Chapitre 6

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Chapitre6

-"Tu as finis de te préparer mon ange?"

ma mère ouvra légèrement la porte de ma chambre et y passa la tête. J'étais dos à elle, réajustant mon costar noir. J'hocha simplement la tête et elle vena s'assoir sur mon lit.

-" tu es très beau! Je suis désolé de ne pas venir mais je n'en ai pas la force."

-"hmm..."

-"Tu m'en veut?"

-"Non c'est bon. Je vais y aller je vais être en retard"

-"Tu ne manges pas avant?"

-"Non."

Je sortis de la maison et décida de me rendre au cimetière à pied. Je ne suis pas aller à l'église avant, je n'aurais pas supporté entendre des gens parler d'elle alors que ça aurait dût être moi qui devait le mieux la connaître.

Arrivés au cimetière je rejoignis mon père en pleurs. Il y avait que très peu de monde. La famille de papa était petite. Ses parents étaient morts et il était fils unique. Enfaite il n'y avait qu'une dizaines de personne. Mon père, deux vielles dames et leurs maris. Un homme d'une trentaine d'années et deux enfants. Il n'y avait aucun jeune de mon âge. Elle n'avait donc pas d'amis. Vraiment aucun. Je me sentais triste pour elle. Parce que de mon côté j'en avais, en faite j'étais plutôt populaire dans mon bahut. Bien sûr j'avais des amis qui ne l'étaient pas vraiment juste pour la journée mais j'avais aussi des amis qui étaient la pour moi tous les jours. Alors que Leïla elle était seule. Et je ne sût pourquoi mais je m'en voulût.

J'étais heureux. Elle ne l'était pas.

J'appris par la suite que les deux vielles dames était des voisines où Leïla allait faire le ménage le mercredi après-midi chez l'une et le samedi matin chez l'autre. Elles pleuraient, elles avaient l'air de beaucoup l'apprécier. L'homme avec ses deux filles était son professeur de violon. Et j'appris en même temps qu'elle faisait du violon. J'aurais aimé un jour l'entendre jouer.

Pendant la cérémonie les deux filles approchèrent timidement du cercueil clos et y déposèrent deux papiers avec des dessins dessus. Puis elle repartirent se coller aux jambes de leur père. Elles devaient la connaître aussi.

Il y avait une photo encadré de Leïla à côté du cercueil. Elle était magnifique dessus. Elle avait l'air tellement heureuse. Pourtant elle ne l'était pas.

La cérémonie se clôtura vers 15heures. Le cercueil fût descendu sous terre et la pierre tombale fut posé. Chaque personne présente repartaient une à une et mon père fut le dernier à m'enlacer.

Je me retrouvas donc seul. Assis à côté du cercueil de ma soeur. Il se passa un long moment sans que je ne dise rien puis je tourna ma tete vers la petite photo accrochée sur la pierre du cercueil.

"Tu sais sans mentir Leïla, Je crois que tu es la plus belle fille que je n'ai jamais croisé! Sur toutes ces photos ton sourire il éclaire nos visages. Je ne peut même pas imaginer te voir sans. Pourtant sur ce pont tu ne l'avais pas et je ne me suis rendus compte de rien. Bien sûr je savais ce que tu comptais faire mais je ne savais pas comment t'approcher alors je l'ai fait maladroitement. Très maladroitement. Je n'ai pas osé te dire qui j'étais. Si je l'aurais fait est-ce que la situation serait différente aujourd'hui? La réponse me fait beaucoup trop mal. J'ai fais le con. Je n'ai pas réfléchi ce soir la je suis tellement désolé Leïla. J'ai commencé à lire ton journal. J'espère que tu ne m'en veut pas mais j'ai besoin de savoir qui tu étais. Pourquoi tu n'avais pas d'amis Leïla?! Tu avais l'air d'être une personne incroyable. Etait-tu timide ? Nous sommes si différent. J'espère que tu veilles sur moi de la haut. Je t'aime Leïla. A bientôt."

******

"Je veillerais sur toi Aiden. Je t'aime."

******

J'avais pleuré. Pendant que je lui avais parlé des larmes perlaient  sur mon visage. Je ne l'a connaissais pas et elle me manquait tellement pourtant. C'était ma soeur jumelle je pense que c'est normal.



-« Tu as pris ton médicament Aiden? »

-« Maman s'il te plaît, je n'en ai plus besoin. »

-« Ha oui et quand tu referas une nouvelle crise c'est quoi que tu explosera cette fois?! La lampe de la cuisine ?! »

-« PUTAIN C'EST BON LAISSE MOI »

Je me retenus pour ne pas taper dans quelque chose. Je ne voulais pas lui laisser avoir raison. Je monta dans ma chambre et m'allongea sur mon lit. Je pris mes écouteurs et m'endormit en écoutant ma playlist.

FLASHBACK

Le 6 Juillet 1998, alors que les jumeaux Ted n'avaient que 5 ans, leur parents emmenèrent en cachette de Leïla, son frère pour une première visite chez le psychologue. Le médecin de la famille leur avaient conseillé de le faire après que ils aient remarqué un comportement étrange chez le jeune garçon. Des sautes d'humeur. Des émotions exagérées. Des moments de joies intenses paraissant presque sûr jouer puis des colères noirs où ils deviendrait violent. Après une série de test le psychologue indiqua les jouets à Aiden afin d'annoncer le verdict aux deux jeunes parents.

-« Je suis désolé. Aiden est atteint d'une malade psychologique appelée psychose maniaco-dépressive. »

Face aux regards perdus des parents il rajouta.

Votre fils est bipolaire. »

Le jeune garçon, encore a peine vieux pour former une phrase correcte était déjà atteint d'une maladie bien trop dure pour son âge.

« Nous devrons passer les mêmes tests sur Leïla afin d'être sur qu'elle ne souffre pas aussi de cette maladie. »

Le test s'avérait négatif.

FIN FLASHBACK

Lorsque je me réveilla le soleil s'était couché et 22:47 était affiché sur mon réveil. J'observais le journal intime de ma soeur posé sur ma table de nuit. J'avais lu à peine deux pages mais je ne voulais pas savoir la suite. C'était bien trop dure à lire. Je repris la photo que j'avais volé dans sa chambre et la fît tourner dans mes mains. Je n'avais jamais remarqué mais une inscription était noté à l'arrière.

« Je t'aime plus loin que Saturne mon ange. Ne m'oublie pas.~Liam »

Je me releva d'un bond. Qui était ce Liam et pourquoi n'était-il pas la à l'enterrement?!

Vertige.  (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant