers et ouvrant la porte en grand. Il avait des choses à dire à son "ami de toujours". Il claqua la porte, la mâchoire serrée. Il s'approcha dangereusement des deux garçons.

— Toi. Je vais t'éclater.

Il s'approcha et gifla Minho. Ce dernier se redressa les yeux ronds, stupéfait.

— Thomas ! S'exclama le blond.

Thomas se tourna vers Newt, le poing toujours en l'air. Il fronça les sourcils et baissa sa main.

— Il t'as embrassé, Newt. Tu veux que je restes là à rien faire ? Dit-il pointant son doigt en direction de Minho.

Minho se rapprocha et releva les sourcils. Il étouffa un rire arrogant et se rapprocha du visage du brun laissant quelques centimètres entre leurs deux visages.

— Pourquoi ? ça te pose un problème, peut être.

Newt posa une main sur le torse de Minho. Il le poussa légèrement jusqu'à ce que ce dernier recule seul. Thomas cru qu'il allait le tuer. Il le détestait.

— Laisse Thomas tranquille.

— Ce connard couche avec le garçon que j'aime ! Je lui ai parlé de toi pendant des heures et des heures et ce petit con n'a pas eu le culot de me dire qu'il t'aimait. Il m'a laissé lui parler de toi sans rien me dire. Alors non, je ne le laisse pas tranquille, Newt. Dit-il pointant son doigt contre le torse de Thomas.

Minho se recula, et dévisagea Newt. Il espérait certainement de la compréhension. Thomas avait fait plus de mal qu'il ne le pensait à l'asiatique mais pourtant ce dernier se battait encore pour Newt. Pour son ami. Newt essaya de le clamer.

— Minho, j-

— Laisse tomber, je vous laisse retourner baiser tranquillement.

Newt se tourna vers Thomas les larmes aux yeux. Thomas s'approcha, prenant le blond dans ses bras. Il le lâcha.

— J'en ai pour une seconde.

Thomas rattrapa l'asiatique qui c'était déjà bien éloigné. Il l'arrêta. Il devait parler avec Minho. Au-delà du fait qu'il n'aimait pas l'asiatique, il restait tout de même l'ami de Newt. Et Newt avait besoin de lui pour aller bien.

— Toi, me touches pas.

— Écoute j-

— J'en ai absolument rien à faire de ce que tu penses, fiche moi la paix !

— Minho !

Il s'arrêta puis se tourna.

— Je suis désolé, d'accord ? Je suis désolé pour ce que je t'ai fais. Mais ne t'en prends pas à Newt. Pas lui. Lui ne t'as rien fait.

— Comme c'est mignon, tu défends très bien ton petit copain.

— Minho, s'il te plaît. Je ne supporterais pas de le voir malheureux. Et tu ne le supportera pas non plus !

— C'est toi que je supporte pas.

Sur ces dernières paroles il s'éloigna laissant Thomas seul avec lui même. Seul, comme il l'avait été il y a deux ans. Complètement seul. Même Newt n'était plus là.

*

Les deux semaines suivantes étaient passé très vite. Newt avait laissé tomber l'idée que Minho accepterait de lui reparler un jour et continuait de voir Thomas en tant qu'ami en dehors de sa chambre. Il passait la plupart de son temps avec lui d'ailleurs.

Sa vie devenait, jour après jour, plus excitante quand il était avec Thomas. Tout était presque parfait.
Mais Minho n'était pas là. Minho n'était plus là. Il ne supportait toujours pas le départ de son meilleur ami. Thomas avait beau combler le vide, quand il s'en allait, c'était comme si il y avait un trou dans sa poitrine. Il avait l'impression qu'on lui retirait le droit de respirer, le droit de vivre. C'était affreux. Thomas rebouchait ce trou avec efficacité mais les cauchemars s'enchaînaient. Chaque nuit il faisait ce même rêve. Chaque nuit Minho était là. Chaque nuit Thomas partait. Chaque nuit Minho s'en allait. Chaque nuit il était seul. Et la solitude l'effrayait. Elle l'effrayait plus que tout.

Le silence régnait dans la chambre du garçon. Il fixait encore et encore ce même point. La fenêtre. Les jours avaient beau passer il prenait toujours cette même position dans son fauteuil et regardait toujours cette même fenêtre. Il était seul. Il s'efforça de ne rien dire, de ne rien faire. Mais c'était comme si une bestiole le rongeait de l'intérieur. C'était comme si on essayait de le réduire à néant, comme si on grattait sous sa peau, dans sa tête et dans son cœur. Il inspira et laissa échapper une larme. Il la laissa descendre le long de sa joue. Quelqu'un toqua à la porte. Le cœur du blond fit un bond et la bestiole le laissa en paix. Le trou dans sa poitrine se refermait.

— Newt ?

HATE YOU, tome 1 - Newtmas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant