Chapitre 11 - La ville [WIP]

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Je rappelle que les chapitres suivi de "[WIP]" ne sont pas corrigés, même sommairement, ce qui signifie qu'ils piqueront certainement les yeux des plus enthousiastes de la grammaire parmi vous. Pas de violence dans les commentaires, ce n'est qu'une situation temporaire. 

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J'avais laissé Raphaël, Lucas et Emma partir vers le canyon. Ils avaient bien compris que leur survie était en grande partie liée à la promptitude qu'ils auraient pour faire les quelques kilomètres qui les séparaient de l'observatoire. 

Sur l'esplanade de la maison brûlait le corps de Jason, ainsi que d'une bonne quantité de zombis que je ne souhaitais pas voir muté à la faveur d'un contact avec Z². Même si c'était peu probable, les choses avaient été tellement étranges depuis le début de cette histoire que je préférais ne pas prendre de risques complémentaires. 

J'avançais maintenant au milieu de la rue, esquivé par les zombis qui n'étaient plus contrôlé par le maître en ma présence. J'espérais qu'il n'était pas capable de savoir si une zone de son fief était déconnecté de son réseau neural. Ce qui me laissait alors l'avantage de la surprise. Je ne me faisait toutefois pas d'illusion sur le sujet. 

Peu de temps était passé, mais la ville ne ressemblait déjà plus à grand chose de semblable à l'époque du monde "normal" : les rues, désertent, n'étaient généralement fréquentés que par quelques créatures décharnées qui pouvait faire penser à des chiens, plus ou moins vivants suivant les cas. Dans tous les cas, ils m'esquivait consciencieusement. Il y avait, comme tout environnement sonore que le vrombissement des mouches ou d'autres insectes tournant autour des cadavres qui n'avaient plus de vie. Une majorité des morts-vivants n'étaient plus suffisamment frais pour pouvoir être qualifié de "vivants" et les nécrophages faisaient leurs besognes. 

J'avais l'avantage de ne pas respirer si je n'en avais besoin que pour parler ou pour sentir. Je dois dire que j'en remerciais le ciel à ce moment-là. Même si ce n'est qu'une façon de parler. A plusieurs endroits, je pus voir des masses grouillantes s'affairer sur des monceaux dégoulinant de chairs et d'os. La taille des insectes me fit dire que Z avait aussi eu une influence sur eux, et je supposait que ce n'était qu'un début. 

Alors que j'arrivais au milieu de la ville, proche de l'université, mon but finale, je fus surpris par des cris provenant d'une rue perpendiculaire à celle que j'empruntait. 

"- Allez, on se dépêche, au pas de course ! Go, Go, Go !"

Je sautais au second étage de l'immeuble qui se trouvait à ma droite, pour me permettre de voir ce qui pouvait faire autant de bruit. 

Un groupe de militaires, parfaitement humain, était, semblait-il, en reconnaissance. Deux blindés, dont un tank armé, avançaient parallèlement dans la rue comportant trois voies. 

Je me retiens de bouger pour me frapper le front du plat de la main. 

En y regardant de plus prêt, il y avait déjà des formes qui bougeaient tout autour d'eux. Des zombis, évidemment, même si la plupart n'avait plus rien de menaçant pour des militaires entraînes, mais aussi des choses plus rapides, plus grosses, plus dangereuses et surtout plus subtiles.

Je me posais la question de savoir ce que je devais faire. 

Une ombre de la moitié de la taille du premier blindé venait de se mouvoir à courte distance. De là où ils se trouvaient, ils ne pouvaient pas la voir, par contre, elle les sentait, les entendait aussi. Le blindé arrivait à la portée de la créature. 

Je me jetais dans le vide. 

Bien sûr, les militaires virent mon mouvement avant l'agresseur. Ils ouvrirent le feu sur moi. Je m'en souciait peu. Ils avaient été surpris et même entraîné, je faisais une cible trop petite pour qu'il y ait des risques. Une douleur cuisante traversa ma cuisse un instant. Ils étaient peut-être bons, au final... ou chanceux. 

Je suis ZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant