Chapitre12
Papa avait raison, j'avais changé. Cela faisait 10 minutes que je me tenais devant le miroir de la salle de bain. Je portais un simple tee-shirt blanc et on pouvait mes jambes trop maigres ressortir. J'avais les joues creuses et des cernes noirs se dessinaient en dessous des yeux. Je ne me reconnaissais plus. Il y'a à peine sept mois j'étais encore musclé et sur de moi. Aujourd'hui, le mois d'octobre venait de débuter et j'était plus faible que jamais. Sept mois était passé depuis la mort de Leïla et je me laissais mourir un peu plus à chaque fois. À la maison j'étais devenue insupportable. Je ne prenais plus mon traitement alors à la moindre remarque de mon père je me mettais en rage et défoncé ma chambre. On a dû la refaire trois fois depuis que je me suis installé.
On frappa à la porte de la salle de bain ce qui me sortit de mes pensées.
-« Aiden, tu viens manger? »
-« J'ai pas faim papa. »
-« Il faut que tu manges Aiden »
Silence.
-« Viens au moins à table avec moi »
J'entendis des pas s'éloigner et je fini de m'habiller.
L'atmosphère à table était tendue. Je jouais avec les pâtes dans mon assiette et écoutait la télé derrière moi.
-« J'ai eu ta mère au téléphone. Elle s'inquiète tu ne l'appelles plus. »
-"Qu'est ce qu'elle voulait ? »
-« Elle aimerait que tu lui rendes visite pour noël... »
La dernière fois que je l'avais vu c'est quand elle est venue me rendre visite une semaine pendant les vacances de Juillet. Elle n'avais pas voulu dormir a la maison. Elle disait que trop de souvenirs lui revenait et ça lui faisait mal. Le dernier jour elle me suppliait presque de revenir vivre avec elle. Je lui avais gentiment dit -noter l'ironie- qu'elle n'avait qu'a pas m'avoir enlever à papa. Depuis je l'ai rut que trois fois au téléphone et les rapports étaient froids entre nous.
-« Trois jours. » Je répondis calmement.
-« Pardon? »
-« Je ne partirai chez elle que trois jours. »
-« Mais...c'est au Canada Aiden, il faut prendre l'avion et c'est plus de 10 heures. Ca va faire un peu court trois jours non? »
-« C'est trois jours! Pas un de plus pas un de moins. Si elle n'est pas contente elle se déplacera. »
Sur ce je reparti m'enfermer dans ma chambre.
Ses derniers mois je ne passais du temps que ici ou au cimetière. Je l'entendais me parler. Leïla. En fait j'ai sa voix dans ma tête depuis le début. Les premières fois je l'ignorais car elle me disait de la rejoindre, qu'elle se sentais seule. Aujourd'hui je lui réponds. Elle me dit de ne plus me nourrir ou de ne plus dormir. Alors je le fais car si elle est morte c'est de ma faute et que je ne veut plus l'ignorer.Je pris mes affaires dans l'après-midi et me rendis au cimetière à pied. Chaque jours je passais sur ce pont et chaque jour je me tenais le plus possible contre le mur que je le pouvais. J'avais peur du vide. Le vertige.
« Salut Leï, c'est moi. Je pose le bouquet la. »
J'avais pris l'habitude de m'assoir par terre en face de sa pierre tombale.
« Maman veut que j'aille la rejoindre au Canada. J'irais que trois jours mais je voulais d'abord m'assurer que ce n'a te dérange pas. De toute façon je ne me sens pas apte à partir loin de toi plus de quelque jours. Tu fais quoi là haut? Je me sens plus seul que jamais. J'ai encore refait ma chambre hier j'avais explosé la lampe contre la fenêtre et elle a volé en éclats. Je m'en veut de faire subir ça à papa mais je n'arrive pas...plus à me contrôler. Tu as vu je t'écoute! Je ne mange plus et ne dors plus. Je ne veut plus te faire souffrir. C'est bientôt noël. Avant j'adorer cette période. Aujourd'hui je n'y fais même plus attention. Je vais y aller Leï' papa doit m'attendre il voulait qu'on aille faire les courses ensemble. Je n'en ai aucune envie mais bon. Salut ma belle. »
Et je repris la route de la maison.
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Ne me laisse pas Aiden! Ne pars pas. Reste à la maison je t'en supplie.
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Vertige. (Terminée)
Mystery / ThrillerElle voulait sauter. Elle voulait mourir. Mais il est arrivé. Il est sorti de nul part Il était étrange. Elle ne comprenait pas. Il lui a tendu la main. Elle l'a rejeté. Ce qu'elle ne savait pas c'est qu'il y avait un secret derrière cette main tend...