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LOUIS

Tout s'est merveilleusement bien passé, tellement bien que nous avons tous dormi au palais. Gemma et Anne se sont vues attribuer une chambre. Leurs chambre qu'elles auront une fois leur petite maison quittée. Parce que oui, il n'est pas question qu'elles restent là-bas, alors que Harry est ici. Puis moi-même, je me suis attaché à ces deux femmes. Gemma a sauté de joie en voyant toute la chambre et salle de bain remplie de vêtement, maquillage et d'autres choses tout genre. Anne, elle a été plus rétissante sur le fait de posséder tout ça, elle a toujours vécu dans la pauvreté et ça doit être bizarre pour elle. Bien que ma mère lui ait affirmé que tout ce qu'il se trouvais ici dans cette chambre était à elle à partir de maintenant. Elle n'a touché à rien, tout le contraire de Gemma qui s'en ait donné à cœur joie. Ma mère a été ravi, elle n'a jamais réellement eu d'amies et je sais qu'elle a toujours voulu avoir un autre enfant, une fille. Elle retrouvait tout ça avec Anne et Gemma. Ma mère a les yeux qui brillent et elle dégage tellement d'amour que j'en ai mal au cœur de ne jamais avoir vu cette lueur pour moi avant. Mais j'aime la voir à présent dans ses yeux. Elle est rayonnante, surtout depuis qu'elle connaît Anne. Je suis toujours couché dans mon lit, j'ai senti Harry se lever il y a une bonne heure maintenant, je pense. Je sais aussi qu'il est parti à la cuisine, faire le petit déjeuner. Il est obligé le matin de faire quelque chose, c'est sa routine du matin et je pense que jamais il ne la changera. Il aime beaucoup trop ça pour arrêter. La porte de ma chambre s'ouvre, et une délicieuse odeur pénètre dans la chambre. Je sens du poids dans mon dos que j'identifie très rapidement.

— Tu sens la pâte à gâteau.

— Tu aimes ? me demande mon amant.

— Plus que n'importe quel autre jour.

Il rigole et se couche sur moi avant de m'embrasser, il a le goût du biscuit chocolat qu'il fait certain matin. Je gémis de bonheur et je recommence à l'embrasser pour avoir encore le goût sur la langue.

— Je vais commencer à être jaloux de mes pâtisseries.

— Non jamais, j'aime trop la personne qui les as faites.

— J'ai eu peur, soufflé-je de soulagement.

Il rigole et je le suis. Je grimpe sur lui comme tout les matins, il me porte pour aller manger le matin. Ça aussi, c'est notre routine. Quand on arrive en bas mon père est déjà présent, il me sourit et je lui rend tout en le fixant pour avoir sa réaction. Harry aussi le regarde. Il croque un bout de son croissant et ferme les yeux. Il les ouvrent finalement en me regardant.

— Qui a fait ça ?

— C'est mauvais ? disais-je.

— Tu rigoles ? Je n'aies jamais mangé un truc aussi bon.

— Ça s'appelle un croissant.

— Qui les a fait ?

Je regarde Harry, qui est évidemment tout rouge, mon père suit mon regard et fixe Harry.

— C'est toi ?

— Oui... je suis désolé d'avoir utiliser votre cuisine sans-

Harry est mal à l'aise. Mais mon père sourit et lui coupe la parole.

— Tu n'as pas à t'excuser, la cuisine est tout à toi, tu fais ce que tu veux dedans.

— Merci beaucoup, sourit-il légèrement à mon père.

— Tout le plaisir est pour moi, surtout pour avoir de la nourriture aussi bonne ce matin.

— Père... en fait, Harry... fait ça tout les matins, disais-je, finissant cette discussion.

— Alors c'est parfait.

Je souris et je regarde Harry qui est encore plus rouge, mais son sourire s'est agrandit.

— Tu fais d'autres choses ?

— En cuisine ?

Mon père hoche la tête, la bouche pleine.

— Tout, confirme-t-il.

— Ses plats sont à tomber par terre, j'en suis amoureuse, se joint ma mère.

Mon père regarde de travers Harry, mais je vois son petit sourire en coin se dessiner.

— À oui ? Amoureuse ?

— Ne fais pas ton jaloux chéri, tu en tombera amoureux toi aussi.

— Je le suis déjà par ces pâtisseries.

— Où sont-elle ? demanda-t-elle, ayant visiblement faim.

Nos yeux se posent sur la table qui est à présent vide. Mon père sifflote doucement en regardant ailleurs. Anne et Gemma regardent la scène en souriant et rigolant doucement. Mon père sourit à Gemma qui rigole et il lui fait un clin d'oeil. Je ne l'ai jamais vu comme ça, joueur et heureux.

— Il y en a d'autres dans la cuisine.

Harry se lève et je le suis pour ramener tout ce qu'il a fait jusqu'à dans la pièce où nous mangeons. Mes parent se chamaillent pour savoir qui aura le droit de manger le dernier biscuit au chocolat. C'est l'un des plus beaux jours de ma vie.

✔️Mon Prince | LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant