Céleste et Scyllia: Quand Céleste découvre le monde de Scyllia

De nouvelles lois bien étranges

 — Mais puisque je vous dis que ce jeune homme n'est pas le roi !

— Voyons dame Elisabeth, nous connaissions le roi dans sa jeunesse, de plus l'archimage Enzo...

— Parlons-en de celui-là ! Enzo est au cœur de cette fourberie mesquine ! C'est lui qui a eu cette idée loufoque !

J'entendais de nombreuses voix s'insurger où le prénom d'Enzo revenait sans cesse au centre de la discussion. Mais où étais-je ? Que m'était-il arrivé ? J'essayais d'ouvrir péniblement les yeux, mais la forte lumière du jour m'éblouit.

— Lili, me susurra Céleste, tu es enfin réveillée. Tu te sens mieux ?

— Moui... J'ai très mal à la tête et le soleil me brûle les yeux... Mais ça va. Où sommes-nous ?

— Au château, me répondit mon amie, on essaye de faire entendre raison aux gardes, mais c'est peine perdue.

— Puisque je vous dis que le garçon qui sa pavane dans le palais est un imposteur ! s'énerva la duchesse.

— Enfin vous voilà ! clama un garde qui venait d'arriver sur le parvis avec un document à la main. Dame Elisabeth, un nouveau communiqué vous concernant vient de paraître.

— Un nouveau communiqué ? grimaça la noble en récupérant violemment le parchemin logé dans la main du garde.

— Maman, qu'est-ce que c'est ? s'inquiéta Lise.

— Une taxe dédiée à l'enseignement et à la recherche ? s'emporta Elisabeth. Encore un coup de ce satané Enzo !

— Ah mais c'est vous ! hurla le garde en pointant Céleste.

— Moi quoi ?

— Suivez-moi !

Céleste n'eut pas le temps de faire le moindre geste que le garde l'empoigna et l'emmena à l'intérieur de la bâtisse royale. Je virevoltais aux côtés de Scyllia et tentait de me remettre les idées dans l'ordre tout en observant mon amie pénétrer dans le palais. La duchesse entra dans une colère ardente et commença à menacer les gardes les uns après les autres. Plus elle s'énervait, et plus ses menaces étaient grandissantes. Même ses enfants n'arrivaient pas à la calmer malgré leurs supplications.

— Ding Dang Dong. Bonjour fidèles sujets, ici votre roi adoré.

— C'est la voix de Lucas ! m'exclamais-je. D'où vient-elle ?

— Enzo a reproduit le même système qu'à l'académie, devina Camille. Il a installé un sort pour que toutes les personnes présentes au château l'entendent.

— Mais c'est génial ce truc ! Mais genre tout le monde nous entend ?

— Tout à fait mon roi, clama la voix d'Enzo. Votre premier ministre somme à Elisabeth ainsi qu'à toute la classe alpha de nous rejoindre dans la grande salle.

— Ben voyons, s'étonna Elisabeth agacée.

— On ne rechigne pas les ordres de son roi, dame Elisabeth, la réprimanda la voix de Lucas.

— C'est bien envoyé, rétorqua la voix amusée d'Enzo.

— Qu'est-ce qu'on fait ? interrogea Zack.

— On fait ce qu'ils demandent, grinça la duchesse entre ses dents. Au moins on a accès à l'intérieur du palais à présent. Il est temps que nous confrontons ces deux vauriens.

— Hé ! Je ne vous permets pas de parler ainsi de votre roi et de votre premier ministre, même pour une dame de votre rang, la gronda la voix de Lucas.

— C'est pas un gamin sous la coupe d'Enzo qui va me donner des ordres, s'emporta la noble.

— Je ne suis pas... s'énerva la voix de Lucas. Ah la voilà enfin ! Tu es magnifique ! Une vraie poupée !

— Céleste ? Où est-elle ? criai-je.

— Si vous voulez le savoir, montez dans le salon privé du roi, répliqua la voix malicieuse d'Enzo.

— S'il fait du mal à ma Céleste, il va recevoir les foudres d'un séraphin ! Apprentie peut-être, mais puissante surtout si on touche à ses amis !

— Non Shed, je sais très bien de quel genre d'aide tu veux parler et il n'en est pas question ! En plus ça n'est pas vraiment des ennemis mais d'Enzo dont on parle, s'emporta Scyllia en se parlant à elle-même.

— Venez, nous ordonna Elisabeth en passant entre les gardes, le roi de pacotille et son foutu premier ministre nous attendent.

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Un chapitre très court et en plus, on a oublié de le publier lundi... on fera un peu plus attention la prochaine fois ^^'