Chapitre 11

91 11 0
                                    

Chapitre11

Papa venait de partir au magasin de bricolage. Il était encore tôt je décida donc d'aller enfiler un jogging et un tee-shirt. En repassant dans le couloir je m'arrêta devant la chambre de Leïla. La porte était entrouverte. Je la poussa et le même bordel était présent que la première fois que je suis entré. Je décida de ramasser les choses qui traînaient par terre et les reposer sur l'étagère. Je refît son lit et ouvra les volets. Quand j'eus finis et que je m'apprêtais à sortir de la pièce. Une latte du parquet au sol grinça sous mon poids. Je vérifie de nouveau et c'était bien la seule qui grinçait. Comme mal fixer. Je mis les deux genoux par terre et tendit le bras pour prendre un ciseau sur le bureau. Avec beaucoup de mal je réussi à enlever le bout de bois au sol.

Il y avait bel et bien quelque chose en dessous. C'était un carnet. Il était tres beau. Il y avait des fleurs brodées dessus.

Je passa ma matinée à le lire.
Mais les phrases que je retenus sont:

« Louis m'a trompé avec cette fille au lycée qui me frappe! Je le déteste! »

« Je suis allé au cinéma avec Roxanne hier. C'est vraiment ma meilleure amie. Ca m'a fait un bien fou! »

« Antoine est venue me donner les cours car je ne me sentais pas assez bien pour aller au lycée. »

« Il y'a ce gars que j'ai croisé en face de chez moi. Il s'appelle Liam et il est vraiment beau. »

«Julie m'a dit de me méfier de Liam. Elle dit qu'il est trop beau pour être vrai.Je ferais attention mais c'est un gars vraiment bien. »

Lorsque j'atteignit enfin la dernière page -où elle avait écrit- seulement une phrase était écrite.

« Je hais Liam, je veut mourir. »

Et c'est a ce moment la que je sus que elle était convaincu de se qu'elle pensait. Aujourd'hui, à ce moment précis, la vraie Leïla et la Leïla malade étaient d'accord. C'est vrai, avant le monde qu'elle s'était inventée l'a retenait sur terre car elle était heureuse avec ses « amis ». Or maintenant que les deux parties de Leïla voulaient mourir, alors il n'y avait plus rien qui l'à retenait sur terre.

J'allais reposer le carnet quand des papiers en tombèrent. C'était des lettres d'amour, des places de cinéma pour deux ou encore des photos d'elle seule ou on pouvait voir son bras sur les épaules d'une personne qui n'existait pas. Sur toute ces photos elle pensait être avec quelqu'un pourtant on pouvait la voir seule, son sourire accroché à son visage. Un sourire magnifique.

-« J'ai trouvé le journal intime de Leïla quand...quand elle s'inventait son monde. »

Mon père venait d'arriver et il sirotait son café à la table du salon.

-« Ho oui...Je me sentais tellement triste. »

-« Mais je ne comprends pas, qui lui as offert les places de cinéma ou même écrits les lettres d'amour? »

Il patienta un peu avant de reprendre.

-« C'était moi. Je savais a quel point ce monde était important alors lorsqu'elle allait à l'école je lui déposa des places de cinéma dans la boîte aux lettres signé de Liam. Je mettais des fleurs dans des vases et lui déposait sur son bureau. Des fois elle débarquait dans la cuisine le sourire grand en me montrant les fleurs et me dire que je devais absolument le rencontrer. Que c'était un garçon formidable. »

J'avais commencé à pleurer. Lorsque il finit je me rendis compte que des larmes coulaient sur mon visage.

Je me contenta de prendre les pots de peinture posé dans l'entrée et me dirigea vers ma chambre au fond du couloir.

J'ai passé toute la journée et une bonne partie de la nuit à repeindre ma chambre. Je changea le lit pour un deux places et y mis les draps. J'ai rangé tous mes jeux d'enfant dans des cartons bien que je n'ai pût résister à jouer une dernière fois avec eux.

Quand j'eus enfin fini à 3:16 du matin, je regarda ma chambre d'un sourire fière. J'avais repeint les murs en marrons clairs et mon lit trônait au milieux de la pièce. Demain je m'attaquerais à déposer mes affaires dedans et ranger mes vêtements dans le dressing. Pour l'instant la seule chose que je fît est de m'avachir dans mon lit, je m'endormi aussitôt.

Vertige.  (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant